Laureline
sur L' Omnirêve
Contient : ferme(...) Les lacets du vêtement eux aussi ouverts découvraient une peau tendre, frémissante et quelque peu impudique. Sans bijoux, ses effets respiraient la simplicité, la fille deferme, si ce terme n'était usuellement péjoratif. Epars, des bagages étaient jetés sur les planches de bois: un sac à dos, une petite caisse et une autre plus grande, constellée de trous; sur la petite se trouvait un encrier, une plume et plusieurs parchemins griffonnés; de la grande s'échappait la respiration rauque d'un animal. (...)Comme je l'ai déjà relaté, je traversais donc la région en plein été. Afin d'éviter les chaleurs de l'après-midi, je marchais à vive allure depuis l'aube. Mettant un pied devant l'autre, je ne faisais même plus attention à l'endroit où je me trouvais. C'est ainsi que j'avais à peine remarqué que cet endroit était une plage. Et sans même y prêter attention je luttais contre le vent pour pouvoir y continuer ma route. Si le sable était passablement agité, je me souviens que la mer était comme à son ...