Sauver Prague - Épisode I : Le livre volé
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Contient : personnages (7), persos (34)Sauver Prague - Épisode I : Le livre volé Résumé : Lespersonnagesdevront enquêter à la recherche d'un livre volé dans Paris. Ce sera l'occasion d'introduire le thème de la campagne et de confronter deux fois lespersosaux Nachtritter. Ils découvriront aussi les liens entre la pègre et l'extrême-droite. Prologue : Lespersosfont partie d'un groupe de surhommes. Ils vont être amenés à collaborer avec l'Institut du Radium. (...)
En sortant le soir de leur QG (par exemple le café Les Chimères, 137, rue Saint-Antoine, près de l'église Saint-Paul, mais ce peut être n'importe où dans Paris), prêts à rentrer chez eux, lespersosentendent des cris : à 50 m dans la rue, une automobile en bloque une autre (une limousine) contre le trottoir et, sur celui-ci, une jeune fille empoignée par deux hommes se débat et hurle. (...)
Ils tentent de la faire entrer dans leur voiture, au volant de laquelle se trouve un troisième individu. Si lespersosinterviennent, en voyant qu'ils sont en infériorité numérique les agresseurs essaient de s'enfuir ; mais, attaqués, ils se défendront. (...)
S'ils sont capturés, ils diront qu'ils en voulaient aux bijoux de la jeune fille, qu'ils l'ont repérée sortant d'un restaurant chic et qu'ils ne savent pas qui c'est. Ils ont les caractéristiques d'un Apache type. Si lespersosobtiennent leurs identités et vérifient auprès de la police, ce sont effectivement des malfrats du milieu parisien connus pour des vols, certains avec violence (des corses, des durs, dira la police) : Victor Manzini, dit « Totor le Méchant », Frédo Rocchi, dit « Le Véreux », et Jean Antonetti, dit « Jeannot-Lapin » (à cause de ses dents). (...)
En réalité, ils ont été engagés pour enlever la jeune fille par un membre du milieu, Gaspard le Gaspard, et ils devaient l'amener à un pavillon à Meudon (informations disponibles uniquement par sonde mentale). Si lespersosvont à Meudon, ils trouveront le pavillon vide : il n'est plus habité depuis le décès du propriétaire, trois ans plus tôt. (...)
Se présentant comme Milly de Rothschild, fille de Frédéric-Adolphe de Rothschild, banquier et remerciera lespersosavec effusion, et les invitera à une grande réception que donne son oncle, deux jours plus tard. (...)
Si un personnage tente de la séduire, flattée d'être courtisée par un surhomme elle flirtera avec lui, mais il faudra de nombreuses sorties et cadeaux dispendieux avant qu'elle cède à ses avances, et pour elle, il ne s'agira que d'une aventure sans conséquence. Si lespersosse renseignent, ils apprennent que Frédéric-Adolphe est un des associés-gérants de la succursale parisienne de la Banque Rothschild, qu'il est très riche et qu'il se signale par ses diverses actions de mécénat. (...)
Le soir dit (vendredi soir), la réception très chic se tient dans l'hôtel particulier de Frédéric-Adolphe, Villa Montmorency, dans les salons se presse du beau monde : on y voit des célébrités de la finance, des affaires, de la mode ou du cinéma... Lespersonnagespeuvent reconnaître Coco Chanel, Michèle Morgan, Jean Gabin, Paul Morand, Eugène Schneider ou Louis Renault... Un escalier monumental conduit du hall au premier étage, mais un costaud en smoking en limite l'accès aux familiers de la maison. (...)
Paul - allongé par terre, inconscient, et des dossiers, des livres, des liasses de billets qui flottaient dans l'air, sortant du coffre de son père. Elle a alors appelé à l'aide. Lespersos, s'ils rappellent qu'ils sont des surhommes et ont sauvé Milly, peuvent accéder au bureau en compagnie du garde (Roland) qui se trouvait au bas de l'escalier. (...)
Deux coffres-forts sont ouverts : un derrière un tableau, à droite, le deuxième derrière le bureau, dans un renfoncement qui était dissimulé par un faux rang de livres. La porte-fenêtre est ouverte sur un balcon. Quand lespersonnagesarrivent, un livre relié en cuir qui semble très vieux, sort du coffre de la bibliothèque, et, flottant dans l'air, se déplace vers la porte-fenêtre, puis disparaît (il est en réalité mis dans une sacoche par Von Neubacht). Lespersonnagespeuvent remarquer des bruits de pas précipités (Difficulté 15) et une chaleur étrange alors qu'aucun feu dans la pièce (Dif. (...)
Ils fuiront le plus vite possible et ne l'utiliseront qu s'ils ne peuvent pas faire autrement. La Gargouille les couvrira avant de fuir aussi. Si lespersossont sur les talons de ses alliés, il fera son possible pour les arrêter. Un serviteur de la nuit (invisible) est caché dans le jardin, derrière un buisson, au pied du mur où est accrochée une échelle de corde invisible, avec un fusil à ondes radio. (...)
La camionnette rejoindra un garage proche du Père-Lachaise, qui appartient à un membre de Solidarité française, ligue d'extrême droite. Chapitre III : Une enquête qui mène à Meudon. Lespersonnagespourront recueillir le témoignage de M. Paul, une fois celui-ci réanimé : garde du corps habituel de Frédéric-Adolphe de Rothschild, il montait la garde dans le couloir, quand il lui a semblé entendre un grincement dans le bureau. (...)
12). La qualité de sauveurs de Milly fait que Frédéric-Adolphe répondra aux éventuelles questions despersos. C'est un homme distingué d'une cinquantaine d'années, à l'exquise politesse. Il évitera autant que possible de prévenir la police pour évitera tout scandale, essaiera de faire se poursuivre la fête et proposera auxpersosd'enquêter pour son compte, mais « discrètement ». Après examen des deux coffres, il manque une bonne partie de l'argent liquide, certains bijoux et plusieurs documents. Quelques liasses de billets et quelques bijoux n'ont pas été pris. Si lespersosl'interrogent sur le livre de cuir, il répondra que celui-ci lui a été légué par son père qui lui a appris qu'il datait du XVIe siècle et qu'il était très précieux « pour tous les juifs ». (...)
Pourtant, il veut le retrouver en mémoire de son père Harold et parce qu'il est inquiet de cette intrusion. Il est prêt à payer les frais despersoset 50 000 F s'ils lui ramènent le livre. Lespersosn'ont probablement que peu d'éléments, et il va leur falloir maintenant se livrer à un travail d'enquête. Plusieurs pistes sont possibles : 1) Le livre. (...)
Le titre en est Livre des Portes et des Cris et Frédéric-Adolphe se souvient avoir entendu son père dire qu'il l'avait découvert par hasard au marché du livre ancien de la porte Brancion. Il ne sait rien d'autre. Lespersosne pourront en savoir plus qu'en se rendant à une librairie hébraïque, 23 rue Ecouffes, dans le Marais. (...)
A la mention du Livre des Portes et des Cris, il se montrera à la fois inquiet et intéressé. Il cherchera à savoir si lespersonnagesl'ont en leur possession, où ils en ont entendu parler et se déclarera prêt à l'acheter, « à un très bon prix ». (...)
Cette piste se termine en cul-de-sac. 2) L'agression dont a été victime Milly. Même si les apaches se sont enfuis, lespersospeuvent essayer de se renseigner dans le milieu de manière plus poussée, s'ils y ont des contacts. (...)
S'ils arrivent à avoir les identités des malfrats, ils peuvent apprendre qu'ils fréquentent un bar sinistre proche du Père-Lachaise, « Aux joyeux buveurs », tenu par Dédé le Rond. S'ils vont au bar avant d'être allés à Meudon, se reporter au chapitre correspondant : si lespersosarrivent à faire parler Gaspard, il leur donnera l'adresse de la villa à Meudon. Les Nachtritter partiront au moment où ils arriveront. (...)
Notre police gouvernementale, soumise à la démoralisation judéo-maçonnique, ayant accueilli ce témoignage avec scepticisme, les Dupoteau, en braves français qu'ils sont, ont tenu à informer la population parisienne via ce journal. La police de Meudon n'apprendra rien de plus auxpersos, mais ils peuvent chercher à voir les Dupoteau, droguistes dans le Bas-Meudon. Ceux-ci seront méfiants. M. Dupoteau sera un peu plus loquace si un despersosfait valoir sa condition d'ancien combattant (Dupoteau était à Verdun) : « Nous faisions notre petite promenade quand nous avons vu ce pauvre homme, il était vraiment très amoché, il se traînait, tout tordu, avec ses deux cannes. (...)
» Dupoteau indiquera le numéro de la route des gardes devant lequel s'est déroulé l'événement : 42. Lespersospourront penser que l'estropié ne pouvait venir de très loin (de fait Hans Mayers a juste voulu faire une petite promenade). (...)
Tandis qu'ils liront la plaque, quatre dobermans écumant se jetteront contre le portail et se mettront à aboyer comme des fous. Si lespersosne s'éloignent pas immédiatement, les aboiements attireront l'attention d'un homme patibulaire qui ouvrira le portail (qui ne laisse rien voir) de la maison d'à côté (n° 58). L'homme jettera un coup d'oeil soupçonneux auxpersoset refermera la porte. Si lespersossonnent au n° 60 ou continuent à faire aboyer les chiens, un homme dégingandé, un peu voûté, aux cheveux noirs coiffés en arrière et portant un pantalon tire-bouchonné et un vieux gilet gris, leur demandera d'un ton hargneux ce qu'ils font là, et, à moins qu'un despersosdemande à se faire soigner, répondra à toutes leurs questions par « Foutez-moi le camp, on n'a pas besoin de touristes à Meudon, y en a déjà assez à côté, ces temps-ci. », et il claquera la porte de son pavillon. Quelques minutes plus tard, le portail du n°58, villa adossée au bois, s'ouvre pour laisser entrer une limousine (elle amène Hypnosia), puis le même individu que précédemment le referme après avoir inspecté la rue. (...)
Dans la limousine : deux serviteurs de la Nuit, Von Neubacht (avec le livre), Hypnosia. Dans la camionnette : Olaf, la Gargouille, l'Ouvre-boîtes, un serviteur de la Nuit. Si lespersosinterviennent, la Gargouille, visible, s'oppose à eux, mais comme elle vient de la camionnette fermée, ils ne verront pas l'estropié. Si lespersossuivent les véhicules, ils verront qu'ils prennent la route de Nancy et de l'Alsace, la Nationale 4. (...)
Les Nachtritter s'apercevront de la filature et enverront la Gargouille visible (ils n'ont plus d'huile d'invisibilité), arrêter lespersosou leur véhicule, puis ils essaieront de les semer. Ils y arriveront, car leurs véhicules, superscientifiques, sont très rapides, en particulier dans les virages, et Frieda utilisera son pouvoir de brume artificielle. (...)
Il mène ses affaires à une table du fond, ou, si nécessaire, dans l'arrière-salle encombrée de tonneaux et de bouteilles. De là descend l'escalier de la cave. Les questions despersoséveilleront la méfiance de Dédé et de Gaspard. Dédé les informera que dans son bar, « on n'aime pas les questions. (...)
15 pour s'en apercevoir), celui-ci lui jettera un regard mauvais et se lèvera en disant : « Il est mal fréquenté ton bar, ce soir, Dédé », puis partira par la porte marquée « Privé ». Dédé enjoindra alors auxpersosde déguerpir. En cas d'altercation, deux Apaches, armés de couteaux, prêteront mainforte à Dédé. Sil lespersosentrent dans l'arrière-salle, ils verront Gaspard descendre l'escalier de la cave. Dans la cave se trouvent entreposés une centaine de manches de pioches, ainsi que des tracts anonymes mais clairement d'extrême droite, et des numéros d'une brochure liée à Solidarité française. (...)
Des ossements gisent au pied des murs. Dans cette salle, Gaspard convoquera ses rats, appellera son allié Mordus, et affrontera lespersos. Il utilise Mordus pour effrayer les mauvais payeurs. Il lui est d'une certaine façon attaché, et il essaiera de le préserver s'il est en danger de destruction. (...)
Il n'a rencontré que leur chef, Von Neubacht, dont il ne connaît pas le nom, mais qu'il décrit en détails. Il n'aime pas les Allemands de toute façon. Lespersosse retrouveront certainement face à une impasse temporaire. Quand ils reviendront chez Frédéric-Adolphe pour lui rendre compte de leurs découvertes, celui-ci sera très agité et leur demandera de l'attendre quelques minutes, puis il passera dans la pièce d'à côté. (...)
Lorsqu'il reviendra, il insistera sur l'importance de retrouver le livre. Il est prêt à engager lespersoset à les payer (chacun) 1 000 F par semaine. S'ils n'en ont pas l'idée tous seuls, il pourra leur dire de se renseigner sur « cette créature superscientifique » (La Gargouille). (...)
Il ouvrira la porte du petit salon adjacent au bureau où vous vous trouvez et introduira une femme brune, grande et mince, à l'air grave et pensif, dotée d'un léger strabisme divergent de l'oeil droit (elle a 37 ans) : « Je vous présente Irène Joliot-Curie, de l'Institut du Radium ». Elle saluera lespersonnageset leur dira : « M. de Rothschild est un ami et un mécène de l'Institut. Vous n'ignorez pas que ma mère est décédée récemment, et que cela a entraîné certains bouleversements dans l'organisation de la justice superscientifique à Paris. (...)Résumé : Les personnages devront enquêter à la recherche d'un livre volé dans Paris. Ce sera l'occasion d'introduire le thème de la campagne et de confronter deux fois les persos aux Nachtritter. Ils découvriront aussi les liens entre la pègre et l'extrême-droite. Prologue : Les persos font partie d'un groupe de surhommes. Ils vont être amenés à collaborer avec l'Institut du Radium. S'ils sont déjà liés à cet organisme, la fin du scénario en sera sans doute ...