Sauver Prague - Épisode II : Qui fait l'ange fait
la bêtesur La Brigade Chimérique au format (2 Mo)
Contient : personnages (3), persos (35)Sauver Prague - Épisode II : Qui fait l'ange fait la bête Résumé : Lespersosvont devoir mener une enquête pour retrouver « L'Ange de la cathédrale », le seul indice qu'ils aient à propos du mystérieux surhomme ressemblant à un diable rouge qui les a empêchés de récupérer Le Livre des Portes et des Cris. (...)
Effet : sommeil (une Scène). 6 fléchettes. Chapitre I : Enquête sur un bombardement. A l'Institut du Radium, lespersosseront introduits par Irène auprès du professeur Fernand Holweck (44 ans, sympathique, grand front dégarni, cheveux rejetés en arrière, petite moustache), « le meilleur spécialiste des surhommes, le créateur, l'année dernière, de la table de classification des capacités surhumaines », dira-t-elle. (...)
12) peut permettre de se dire que « L'Ange de la cathédrale » peut faire penser à l'expression consacrée pour désigner un ange du portail de la cathédrale de Reims, « l'Ange au Sourire », décapité lors du bombardement allemand de septembre 1914, et utilisé depuis par la propagande française comme symbole du génie français et du patrimoine détruit par l'armée allemande. Lespersosdécideront sans doute de se rendre à Reims. Avant cela, Irène les invitera à prendre le thé dans son bureau, et leur expliquera que la situation est délicate pour l'Institut du Radium : elle et son mari sont très pris par leurs recherches sur la radioactivité artificielle, et par conséquent Marie Curie (décédée le 4 juillet 1934) a confié le rôle de Protecteur de Paris à Léo Saint-Clair. (...)
Vous pouvez vous adresser à Fernand ou à moi, et nous nous efforcerons de satisfaire vos demandes. Qu'en pensez-vous ? » Lespersosapprendront facilement (en consultant les collections de journaux de 1914) l'histoire du bombardement dans son ensemble (se reporter à l'Histoire de l'Ange de la cathédrale), mais pour avoir plus d'informations, ils devront soit consulter les archives militaires, soit retrouver par d'autres moyens des survivants du bombardement, soit utiliser un pouvoir de manipulation temporelle ou de spiritisme. (...)
Pas de listes des blessés lors du bombardement du 19 septembre 1914, il faudrait vérifier les listes des postes de soins vers lesquels ils ont été dirigés : tâche gigantesque, et donc quasi-impossible. Grâce à l'influence d'Irène (ou à celle d'un autre contact) lespersospourront avoir accès à ces listes (et les recopier), mais cela prendra deux jours. En outre, ils alerteront le commandant Renard du Deuxième Bureau, qui a demandé qu'on le prévienne pour toute demande de renseignements inhabituelle sur le bombardement de Reims. (...)
Les noms les plus intéressants sont ceux du personnel soignant, en particulier celui du major Lacazedieu, médecin-chef de l'hôpital de campagne installé dans la cathédrale, qui exerce actuellement au Val de Grâce. Il y dirige un service dédié aux mutilés de guerre. Si lespersoss'y rendent, ils verront dans les jardins, puis dans les couloirs, des infirmes dans des petites voitures et des gueules cassées. (...)
Lacazedieu est un protestant austère, grand et maigre, au visage sévère marqué de rides profondes. Ses cheveux de neige sont coupés en brosse. Il acceptera de recevoir lespersoset de leur parler pour peu qu'ils lui donnent une raison crédible. La guerre reste pour lui un souvenir douloureux : en quatre ans, il a vu tant de souffrances... et avec les séquelles, ce n'est pas fini... Ce bombardement reste un souvenir pénible, à cause de tous les blessés morts dans l'incendie. (...)
Lacazedieu ne pourra pas leur dire grandchose, en dehors d'un récit sobre et pathétique à la fois, mais si lespersosmentionnent « L'Ange de la cathédrale », il se souviendra qu'on utilisait l'expression pour désigner une jeune fille très douce qui soignait les blessés avec sa mère. (...)
La liste ne contient que deux noms de famille identiques : « Mathilde Horner, infirmière » et « Simone Horner, aidesoignante ». Mathilde est aussi dans la liste des morts. Si lespersosvont voir Daubresse, adjoint de Lacazedieu à l'époque et actuellement en poste à l'Hôpital d'Instruction des Armées Bégin à Saint-Mandé, il prétendra ne pas se souvenir, mais il préviendra Renard. (...)
Le nom d'Hans Mayers n'apparaît pas dans la première liste, et évidemment pas non plus dans la seconde. 2) Lespersospeuvent avoir des contacts dans l'armée et chercher à retrouver des survivants par ce biais, ou aller à Reims interroger des habitants proches de la cathédrale. (...)
Ils peuvent aussi avoir ses nom et prénom s'ils mènent une enquête à Reims (mairie, bonnes oeuvres, voisins de la cathédrale, etc.). 3) Manipulation temporelle : le ou lespersosreverront la scène de l'explosion telle que décrite dans « l'Histoire de Simone Horner ». Un mort qui était dans la cathédrale peut leur donner le nom et prénom de Simone, mais rien sur Mayers. (...)
Ayant des vrais pouvoirs, elle est chère. Cependant, par égards pour Irène, elle fera un prix d'ami auxpersos: 200 F pour la consultation des esprits et 500 F pour le voyage à Reims. Pressentant ensuite des ennuis possibles, elle refusera toute autre prestation auxpersoset leur fermera sa porte. Goro dira : « Elle pas là ! » et rien d'autre. Prénom Nom Surnom Description : Anastasie Varlot. (...)
Loge de concierge + 2 pièces au premier étage. Mobylette 1. Serviteur fidèle 2. Goro (Sibérien). Quand lespersosauront le nom de Simone Horner, il leur faudra la trouver. Ils peuvent aller à Reims, retrouver son ancienne adresse (disponible à la mairie) et interroger les voisins. (...)
S'ils vont à la cathédrale, ils verront que la tête de l'Ange au Sourire, comme celles d'autres statues, a été remplacée par une réplique, mais en ce qui semble être du cristal, et elle brille d'une douce lumière... La maison de la famille Horner n'a pas été détruite, et la maison d'à côté est habitée par une vieille dame qui y a vécu toute sa vie. La vieille et aimable Mme Rozay pourra apprendre auxpersosque le père de Simone est enfermé en maison de repos, elle ne sait pas où, mais qu'il n'y a plus rien à en tirer. (...)
Elle soulignera la joie de vivre et le rayonnement de Simone avant-guerre, et la tristesse et la souffrance qu'exprimaient ses lettres après. Au moment où lespersosquittent la vieille dame, celle-ci leur dira : « C'est quand même bizarre que vous veniez me poser toutes ces questions sur la petite Simone après toutes ces années. Il était déjà venu un jeune homme, un ou deux ans après la guerre... » Si lespersoss'intéressent à cette information, elle pourra retrouver le papier sur lequel ce jeune homme a laissé son nom et son adresse, pour qu'elle la communique à Simone si elle la revoyait : « Etienne Sérurier, 175, rue du Faubourg-Saint-Antoine, 11e arrondissement, Paris. (...)
Face aux difficultés que rencontre un petit artisan et au sentiment que ses sacrifices d'ancien combattant n'ont servi à rien, il a cédé aux idées d'extrême droite. Quand lespersonnagesarrivent dans sa cour, lui et cinq autres militants de Solidarité française sont en train de charger une camionnette de tracts. (...)
(s'ils sont encore en vie et en liberté). Sinon, un des militants, qui était présent aux « Joyeux Buveurs » reconnaît lespersonnages. Le Véreux, que lespersosn'avaient pas vu, ferme les portes de la cour, et, profitant du nombre, ils cherchent à prendre leur revanche. Les couteaux et les manches de pioche sortent. Il s'agit plus de donner une bonne leçon auxpersosque de les tuer, mais si ceux-ci sortent des armes à feu, les malfrats brandiront eux aussi pistolets et fusil à canon scié. (...)
Utilise une camionnette de l'entreprise de son père, la Société Française de Colles et de Solvants Chapitre III : D'une cathédrale l'autre. Lespersosn'ont plus qu'à aller à Chartres, mais la vieille cousine est morte : sa maison a été vendue. Simone utilisant actuellement toujours son nom de femme mariée, on ne peut pas la retrouver. Lespersosdevront avoir l'idée que Simone, qui habitait près de la cathédrale à Reims, a peut être choisi le même environnement. (...)
La nuit de puissants projecteurs superscientifiques l'éclairent de l'extérieur, mais aussi de l'intérieur, projetant les images colorées des vitraux sur le quartier de la cathédrale. Si lespersosinterrogent les gens en décrivant Simone et en mentionnant son métier d'infirmière, dans le quartier, personne ne fera le rapprochement avec le docteur Daubresse (radiologue, elle travaille à l'hôpital). Lespersospeuvent penser à aller à l'hôpital, mais on n'y connaît pas non plus d'infirmière appelée Simone Horner. (...)
Il faudra qu'ils aient l'idée d'aller dans la cathédrale (pas évident puisque Simone est d'origine juive, mais si lespersosparcourent le quartier, le MJ pourra leur décrire régulièrement certains détails de la cathédrale qui rappelleront ce que Simone a vécu à Reims : les gargouilles, les toits, les sculptures des portails, les anges ! (...)
Le plus âgé brandit une carte tricolore et dit : « Deuxième Bureau. Allons discuter au café le plus proche. ». Les deux autres ont la main dans leur poche. Si lespersosrefusent, ils s'opposeront à leur passage en les menaçant, tout en essayant de rester discrets. Si lespersosacceptent, le lieutenant-colonel Renard leur demandera pourquoi ils cherchent à prendre contact avec le Dr Simone Daubresse et il le leur interdira « au nom des impératifs de la Défense Nationale ». Si lespersoslui demandent des renseignements sur la Gargouille, il leur demandera pourquoi, se montrera très intéressé par leur récit, et leur dira : « Merci messieurs. (...)
C'est entièrement de notre ressort. » Renard insistera bien sur le fait qu'il a déjà fait un rapport sur lespersos, et que le tuer, lui ou ses agents, leur vaudra la vindicte éternelle du Deuxième Bureau, et de l'armée française en général. Si lespersosveulent malgré tout forcer le passage, les agents les laisseront entrer dans le jardin pour pouvoir les combattre discrètement, tandis que Renard ira chercher Simone en l'avertissant qu'elle est attaquée. Si lespersoss'en vont, la voiture reste devant la maison, Renard entrant dans la villa pour y monter la garde. Si lespersosessaient de se glisser par derrière (il faut passer par les jardins d'autres maisons et sauter un haut mur : en plein jour, le risque est grand de se faire repérer), il tentera de prévenir ses hommes par radio, ou en tirant un coup de pistolet. (...)
L'Ange de la Cathédrale est son « surhomme » personnel, et il ne veut surtout pas que des gens liés à l'Institut du Radium prennent contact avec elle. Lespersonnagesdevront donc être subtils et éviter une confrontation violente avec l'Ange, confrontation à laquelle ils risqueraient fort de ne pas survivre. (...)
Voilà que je trahis un de mes seuls amis. ». Elle semble très triste. Pour que l'Ange accepte de parler, lespersosauront dû promettre de ne rien dire sur elle à qui que ce soit, et surtout pas à l'Institut du Radium. « Je ne veux pas être étudiée comme un phénomène de foire » expliquera-t-elle. Si lespersosont réussi à obtenir leurs renseignements et n'ont tué personne à Chartres, le lendemain de leur retour à Paris Renard les contactera de nouveau, il voudra les rencontrer et acceptera l'endroit de leur choix. (...)
» Renard ne sait rien de particulier sur le livre, mais c'est la première fois de puis longtemps à sa connaissance que les Nachtritter agissent en France, il ne veut pas que cela se reproduise et, dans le contexte actuel, il trouve bénéfique qu'une organisation paramilitaire de surhommes allemands soit éliminée. Il insiste sur le fait que lespersosne doivent donner à l'Institut de Radium et à Rothschild que des infos très vagues et que s'ils récupèrent le livre, ils doivent le lui apporter. Lespersosdevront donc décider ce qu'ils disent à qui et où va leur allégeance... S'ils sont d'accord, il leur raconte ce qu'il sait sur les Nachtritter, s'engage à leur fournir des faux papiers belges (y compris pour une voiture) et un contact (allemand) dans la région de la Forêt Noire. (...)Résumé : Les persos vont devoir mener une enquête pour retrouver « L'Ange de la cathédrale », le seul indice qu'ils aient à propos du mystérieux surhomme ressemblant à un diable rouge qui les a empêchés de récupérer Le Livre des Portes et des Cris. Cela les amènera à mesurer certaines souffrances causées par la guerre de 1914 et à être confrontés au Deuxième Bureau, les renseignements militaires français. Le Deuxième Bureau : Les renseignements militaires ...