Le Solitaire
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Contient : communauté (11)(...) Solitaire par choix : Certains humains choisissent la voie du solitaire délibérément et refusent les facilités offertes par la vie encommunauté. Parmi eux, citons : L'illuminé : Son désir de solitude lui vient de l' incompréhension dont fait preuve le reste de l'humanité à son égard : nul ne comprend son génie, ne partage ses idées, ne veut suivre sa voie ? (...)
Incompatibilité morale, phobie des contacts humains, traumatisme issu du passé...Nombreuses sont les raisons pouvant pousser l'homme à renier sa nature grégaire. Et si la confiance mutuelle est le ciment du succès de la vie encommunauté, la méfiance instinctive inhérente à la survie dans un monde dévasté pousse souvent à rester sur la voie du solitaire. (...)
Le pénitent : L' isolement comme mise à l'épreuve : Pour expier une faute grave, trouver la paix intérieure ou simplement prouver sa valeur, certains renoncent volontairement à la sécurité de lacommunautépour se confronter aux rigueurs de la vie sauvage. L'apprenti aventurier cherchant à s'aguerrir, le jeune guerrier passant le rite d' initiation de sa tribu et l'homme tourmenté par des crimes passés en quête de rédemption sont de bons exemples de ces solitaires particuliers. (...)
Rejetés de tous ou isolés par la force des choses, bien des solitaires aspirent ou ont aspiré à l'apparente facilité de la vie encommunauté. Pitoyables et craintifs, envieux ou remplis de haine, interagir avec eux relève de la boîte de Pandore tant leurs réactions peuvent être imprévisibles. (...)
Le paria : Solitaire parce qu' indésirables : voilà le sort de ceux qu'on exclut impitoyablement de leurcommunautéd'origine -ou de toutes celles qu' ils croisent. Les raisons peuvent être multiples, souvent injustes et pas toujours rationnelles: déficience mentale ou physique, difformité ou mutation physique, tache de naissance, appartenance à une famille détestée ou maudite...Que ce soit par peur, superstition ou étroitesse d'esprit, le rejet de la différence est toujours omniprésent en 2037, la paranoïa vis-à-vis de la vermine ne faisant qu'empirer les choses. (...)
Il ne fait pas bon, par exemple, de naître avec un attribut rappelant vaguement la vermine dans unecommunautésurvivaliste ou humaniste... Le banni : Un peu mieux loti que le paria, le banni a commis une faute grave qui lui a valu l'exclusion permanente de sacommunautéd'origine. Sa vie solitaire prendra fin le jour où il trouvera unecommunautéoù s' intégrer. Plus facile à dire qu'à faire si lacommunautéd'origine était connue dans toute la région, si le banni a été marqué au fer rouge avant son exil, ou si lacommunautéd'origine était par ses moeurs trop éloigné des standards humains pour espérer le voir en intégrer une autre. Le survivant : On a tendance à l'oublier mais, dans un monde où les dangers mortels abondent, la solitude s' impose souvent d'elle-même. Survivant d'une catastrophe naturelle, rescapé d'une épidémie, miraculé ayant réchappé au massacre de sacommunauté, enfant séparé de sa tribu à cause d'une colonne de fourmis en guerre...Les drames pouvant pousser à l' isolement sont innombrables. Pour le meneur, les survivants sont une source de PNJs très intéressante : portant souvent les stigmates physiques ou mentaux des événements qu' ils ont subis, leur apparition face aux personnages peut servir d'élément générateur de tension et de dilemmes moraux (faire confiance au survivant? (...)« La solitude est relative. Tant que les enfants de Gaïa parcourront cette terre, je ne serai jamais seul. Tant que l'homme refusera de comprendre la voie, je le serai toujours. » - Chaeman. Loin des nuées dévastatrices de la horde, des constructions orgueilleuses du bâtisseur ou des structures ambitieuses de la ruche, le solitaire ne s'embarrasse guère d'effets spectaculaires et se présente comme le plus discret des totems primordiaux. Incarnant la survie dans son sens le plus brut et ...