Le Mythe de l'Ankou, une Réalité
Contient : risque (2)(...) A l'exception des âmes humaines, les principaux résidents du lieu sont les corbeaux et les chiens, sans oublier les énormes mouettes noires qui vivent au bord de l'océan. Ceci dit, cette première impression d'uniformité est vite démentie si le voyageur serisquea parcourir quelques kilomètres. Presque tous les sites importants de la Bretagne médiévale ont leur double ici, même si c'est une copie pervertie et déformée. (...)
Les humains assez fous pour désirer une audience avec lui n'ont qu'à murmurer son nom au plus noir d'une nuit sans lune. Il les entendra et viendra leur rendre visite au crépuscule suivant. Survivre à la discussionrisquede ne pas être une mince affaire... SERVITEURS : Dans beaucoup de paroisses bretonnes, on était persuadé que le premier mort de l'année devenait un Ankou - en gros, un adjoint du véritable Ankou, chargé de veiller à ce que le village fournisse bien sa quote-part d'âmes. (...)Ce que disent les légendes humaines : Avant toute chose, il faut savoir que l'Ankou est l'ouvrier de la mort (oberour ar maro en breton). Le dernier mort de l'année, dans chaque paroisse, devient l'Ankou de cette paroisse pour l'année suivante. On dépeint l'Ankou, tantôt comme un homme très grand et très maigre, les cheveux longs et blancs, la figure ombragée d'un large feutre ; tantôt sous la forme d'un squelette drapé d'un linceul, et dont la tête vire sans cesse au haut de la colonne vertébrale ...