Le Mythe de l'Ankou, une Réalité
Contient : survivre(...) Les humains assez fous pour désirer une audience avec lui n'ont qu'à murmurer son nom au plus noir d'une nuit sans lune. Il les entendra et viendra leur rendre visite au crépuscule suivant.Survivreà la discussion risque de ne pas être une mince affaire... SERVITEURS : Dans beaucoup de paroisses bretonnes, on était persuadé que le premier mort de l'année devenait un Ankou - en gros, un adjoint du véritable Ankou, chargé de veiller à ce que le village fournisse bien sa quote-part d'âmes. (...)Ce que disent les légendes humaines : Avant toute chose, il faut savoir que l'Ankou est l'ouvrier de la mort (oberour ar maro en breton). Le dernier mort de l'année, dans chaque paroisse, devient l'Ankou de cette paroisse pour l'année suivante. On dépeint l'Ankou, tantôt comme un homme très grand et très maigre, les cheveux longs et blancs, la figure ombragée d'un large feutre ; tantôt sous la forme d'un squelette drapé d'un linceul, et dont la tête vire sans cesse au haut de la colonne vertébrale ...