Le Mythe de l'Ankou, une Réalité
Contient : villages(...) Mais les arbres y sont noirs, et elle est hantée par des loups et d'autres choses qu'il ne fait pas bon de déranger. Il n'existe pas de grosse agglomération. En revanche, les bourgs, hameaux et autresvillagessont très nombreux. Aux alentours de presque toutes les communautés humaines se trouve un charnier, une sorte d'immense cimetière clos où les morts sont laissés à pourrir au milieu de pyramides de crânes et autres montagnes d'ossements. (...)Ce que disent les légendes humaines : Avant toute chose, il faut savoir que l'Ankou est l'ouvrier de la mort (oberour ar maro en breton). Le dernier mort de l'année, dans chaque paroisse, devient l'Ankou de cette paroisse pour l'année suivante. On dépeint l'Ankou, tantôt comme un homme très grand et très maigre, les cheveux longs et blancs, la figure ombragée d'un large feutre ; tantôt sous la forme d'un squelette drapé d'un linceul, et dont la tête vire sans cesse au haut de la colonne vertébrale ...