L'âge de la guerre - Ailen Beli
Pour apprécier pleinement ce récit, il est préférable de lire avant : Cromh le gardien du troupeau. Jamais le manteau de neige n'avait été aussi épais et jamais la neige si brillante. Les gardes emmitouflés dans de lourdes fourrures devaient plisser les yeux et masquer le soleil de leur main pour pouvoir à peine distinguer la silhouette de celui qui approchait. La longue cape qui le couvrait entièrement était si blanche qu'elle se confondait avec la neige. « Halte là ! » cria le premier garde ...Contient : armure (4)(...) Mais il n'y eut pas de charge, les hurlements se changèrent en cris de douleur et de surprise tandis que les guerriers se cachaient les yeux ou se retournaient. Ailen venait d'ouvrir sa cape, dévoilant unearmureaux ciselures complexes et un bouclier décoré, tout deux d'un argent si vif que leurs reflets, à la lumière du soleil et de la neige, étaient insupportables. (...)
Les ciselures qu'il portait représentaient les symboles de toutes les forces de la terre. Un nouveau choc assourdissant secoua le village, Ailen ne cilla pas alors qu'un morceau de sonarmuretombait au sol. Laëg porta deux autres coups et brisa deux autres morceaux de l'armure. Ailen releva doucement les yeux en même temps que son épée et un terrible combat s'engagea. Les coups de Laëg résonnaient si fort que le sol en tremblait et les attaques de Ailen étaient si nombreuses que le buste nu de son adversaire ne fut bientôt qu'une énorme plaie rouge de sang. (...)
Le forgeron s'appuya sur ses puissants bras mais n'eut pas la force de se relever. Ailen, quant à lui était maintenant nu, sonarmureéparpillée en pièces autour de lui. Il implora alors ses Dieux, et sous les yeux à peine remis, des guerriers du village, des runes noires commencèrent à se dessiner sur la surface de son corps d'albâtre. (...)