Cuachana et le chaudron de pierre
La silhouette du druide se découpait sur le ciel encore à peine auréolé de la lumière du couchant. Autour de lui d'autres hautes silhouettes se dressaient, les Ancêtres. Ceux dont le sang et la force coulent dans les veines de chaque membre du village des Trois Chants. S'ils avaient pour tous l'apparence de pierres, Cuachana les voyait tout autrement. Il pouvait admirer leur grandeur et leur prestance, il était celui qui leur parlait et bénéficiait de leur sagesse. - Un cavalier arrive, lui dirent ...Contient : colère (5)(...) Durant ce temps, Coogan avait affrété une barque et s'apprêtait à rejoindre l'île pour prendre sa récompense. Alors Cuachana enfonça ses doigts dans la pierre de l'île et usa de toute sacolère! Cettecolèrese transmit à l'île et éclata soudainement ! Dans un grondement intense, une puissante vague vint repousser la barque de Coogan qui se fracassa sur les récifs alors que lui-même était renvoyé sur la terre ferme ! Le tonnerre et la foudre s'abattirent de toutes parts, les vents sifflants commencèrent à balayer la surface de l'île. (...)
Puis, dans un craquement sinistre, la terre s'ouvrit sous le chaudron pour vomir un jet de lave incandescente qui recouvrit le chaudron à jamais. Désormais, celui-ci était lié à l'île et nul n'aurait pu le soulever sans soulever l'île avec ! Lacolèrede Cuachana avait tant impressionné Coogan qu'il enfourcha son cheval pour s'enfuir le plus loin possible. (...)
Son clan fut par la suite banni du village des Trois Chants pour payer les méfaits de Coogan. Aujourd'hui encore lacolèrede Cuachana protège notre île sacrée. - Où est donc le cavalier qui devait venir ? Demanda Amargein incrédule. (...)
Heureusement, il n'a pas eut ce qu'il cherchait, le village est sauf. - Je te demande de me pardonner d'avoir prêché la prudence là où lacolèreet la force s'imposaient, dit tristement Amargein. Ne t'excuse pas. La faute vient de mon manque de confiance en la puissance des Dieux. (...)