Chapitre V – Jeu de Dupes
sur Pénombre au format (32 Ko)
L'hiver était bien avancé lorsque nous revînmes des terres du Clan de la Licorne et les mois qui suivirent furent relativement calmes. Le vieux cheval Xian était resté sur les terres ou il avait vu le jour et un messager nous rattrapa quelques jours après notre départ pour nous dire qu'il était mort paisiblement durant son sommeil. Le fidèle destrier avait servi son maitre jusqu'à la mort de celui-ci et même au delà. Lorsque nous fîmes part de son décès et des résultats de notre enquête à Doji ...Contient : cheval (6)Chapitre V - Jeu de Dupes L'hiver était bien avancé lorsque nous revînmes des terres du Clan de la Licorne et les mois qui suivirent furent relativement calmes. Le vieuxchevalXian était resté sur les terres ou il avait vu le jour et un messager nous rattrapa quelques jours après notre départ pour nous dire qu'il était mort paisiblement durant son sommeil. (...)
Lorsque nous fîmes part de son décès et des résultats de notre enquête à Doji Satsume-sama, il fit élever un petit mémorial à la mémoire duchevalqui aurait pu en remontrer en matière de loyauté à plus d'un samurai de ma connaissance. Kitsuki Genji-sama fit appel à nous pour deux affaires mineures mais il semblait préférer oeuvrer seul la plupart du temps. (...)
Hakka-san et Daisuke-san étaient tout aussi critiques et Hakka-san se laissa même aller à improviser un petit haïku humoristique au sujet de l'épreuve 'de chasse' dans laquelle plusieurs samurai lourdement armés dans un enclos pourchassaient àchevalun pauvre petit porcelet et le lardaient de flèches. J'avoue que son petit poème m'obligea à faire de grands efforts pour ne pas rire ouvertement tant il montrait bien le ridicule de cette 'démonstration'. (...)
Les autres épreuves étaient de nature plus classique et attiraient les cris d'excitation de la foule : lutte en armure, maniement du boken, affrontement àchevalavec tentatives de prise sur l'adversaire pour le jeter à bas de sa monture. Hakka-san et Daisuke-san étaient assez excités eux-mêmes pour participer à l'épreuve de boken dans laquelle on demandait aux candidats de frapper successivement des coups de plus en plus précis sur le corps du maitre d'armes : le torse, puis le bras ou la jambe et enfin la tête. (...)
De même, déclara Hakka, que les réactions exagérément excessives d'Akodo Ikare. Nous avions été joués depuis le début. Ikare déboula à dos dechevalsuivi par une escouade de bushi et se précipita hors de la ville. Daidoji Handen et ses yojimbo, visiblement au courant de ses intentions, le suivaient de près. Nous fîmes de même malgré les piaillements de Kakera qui n'était jamais montée àcheval. Devant le monastère, Ikare ordonna aux moines de sortir et se mit à les admonester très sérieusement, hurlant, menaçant, tempêtant. (...)