Organisation : Les Psycholunes
sur Souffre Jour au format (3.3 Mo)
Contient : membres (5)(...) Alors que certains barons s'offrent à prix d'or les services d'un contre-assassin de Lorgol pour assurer leur sécurité, d'autres plus subtils s'attachent les services d'un Eïdelios ou plus sûrement d'un Seleneïde issu du Collège de Puisame, capable d'apaiser l'esprit de ses vassaux turbulents, de révéler les traîtres et les envieux trop dangereux, ou de découvrir les faiblesses psychologiques d'un ennemi. D'autres sociétés se créèrent dans les années qui suivirent, sous l'inspiration demembresde ce collège, mais dont les motivations et les occupations s'en éloignaient quelque peu, certaines ne sont toujours que des sectes moribondes, d'autres sont devenues des institutions reconnues : ainsi de l'Ordre des Clairs Chevaliers de l'Astre, qui furent parmi les premiers à pratiquer l'escrime proprement dite et contribuèrent au développement des armes d'estoc (rapière, fleuret, etc. (...)
) ; de la Confrérie des Pèlerins de Nulle-Part, une petite poignée d'utopistes pacifistes sillonnant l'Harmonde pour prêcher l'abolition des Royaumes et des frontières ; de la secte étrange des Fiers Servants de Nature, qui prône la suprématie de l'inné et rejette tout apprentissage actif, secte ennemie de celle des Adeptes de la Théorie Absolue et Universelle, qui rejettent l'idée de famille et de sentiments au profit de l'unique relation maître élève ; de la Société des Amoureux de Science dont lesmembrescollectionnent les ouvrages scientifiques mais uniquement ceux dont ils ne comprennent rien ; et tant d'autres encore. (...)
Bien sûr, plusieurs Harmonistes, principalement les joueurs de cistre, de flûte et de harpe, trouvèrent dans le Collège de Puisame un lieu de rencontre, voire même un refuge dans lequel perfectionner leur art. Ils influencèrent les recherches desmembresdu Collège et marquèrent de leur vision des choses toute la philosophie de Puisame et les archives du Collège doivent en conserver trace. (...)
Grâce à la magie du Pollen, le Souffre-Jour resta toujours secret, et tandis que des psycholunes se succédaient au chevet de l'enfant solaire, la plupart desmembresde cette confrérie ignoraient la nature du Collège mais prodiguaient leurs talents à travers les Royaumes Crépusculaires, soignant les esprits troublés tout en perpétuant une Tradition occulte liée à l'existence de Diurne, une Tradition confuse, mêlant les anciennes vérités aux mensonges répandus pendant la lutte entre Armador et Luciel. (...)
Son apparence est singulière : elle est très grande mais bien moins large que l'ogresse moyenne, elle en paraît ainsi presque fine, mais sesmembresont une force surnaturelle qui soutient ses talents guerriers. Elle n'a pas la rigidité cadavérique d'une goule mais ses ongles sont devenus des griffes noires et ses dents sont acérées. (...)Une Histoire des psycholunes : Les origines : " En 1050, une jeune Itinérante de Préceptorale, Héliame de Douceîruine, visite une chapelle de son domaine familial, le petit fief de son père, le Vicaire Oldrof-le- Vieil. Une superstition locale veut que dans cette chapelle, à midi au plein coeur de l'été, quiconque se regarde dans un miroir cerclé d'ivoire placé entre deux bougie y voit apparaître l'âme soeur qui lui est destinée. Héliame, maudissant son tempérament romantique ...