Genèse
sur Vermine au format (34 Ko)
Prenons un peu d'altitude et observons notre Terre, assis sur un nuage, comme des enfants silencieux contemplant une ruche. Que voyons-nous ? Des villes tentaculaires, des marées humaines déferlant dans les rues, des pays industrialisés lancés dans une course éperdue vers le progrès, la technologie, le chimique, le virtuel... Un monde recouvert de métal, de toxiques, de machines. Un monde où l'homme grouille, triomphant, hissé au sommet de la chaîne alimentaire par la force de ses inventions. Un monde ...Contient : communautés (4)(...) Les zones de conflit se multiplient aux frontières des états déchirés, et les armes bactériologiques déciment des centaines de milliers de personnes sans qu'aucun organisme international ne soit capable d'intervenir. Les premièrescommunautésde radicaux se barricadent derrière les murs de complexes militaires, investis de force, ou d'usines de conditionnement censées assurer quelques mois de survie alimentaire. (...)
Privée des fondements de sa civilisation, l'humanité se voit contrainte de redécouvrir les lois élémentaires de la survie. Descommunautésse forment, des convois de nomades s'organisent, des survivants se fédèrent autour de bâtiments fortifiés, de centrales électriques ou de points d'eau pourvus de filtres. (...)
La majorité des hommes reste soudée par une terreur et une haine viscérales de la vermine, mais de nouveaux courants de pensée peu à peu gagnent du terrain au sein descommunautésreconstituées. Des groupes de chasseurs se forment, armés de trouvailles meurtrières puisées dans des stocks militaires abandonnés. (...)
Les terroristes écologiques multiplient les assauts contre les forteresses de métal et les dernières usines en activité. De nombreusescommunautésse fédèrent autour de valeurs aussi radicales que la destruction de la vermine, la célébration du réveil de la Terre, l'avènement d'un nouveau cycle, la vénération païenne des araignées ou des cafards... 2037... Que reste-t-il, de notre monde à l'agonie ? (...)