Genèse
sur Vermine au format (34 Ko)
Prenons un peu d'altitude et observons notre Terre, assis sur un nuage, comme des enfants silencieux contemplant une ruche. Que voyons-nous ? Des villes tentaculaires, des marées humaines déferlant dans les rues, des pays industrialisés lancés dans une course éperdue vers le progrès, la technologie, le chimique, le virtuel... Un monde recouvert de métal, de toxiques, de machines. Un monde où l'homme grouille, triomphant, hissé au sommet de la chaîne alimentaire par la force de ses inventions. Un monde ...Contient : insectes (2)(...) L'Homme, simples témoin des remous de surface, mais dont l'ennemi salvateur s'éveille déjà, dans les ombres des profondeurs... Pour combattre la tumeur humaine, les anticorps les plus appropriés sont également les plus insidieux.Insectes, araignées, rats, moustiques, cafards, propagateurs de germes, parasites des corps chauds, nuisibles rampants aux glandes empoisonnées... Les créatures prolifèrent, les microbes se répandent, les venins gagnent en virulence, et toute cette vermine que l'homme s'efforce de détruire, au nom d'une conception de l'hygiène doublée d'une phobie séculaire, devient l'instrument de la réaction allergique de la Terre. (...)
L'hécatombe se poursuit, les victimes de la folie des hommes s'ajoutent à celles du fléau de la vermine, et le monde morcelé plonge dans le chaos... Les morts s'accumulent par dizaines de milliers, victimes des épidémies et de la contamination par l'eau, la viande bovine et les piqûres d'insectes. Face au danger, les hommes paniquent, comme ces fourmis qu'un coup de pied suffit à faire courir en tous sens. (...)