La religion, les dieux et les esprits
Contient : silence (3)(...) Avec les autres ari'i de sa chefferie, il entra sur l'esplanade. Une pierre dressée indiquait la place de chacun d'entre eux sur le temple en plein air. Lesilenceétait le plus complet. Les prêtres, les Tahu'a pure, se tenaient entre les chefs et l'autel à trois étages (l'ahu) où se trouvaient les statuettes qu'allaient bientôt investir les dieux. (...)
Sur le mur d'enceinte du marae étaient assis les hommes trop communs pour être acceptés sur le marae. Tous se taisaient de peur de briser le tabou dusilenceimposé par une telle cérémonie de convocation des dieux. Violer le tabou reviendrait à se condamner à mort: tous se jetteraient sur le contrevenant afin de le sacrifier pour calmer le courroux du dieu ainsi offensé. (...)
Cette cérémonie est précédée d'une période de trois jours durant laquelle de nombreux tabous et obligations sont décrétés. Unsilenceabsolu doit être respecté, même par les animaux dont les propriétaires sont tenus responsables des troubles qu'ils pourraient causer (ils peuvent même être sacrifiés). (...)Cet article pour Légendes Tahitiennes s'attache à la desciption de la religion des tahitiens des temps anciens. Pour la première fois de sa vie, Paraita assistait à une cérémonie sur le marae. Avec les autres ari'i de sa chefferie, il entra sur l'esplanade. Une pierre dressée indiquait la place de chacun d'entre eux sur le temple en plein air. Le silence était le plus complet. Les prêtres, les Tahu'a pure, se tenaient entre les chefs et l'autel à trois étages (l'ahu) où se trouvaient les statuettes ...