Le Mystère de l'abbaye
sur Arnheim
Contient : paroi(...) Les marches étaient encore plus glissantes que celles de l'escalier de la cave, et leur hauteur inhabituelle et inégale rendait la progression du moine très difficile. Appuyé à uneparoid'une main, tenant sa torche dans l'autre, le valeureux bénédictin progressait avec peine. Après un laps de temps plus court qu'il ne l'avait prévu, cependant, Torradan commença à distinguer le bas des marches. (...)En cette veille de Noël 1226, la neige était tombée en abondance sur Inverness et s'était accumulée sur les toits de l'abbaye de Saint André. Depuis deux bons mois, les moines avaient troqué leurs traditionnelles sandales contre des chausses rembourrées de laine, bien plus confortables et surtout bien plus chaudes. Les heures passées dans le scriptorium ou dans le froid de l'église, sans bouger de son siège, étaient assez éprouvantes et malgré l'approche de la grande messe de minuit, les esprits ...