Ciel et Terre
sur Chaodisiaque au format
Le maître du vent. Je m'appelle Ciel Noir. Je ne suis qu'un homme. Le sang qui coule dans mes veines n'est pas celui des dieux, ni celui des dragons, il me permet juste d'animer ce corps, de pousser cette charrue qui creuse son sillon pour m'offrir de quoi me faire vivre, de parler, et parfois, faire naître un sourire sur le visage de ma femme. Ce village est petit, si petit qu'il ne porte pas de nom, à peine une centaine de paysans l'animent, survivant avec moi, leurs âmes revêtues ...Contient : pattes (4)(...) La lumière pâle du jour entre dans la pièce et découpe la silhouette trop familière du Héraut : un mètre quatre vingt, bien que mince, son armure ancienne fait penser étrangement à la carapace d'un insecte, un mille-pattes. Son visage est caché derrière un masque étrange : sans yeux, juste un amas de tentacules qui pendent et tombent jusque devant son menton. (...)
Je dépasse OEil Vert. Puis la chose sort du brouillard dans un cliquetis, un loup gris caparaçonné à huitpattes, aux yeux rouges. Il n'y a pas un aboiement, pas un grognement, juste ce cliquetis frénétique qui s'interrompt une fraction de seconde, et reprend lorsque j'entends quelque chose se déchirer, et OEil Vert hurler. (...)
La même présence qu'Aube Grise lorsqu'elle veillait lorsque Brin d'Herbe était malade. Non loin d'elle, une créature étrange, siège à quatrepattes, un plateau de nourriture fumante posée sur un dos recouvert d'une laque bleue. - Votre repas. (...)
La bête se traîne humblement jusqu'à moi. Je me nourris d'un repas délicieux autant qu'étrange, de petit lapin à sixpattesailés dont le goût m'évoque celui du poulet. Aewyll se fait toute petite, me rappelle un souvenir d'une petite fille que j'ai connu étant gosse, morte d'une fièvre. (...)