Ciel et Terre
sur Chaodisiaque au format
Le maître du vent. Je m'appelle Ciel Noir. Je ne suis qu'un homme. Le sang qui coule dans mes veines n'est pas celui des dieux, ni celui des dragons, il me permet juste d'animer ce corps, de pousser cette charrue qui creuse son sillon pour m'offrir de quoi me faire vivre, de parler, et parfois, faire naître un sourire sur le visage de ma femme. Ce village est petit, si petit qu'il ne porte pas de nom, à peine une centaine de paysans l'animent, survivant avec moi, leurs âmes revêtues ...Contient : serviteurs (2)(...) Le pire, le Beau Peuple, les grands ouragans et les tribus barbares, il les tient à distance, dans les failles où au delà des frontières de la nation, mais les brigands, les bêtes, ceux-là, il se contente d'envoyer cesserviteursà leurs trousses et la plupart du temps, cela suffit. Seulement, la limite entre voyageurs et brigands est parfois indistincte, et toutes les bêtes ne sont pas si faciles que cela à chasser, et c'est essentiellement à nous de gérer ces problèmes. (...)
Quelques lampes à huiles éteintes sont censées éclairer les lieux qui autrement seraient plongés dans l'obscurité sans la lumière de mon anima. J'arrive au sommet de l'escalier qui donne sur un croisement de couloir, et tombe sur deuxserviteurs, deux hommes d'une quarantaine d'années, l'un brun, l'autre roux. Lorsqu'ils m'aperçoivent, ils poussent des hurlements dans un dialecte que j'ignore. (...)