Gladiateurs
sur Editions Icare au format (11.5 Mo)
Contient : rangs (4)(...) III- Etre gladiateur : Loin d'être enviable, la condition de gladiateur est avant tout celle d'esclave. En effet la grande majorité des hommes qui périssent dans l'arène est issue desrangsdes prisonniers de guerre, des criminels et des esclaves peu chanceux. Leur vie ne leur appartient pas et sera sacrifiée pour la jouissance des citoyens. (...)
Depuis la révolte de Spartacus et sa victoire écrasante sur la Centurion de vétérans envoyés pour le mater, l'armée romaine sait combien ces esclaves constituent de redoutables soldats, et la section secrète ne s'est pas privée pour aller se servir dans leursrangs. Il faut dire que ces combattants ont souvent l'image du candidat idéal : ces guerriers esclaves, généralement sans famille, sont prompts à suivre quiconque leur promettrait la liberté, et peuvent alors se montrer d'une fidélité indéfectible envers ceux qui leur offrent une seconde chance. (...)
Ils ont déjà goûté au danger, ont déjà affronté la mort, ont déjà tué de leurs propres mains ;; il est rarissime qu'un gladiateur, abordé par un Décurion qui souhaite le recruter, refuse l'opportunité qui lui est donnée. La plupart du temps, les gladiateurs rejoignent lesrangsdes Bellatores, où ils apportent leur propre science du combat et de la tactique, généralement très éloignée de celle des soldats de métier. (...)
Cela signifie qu'il lui devient très difficile d'attaquer, mais également de parer les coups du Rétiaire. A noter que les anciens rétiaires qui ont rejoint lesrangsde la Praetoria conservent cette technique, mais qu'ils utilisent généralement une stola, large bande de tissu drapée ou jetée sur l'épaule et coincée dans la ceinture de la tunique, qui permet les mêmes effets. (...)I- Origine des combats de Gladiateurs : Les combats de gladiateurs trouvent leurs origines chez les Étrusques. Évolution sociétale substituant le sacrifice humain de prisonniers de guerre lors des funérailles de notables, ces combats sont, à l'origine, destinés à honorer la mémoire d'un mort. À partir du troisième siècle avant JC, ces combats entrent à Rome et deviennent progressivement des spectacles publics s'éloignant de leur but premier de commémoration funéraire. Avec l'avènement ...