Liber Tolosa - Les cathares
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Contient : clergé (3)(...) Ce consolamentum est à la fois baptême pour les novices, marquant leur entrée dans la vie religieuse et une extrême-onction pour le salut des mourants. Il est aussi utilisé pour l'ordination des membres duclergé: les Bons òmes ou Bons Hommes. Administré par un autre Bon Homme ou Bonne Femme (les termes Parfait ou Parfaite seront plus tard employés par les Inquisiteurs), il consiste en une présentation du Nouveau Testament, une lecture de l'Evangile selon saint Jean, des récitations de prières (Pater, Bénédicité et Adoremus). (...)
- La religion cathare admettait l'égalité des sexes, les femmes faisaient partie des assemblées et avaient droit de vote au chapitre. Leclergécathare : Les cathares doivent suivre à la lettre les principes évangéliques - en particulier la non-violence - et refusent la justice séculière. (...)
La ville sera pillée et dévastée en avril 1204... Et le pape, fort marri, se concentre alors contre l'hérésie cathare et nomme Arnaud Amaury, abbé de Cîteaux, à la tête des légats. Ils s'attaquent alors aux prélats et entament une épuration duclergécatholique laxiste. En 1205, l'évêque de Toulouse, Raymond de Rabastens, est déposé pour simonie par les légats Pierre de Castelnau et Raoul de Fontfroide. (...)Les cathares : Ce terme, inventé par Eckbert de Schönau en 1163 vient du grec katharos, qui signifie « pur ». C'est sous ce nom que l'on désigne la communauté hérétique de croyants qui se sont répandus dans le Languedoc aux 12ème et 13ème siècles. Le catharisme est issu d'une pensée dualiste du 3ème siècle de notre ère. Manès (aux alentours de 240), reprenant les enseignements du Perse Zarathoustra (7ème siècle avant notre ère), prêchait un ensemble de croyances au sein desquelles un dieu ...