Le making of de Paris, Ombres et Lumières
sur Les Ecuries d’Augias au format (1.6 Mo)
Contient : auteurs (7)(...) Le problème d'une ville comme Paris est qu'elle est immense. On accouche d'une encyclopédie qui perdrait ausi sûrement les lecteurs que lesauteurseux-mêmes. Pour relier les informations de ces 208 pages, il fallait trouver des lignes directrices et trouver un angle d'approche. (...)
Aux Ecuries, il assume souvent la fonction de chef du projet car il garantit la cohérence de l'ensemble, non seulement au niveau des textes, mais aussi au niveau de la « patte » graphique. - D'autresauteursou concepteurs en renfort, ici Raphaël Andere, Christophe Chaudier et Julien Clément. Julien a conçu la partie « éléments de la vie quotidienne », totalement indépendante du reste des textes. (...)
Cette écriture collégiale est peu pratique : multiples renvois du même texte avec des tonnes de commentaires (on aurait dit un projet de loi en plein désaccord entre sénateurs et députés), coups de téléphone interminables s'achevant par une crampe de l'avant-bras quand il faut déterminer quels PNJ sont élus en dernière semaine et quel apport fictif peut être - ou pas - tolérable. etc. Cette écriture collégiale est une réussite quand elle réunit desauteursaux attentes diférentes mais conciliables, ici le côté « je joue avec mes persos historiques » (çà, c'est moi) et l'autre versant « je crée un perso pour qu'il soit conforme à l'idée que je me fais d'un perso de jeu de rôle » (çà, c'est Raph, j'attends les représailles). (...)
CRIMES touche un public de trentenaires qui accepteraient mal des approximations avec la langue de Proust et de Maupassant, c'est aussi l'image que lesauteursdonnent de leur travail mais aussi de leur loisir. Les coquilles de l'ECRAN ont donné de longues séances de flagellation dans l'atelier et nous souhaitons ne pas réitérer les mêmes erreurs. Quant à la typographie, on reproche souvent l'absence de rigueur desauteurset maquettistes du milieu à ce sujet. C'est pourtant un gage de cohérence de l'ouvrage que de retrouver toujours les mêmes niveaux de titre, les mêmes codes, d'éviter pour le confort de l'oeil les lignes isolées en début et en fin de page, de ne pas trouver une ponctuation en début de ligne, et j'en passe... Quitte à choquer, je suis persuadé qu'on n'a plus droit à l'amateurisme dans ce domaine, qu'il faut abandonner l'habitude de sacrifier la forme sur l'autel du contenu des textes. (...)
Mais certains MJ franchissent la frontière et quelques uns sont passés dans le côté obscur de la ML voir même sont devenusauteurs(ainsi va l'auteur de MON MEILLEUR ENNEMI). Et ils sont encore vivants, je vous jure ! En tant qu'auteurségocentriques, on a grandement besoin de retours sur ce que l'on fait et d'une façon générale, on n'en a jamais assez. L'édition d'un jeu de rôle ne permet pas un retour sur investisement dans des termes purement monétaires : on le fait pour la passion, l'art, la gloire, euh, je m'égare... On le fait parce qu'on a l'impression de rencontrer un public donné mais en aucun cas pour d'illusoires bénéfices pécuniaires, rapidement réinvestis dans les projets suivants. (...)[LE MAKING OF] Ce making of a été écrit pour vous permettre d'appréhender la conception d'un supplément de jeux de rôles. Nous avons pris pour exemple la conception de PARIS, OMBRES ET LUMIÈRES. La genèse du projet : L'idée de départ : Le livre de base de CRIMES ne faisait qu'effleurer la capitale. Une grande partie du « roman » et des scénarios s'y déroulaient, sans que la géographie de la ville ne soit révélée. Il était donc difficile pour un meneur de créer ...