Punjar, le joyau terni
sur Les Editions sans Détour au format (2.1 Mo)
Contient : argent (9)(...) Ces miséreux possèdent rarement plus d'une ou deux pièces de cuivre rognées, bien que les plus chanceux aient parfois une petite cachette où, tels des écureuils, ils accumulent quelques poignées d'entre elles et même, parfois, une pièce d'argent. Tout le monde, homme, femme, enfant, porte un couteau ou un poignard - du tranchet rudimentaire confectionné à partir d'un vieux clou aplati à la lame courbe soigneusement affûtée qui sert à vider le poisson (et affectueusement appelée « l'étripeur »). (...)
Les agents de la Guide portent des épées courtes et des masselottes ; il est d'ailleurs d'usage de traiter les hommes et les femmes serrés dans des armures de cuir bien graissées et cloutées d'argentavec un certain respect mêlé d'effroi. Voici une brève liste de quelques lieux intéressants et des personnalités qui y sont associées : Le Trou noir : irrigué par un mince filet d'eau de vidange et parfois rempli par les trombes apportées par les tempêtes, le Trou noir est un bassin fétide, aux eaux sombres, qui se situe dans le coin nord-est du quartier. (...)
Ceux qui manquent à y remédier ou qui s'embrouillent avec des usuriers finissent toujours du mauvais côté du manche. Les réguliers du Souk n'entretiennent aucune illusion à propos de l'argentperdu mais encouragent les thugs qu'ils engagent à « extraire l'or du sang » des délinquants. (...)
Tous les jours de l'année, le Souk est un tumulte assourdissant d'aboyeurs déments, de mercenaires exotiques cherchant un emploi, de filou proposant des jeux d'argentet des loteries, de jongleurs, de ménestrels, de vagabonds mendiant une piécette, de colporteurs qui proposent de la petite bière et un assortiment douteux de « nourriture à emporter ». (...)
Chaque nuit, le quartier est plein de marins en bordée, de seigneurs-marchands entourés de soudards et de prêtres-mages, de mercenaires avinés qui célèbrent leurs dernières victoires et de pauvres hères qui viennent dépenser unargentdurement gagné. Les nobles et leur suite sont des visiteurs réguliers, engoncés dans des capes anonymes et des masques qui dissimulent leurs identité. (...)
Dans le passé, ces renégats étaient impitoyablement écrasés par la Guilde mais, alors que la classe marchande s'enrichit doucement (et avec l'argentvient le pouvoir), l'hégémonie des Voleurs est rapidement remise en question. Le marché aux dieux : en remontant le long des quais encombré des la Place du Commerce et en passant les camelots de la Rue de la Chance, le visiteur peut enfin trouver un miracle, l'absolution ou juste une chose dans laquelle croire, le tout pour une poignée de pièces de cuivre. (...)
La première est la plus évidente : une paire de hauts portails verrouillés, moulés dans un métal inconnu et rivetés d'argent. Les portails sont fermés par cinq serrures, installées aux sommets d'un pentacle occupant le centre du poecile. (...)
La troisième entrée est seulement connue de quelques personnes : un tunnel étroit taillé dans le flanc de la falaise. Fermé par une simple grille enargenten forme d'énorme araignée aux chélicères effrayantes, le tunnel semble courir directement à la tour, bien que, à cette date, aucun explorateur ayant bravé ses ténèbres n'en soit jamais revenu. (...)
Elam fait des incursions nocturnes dans les pires coins de Punjar, où il fréquente des maisons de mauvaise vie et des tavernes bruyantes, s'attirant régulièrement des ennuis - jamais assez ennuyeux, d'ailleurs, pour que l'argentne suffise pas à tout arranger. Récemment, Elam a découvert une amulette à vendre chez un inquiétant prêteur sur gage du Souk. (...)Bienvenue à Punjar ... Où que l'on voyage à travers tout le monde connu, nulle cité n'est plus mal famée, plus décadente ou plus mortelle que Punjar. C'est une triste collection, posée sur le sable de la côte, de taudis labyrinthiques, de ruelles enchevêtrées, de murs lépreux et d'échoppes pleines de rats. Les quartiers surpeuplés de cette cité ont produit quelques-uns des pires malfrats et des plus horribles coquins qui ont jamais régné sur les innombrables trônes du nord. Noircie par le ...