Punjar, le joyau terni
sur Les Editions sans Détour au format (2.1 Mo)
Contient : survivre (2)(...) Ces structures éphémères peuvent mourir et fleurir en l'espace d'une nuit et rendent la navigation dans le quartier frustrante au mieux, mortelle au pire - ce qui était une allée vide la veille se transforme en un campement dense ; et nombreux sont ceux qui, fuyant l'un des prédateurs de la Boucane, se retrouvent dans un cul-de-sac mortel quand ils pensaient trouver un moyen de s'enfuir. La vie dans la Boucane est souvent courte et désespérée. Ceux qui parviennent àsurvivredans cet environnement cruel se blindent contre toutes formes de faiblesses. L'honneur est un luxe que bien peu peuvent s'offrir, les bonnes manières rien de plus qu'un vernis craquelé et les amabilités dissimulent bien mal l'égoïsme. (...)
On dit que la Flèche est plus vieille que Punjar elle-même - ce ne serait sans doute pas une raison particulière pour attirer l'attention (après tout, les merveilles elfiques et naines peuvent largementsurvivreà la moindre oeuvre des hommes) si la Flèche n'était pas une si curieuse construction : découpée dans un seul et unique bloc d'obsidienne, les trente mètres de la tour ne présentent aucune trace de ciseau ou de burin, aucune trace de façonnage artisanal. (...)Bienvenue à Punjar ... Où que l'on voyage à travers tout le monde connu, nulle cité n'est plus mal famée, plus décadente ou plus mortelle que Punjar. C'est une triste collection, posée sur le sable de la côte, de taudis labyrinthiques, de ruelles enchevêtrées, de murs lépreux et d'échoppes pleines de rats. Les quartiers surpeuplés de cette cité ont produit quelques-uns des pires malfrats et des plus horribles coquins qui ont jamais régné sur les innombrables trônes du nord. Noircie par le ...