Capharnaüm : l'héritage des dragons
sur Le Ludiste
Contient : risque (3)(...) Il faut dire que les Agalenthéens, Saabi et Shiradim finissent par être tout aussi intéressants que les romains, juifs et tawwareq de la bonne vieille antiquité. Et puis on évite lerisquedu joueur lourdingue qui reprend son meneur toutes les cinq minutes parce qu'il a lu un « Que sais-je ? (...)
Des nations Escartes occidentales aux grandes familles Saabi héritières des prophètes en passant par les tribus monothéistes, les peaux à endosser sont fichtrement variées. Comme les règles permettent de créer à peu prés n'importe quel personnage, on nerisquepas trop les doublons. C'est plutôt une bonne chose non ? Ouais, jusqu'au jour de la première partie où le pauvre meneur réalise qu'il va devoir réunir cette drôle de compagnie. (...)
Ce que le jeu perd -un peu- en lisibilité à cause de certaines polices de titres, il le gagne en ambiance et en esthétique. Les illustrations sont somptueuses, et le cahier couleur à lui seulrisquede provoquer quelques trainées de bave malvenues sur vos tables de jeu. Quelques coquilles ponctuent le texte sans jamais géner la compréhension, et sont finalement plus amusantes qu'énervantes. (...)Le studio Deadcrows, vous connaissez ? Il s'agit d'une bande d'auteurs, pour l'instant à l'origine d'Amnesya 2k51, un jeu d'anticipation sombre et violent, déconseillé aux âmes sensibles. L'an dernier, on apprenait que cette bande de furieux s'alliait aux gens du 7e Cercle pour sortir un univers nommé Capharnaüm. Avec une telle association de goths en puissance et de fans d'univers glauques et décalés, on s'attendait à du noir, du suintant, du décadent aux ongles sales ... Perdu ! Le jeu qui vient ...