Campagne du Vieux Royaume : Bourg-Preux
sur La Cour d'Obéron au format (295 Ko)
"Je ne scays reculer." Devise de la Marche Franche. "Depuis la ville haute, on peut apercevoir les teintes rouille prises par les bois, les grandes flaques claires sur les chemins. Une brume épaisse stagne matin et soir sur le Lac de Croquerive, dont émerge, fantomatique, le dôme du Temple de la Vieille Déesse. Au sommet de la ville haute, des nuées de corbeaux voltigent en croassant autour des fortifications ...Contient : statue (11)(...) Derrière un autel de pierre noire muni de rigoles (qui est en fait une table de dissection dont les prêtres se servent pour vider les corps des morts qu'ils embaument), lastatuedu Desséché se dresse dans une niche étroite, sommée de la Faux ébréchée qui est son emblème. (...)
Le premier est un petit temple élégant, aux colonnes élancées, ouvert à tous les vents. Au centre, au milieu d'un bassin où chuchote une source limpide, se dresse lastatuede la Déesse Douce. Il s'agit d'une toute jeune fille, infiniment gracieuse, aux traits peut-être elfiques. (...)
On la franchit par une passerelle de fer, qui mène au choeur du sanctuaire. Un autel de pierre, sculpté en forme d'enclume, est dominé par lastatuedu Dieu, un Nain massif appuyé sur un marteau ; il porte un grand tablier de mailles, des bracelets de force gravés de runes de puissance, sa barbe est tressée et son oeil gauche est scellé par trois anneaux. Derrière l'autel et lastatue, un grand étang souterrain se perd dans les profondeurs de la caverne. La fosse à feu fournit un éclairage rougeoyant et mystérieux à toute la caverne, qui se mêle sur le plafond aux reflets aquatiques de l'étang. (...)
Deux ponts de bois y conduisent, depuis la Rue de la Bataille et la Rue du Pavois. La grande nef du Temple contient lastatuede la Vieille Déesse : perchée sur un piédestal de marbre usé, il s'agit d'unestatuede pierre grise, représentant la déesse assise, les mains posées sur les genoux. Une chouette ébouriffée semble somnoler sur son épaule gauche. (...)
Dans la journée, un rayon de clarté oblique vient caresser l'idole depuis l'ouverture du sommet du dôme. Lastatuedisparaît à moitié sous des voiles et des châles en étoffes précieuses accumulées sur ses épaules. (...)
Celui de Gilliomer représente un elfe au visage aiguisé et au sourire mystérieux, vêtu de riches atours cérémoniels, les deux mains croisées sur un livre posé sur sa poitrine. Unestatuede lévrier élancé semble dormir aux pieds du gisant d'Ossirian ; celle d'un cygne semble veiller aux pieds du gisant de Gilliomer. (...)
Sa porte de bronze, ornée de quartiers lunaires, est verte de corrosion et reste entrouverte, coincée par le jeu du dallage du seuil et les ordures. A l'intérieur, la niche qui recevait lastatuede la déesse au-dessus de l'autel est vide : lastatue, mutilée et couverte de crottes de pigeon, est posée au milieu de la nef, entre diverses gouttières. Elle représente une jolie jeune fille, le visage déformé par un rire hystérique. (...)
Les portes du Temple sont toujours ouvertes de jour : dans la nef, des trépieds monumentaux supportent sept foyers où brûlent des bois aromatiques, de jour comme de nuit. Une grandestatuedu Roi-Dieu Leodegar en armure, intégralement dorée à la feuille d'or, semble prier, les mains jointes et les yeux clos. (...)