Les Apôtres du Mal
sur Les Ecuries d’Augias au format (10.6 Mo)
Contient : autel (6)(...) J'espérais trouver des calices ou d'autres reliques sur place, mais l'endroit est vide. C'est au moment où je fouillais derrière l'autelque l'autre est apparu. Sur leur discussion : - Il m'a dit ça, comme ça, de mémoire : « Je sais qui tu es, mais sais-tu qui je suis ? (...)
On sent encore l'odeur du bois brûlé. L'endroit pue la mort. Arrivés au bout de l'allée, les PJ constatent que l'autela disparu. Il ne demeure qu'une empreinte rectangulaire sur le sol, entourée d'une suie noire. (...)
Dans l'aile est, l'archange Saint Michel transperce l'oeil du Malin à l'aide de sa lance. Pourtant, il semble avoir ici perdu la bataille : le Mal a vaincu. Derrière l'autel, quelques marches descendent sous la surface du sol vers les cryptes, comme il est de coutume dans certains édifices religieux. (...)
mais délivre-nous du mal Cette dernière pièce paraît beaucoup plus spacieuse. Des tentures rouge sang recouvrent les murs rocailleux, et unautel(sûrement celui disparu de l'église) trône en son centre. Six personnes se trouvent là : Un vieil homme aux longs cheveux blancs, à la barbe tressée et à la peau atrocement brûlée (Arius) est assis sur un trône. (...)
Un homme énorme et repoussant se tient debout à leur gauche, en contrebas (ces trônes sont surélevés, en haut de trois marches, ce qui permet aux PJ de voir l'ensemble de la scène). Il s'agit de Marcus. Une femme nue est ligotée sur l'autel. Il s'agit de Lihi, cette fois enlevée pour de bon. Un géant se tient à côté d'elle, sur sa gauche, les bras croisés : un casque de métal rouillé en forme de pyramide recouvre sa tête, et un tablier tâché de sang noirci surmonte sa tunique pourpre (Innocent). (...)
C'est ainsi qu'on le vit arriver hirsute, un dimanche, dans l'église qui avait été la sienne, trempé jusqu'à l'os et empestant l'alcool. Il avança entre les rangées de bancs remplis par les fidèles et monta sur l'autel, devant un prêtre pétrifié par cette vision de cauchemar. Après leur avoir asséné sa théorie, il conclut son discours par ces mots : « Je suis la Vérité ! (...)Ce scénario s'inscrit dans la tradition de la littérature fantastique et horrique ; sa nature extrême le destine à un public averti. Un MJ assez expérimenté, déjà familiarisé avec les règles de Crimes, serait préférable pour le diriger. Il lui est conseillé de lire le chapitre 4 du livre de base consacré au système de jeu, et plus particulièrement les paragraphes concernant la sublimation et le sado-masochisme au XIXème siècle (p.111 & 112). L'aventure doit se dérouler après 1897, l'année où ...