Vivre en Exil
sur Ballon-Taxi au format (1.6 Mo)
La société exiléenne : Façonné par l'histoire si particulière de sa cité, l'esprit exiléen peut sembler déroutant à un étranger mal préparé. L'exiléen doit combattre quotidiennement la peur originelle de l'obscurité, qu'il commue en farouche croyance envers Administration et l'Ingénierie qui régulent sa vie et ne laissent pas de place, selon lui, au hasard. Aspirant à la liberté, il a toutefois du mal à étouffer en lui le souvenir que sa cité est basé sur la rébellion, celle de ses ancêtres ...Contient : blocs (4)(...) Certains patrons sont gagnés par la mode « paternaliste », qui consiste à améliorer le quotidien de ses ouvriers en espérant ainsi y gagner leur reconnaissance. Ces patrons « éclairés » construisent dispensaires et écoles dans lesblocsd'habitation, aident leurs ouvriers non-citoyens à régulariser leur situation, soutiennent les programmes de réhabilitation des Ingénieurs civils et financent même parfois la création de nouveaux logements. (...)
On s'éclaire toujours à la bougie, et aux lampes à gaz et à huile, qui éclairent aussi les parties communes desblocsd'habitation. Les constructions ingéniériques les plus récentes disposent de la lumière électrique, qui diffuse une luminosité tremblotante et jaunâtre. (...)
Les affrontements quotidiens ont fait de nombreux morts, et le pouvoir exiléen, affolé, s'apprêtait à ordonner à ses navires de guerre de pilonner lesblocsen révolte. Les lois sociales ont été votées à la suite de ces émeutes géantes afin de limiter les risques de récidive. (...)
Le crime organisé existe en Exil : plusieurs familles de criminels règnent sur la prostitution, le jeu, la drogue, le racket... La plupart se cantonnent à un quartier ou une série deblocs. Mais il y a également les organisations criminelles de grande envergure comme la Chimère ou l'organisation du sinistre docteur Sylbert...On ne sait pas dans quelle mesure ces organisations relèvent du fantasme populaire ou de la réalité. (...)