Une Question d'Orthographe...
sur L' Oiseau Oracle au format (294 Ko)
Contient : vol (8)(...) Le pauvre passe une des pires nuits de son existence, et le seul stratagème qu'il puisse imaginer, c'est, le lendemain, de s'écrier auvolà grand renfort de cris, d'alarmes, d'expressions de stupeur et d'abattement. Le conseil se réunit en grande séance. (...)
Aussi faut-il être extrêmement discret, une recommandation que Arbel répète à plusieurs reprises. Si les voyageurs acceptent, il leur raconte les circonstances de la découverte duvol, et leur donne donc le nom d'Arebrend. Enfin, les gratifiant d'un acompte de 10 sols, il leur donne rendez-vous tous les jours, à l'heure du Faucon au pied de la tour Sangre. (...)
Les voyageurs ont, en fait, un certain nombre de solutions. Leur première piste, en l'occurrence, c'est Arebrend, celui-là même qui a découvert levolet devait surveiller la Mandoine. AREBREND, né à l'heure du Vaisseau, 50 ans, 1m83, 78 kg, chauve, yeux bruns, beauté 10 TAILLE 13 VOLONTE 14 APPARENCE 10 INTELLECT 13 CONSTITUTION 11 EMPATHIE 10 FORCE 9 REVE 13 AGILITE 9 Mêlée 9 DEXTERITE 11 Tir 11 VUE 12 Lancer 10 OUIE 10 Dérobée 8 Vie 12 Endurance 26 +dom 0 Protection 0 Légendes +8 Survie en cité (Grand-Pierre) +9. (...)
Il est prêt cependant à recevoir les voyageurs, qui auréolés de leur statut de héros, sont librement accueillis. Il déclare n'avoir découvert levolqu'au matin. Il raconte que la Mandoine fut sortie la veille de sa disparition, pour une inauguration, rue Montaquai, mais qu'il se souvient parfaitement l'avoir rangée et ramenée. (...)
Pour confirmer son témoignage, plusieurs pistes s'offrent aux voyageurs : vérifier son emploi du temps les jours précédant levol, faire une petite enquête sur la fiabilité du personnage, (a-t-il des relations douteuses ?) , etc. (...)
Cependant on peut apprendre auprès d'un de ses serviteurs (un palefrenier, Aurse, un brave homme de trente ans, simple et pas méfiant) qu'Arebrend est sorti en courant du palais, la veille au soir duvolde la Mandoine, et qu'il s'est dirigé vers le nord-est de la ville. Si l'homme s'en souvient, c'est qu'Arebrend est parti à pied, ne prenant pas comme de coutume sa chaise à porteur. (...)
Il oublie un porte-serviette, sa cape, ses gants, son chapeau. Peut-être est-ce seulement le contrecoup duvolde la mandoine. Les voyageurs peuvent subodorer un oubli, et essayer de faire avouer à Arebrend sa faute. (...)
L'architecte : Maître Gass, qui dessina les plans de la maison rue Montaquai et en assura la réalisation, est effrayé à l'idée qu'on puisse se rendre compte que le linteau de la porte du petit salon a été posé de travers. Sa nervosité extrême pourra faire penser aux voyageurs qu'il est coupable duvol. Un peu effrayé, il avouera sa faute immédiatement, dès la première question un tant soit peu inquisitrice. (...)Après une entrée fracassante, les voyageurs sont chargés d'une enquête délicate : retrouver la mandoine, le métre-étalon de la cité. Faudra-t-il passer la cité au peigne fin ? De découvertes en menaces, de rencontres en surprises, les voyageurs devront déployer toute leur adresse et finir par mettre les mains dans le terreau... Héros malgré eux... Nous sommes à la fin de l'été, il fait encore très beau. Les lourdes chaleurs ont laissé place à de belles soirées, douces, où il fait bon flâner ...