Le Peuple du Sang
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Contient : enfants (24)(...) ) Mon but en créant ce peuple était principalement d'offrir des antagonistes exotiques, étranges et terrifiants à mes joueurs, en bref, de les surprendre, tout en utilisant des classiques tels que le cliché du « monstre voleur d'enfants». Le peuple du sang n'est pas intrinsèquement mauvais. Néanmoins, il n'a certainementpasétécréédansla douceur, et plus vous confèrerez d'humanité aux personnages n'en faisant pas partie, plus vous saurez mettre en relief le côté inhumain de ce peuple. (...)
En théorie, les chances de survie d'un enfant humain dans une tribu orque sont minimales : l'enfant finit vite tué pour le sport ou dévoré en période de famine, mais le lien de sang empêcha ce phénomène de se reproduire, au contraire, il le préserva et lesenfantshumains furent rapidement acceptés dans les tribus d'orques rouges. Dès que ces derniers survécurent, ce ne fut qu'une question de temps avant que des demi-elfes de sang ne commencent à apparaître. (...)
Pire encore, certains redécouvrirent la potion originelle permettant de créer de nouveaux individus « rouge » à partir d'enfantsd'autres peuples. On ignore exactement comment une telle chose a pu se produire, certains sages pensent qu'il s'agit d'un instinct atavique, d'autres d'une conspiration pour affaiblir le Prince des tyrans, le maître de la Couronne de fer, certains pensent qu'il s'agit d'une manoeuvre de ce dernier en personne, mais en vérité, nulle ne le sait réellement, et le peuple du sang ne garde pas de secret, car il est trop pragmatique pour considérer de telles choses. (...)
Si quelqu'un sait, cette personne se tait, probablement pour son propre bien. Au début, la Couronne de fer légiféra simplement ce phénomène, interdisant l'assimilation desenfantsdes citoyens du royaume de la Couronne, car elle avait trop besoin de troupes, et les humains et autres créatures « converties » étaient trop utiles pour être ignorés et simplement massacrés. (...)
Etlestribussedéveloppèrent,lefaitquecesdernières étaient souvent en première ligne signifiait aussi qu'elles étaient aussi les troupes à recueillir le plus de prisonniers de guerre et d'esclaves. Rapidement, ces tribus en vinrent à ne plus tuer lesenfantsmais à tenter systématiquement de les assimiler à la tribu, augmentant leur nombre de façons de plus en plus spectaculaires malgré les conflits dans lesquels elles étaient engagées. (...)
Il n'y a guère de discrimination sexuelle, les femmes sont intouchables pendant leurs grossesses, mais autrement ces dernières sont les égales des hommes. On attend d'elles qu'elles veillent sur leursenfants, et ces derniers sont sacrés aux yeux du peuple du sang. Même lesenfantsdes autres tribus sont virtuellement intouchables, car ce sont des membres potentiels de la tribu, et en cela ils sont sacrés. Leurs morts éventuelles lors du rite du bain de sang sont vues comme un risque similaire à la mort lors de l'accouchement, les crânes desenfantsdécédés sont souvent gardés en guise gri-gri pour écarter la malchance et veiller sur lesenfantsdéfunts lors du rite. Culturellement parlant, le peuple du sang est comparable aux hommes néandertaliens : peinture rupestre, musique faite grâce à des instruments d'os et de la peau... (...)
Le peuple du sans pratique des jeux, souvent collectifs et plutôt simples, comme le jeux de balle, la lutte, le cache-cache, le combat à l'arme de bois, en fait souvent des jeux préparant lesenfantsà leurs vies d'adultes. Les vêtements sont souvent simples, voir grossiers, mais pratiques, et souvent décorés d'ossement animaux, ou d'humain, le peuple du sang donne rarement dans le raffinement en la matière, tout comme la cuisine d'ailleurs : même s'il faut bien admettre que dans la matière, la pratique varie d'une tribu à l'autre : telle tribu assaisonnera sa viande cuite, ajoutera des légumes et des fruits sauvages trouvés dans les bois, tandis qu'une autre mangera sa viande crue. (...)
Il n'existe pas réellement de cellule familiale formelle dans le peuple du sang autre que celles qui sont informellement établie. Un couple peut avoir ses habitudes, retrouver sesenfants, mais il n'existe pasréellementdemariage.Chaqueenfantestautant un fils de chaque membre de la tribu que de la tribu tout entière, de fait, il n'existe pas d'orphelin, ni de bâtard, ni d'enfant illégitime. (...)
Du fait de leur mode de vie, les vieillards sont rares, et leurs destins sont relativement variés selon les tribus, certains vont mourir de façon solitaire hors de vue de la tribu, d'autres s'occupent desenfantsjusqu'à leurs morts et dispensent leur sagesse lorsqu'ils deviennent impotents. Lepeupledusangestessentiellementpolythéiste : ils croient dans le dieu du sang, qui n'as pas d'autre nom et représente la communauté, la vie, la mort et le renouveau, ainsi que dans le dieu de fer, qui est le dieu du mal nécessaire, de la guerre, le grand forgeron et aussi, dans une moindre mesure le dieu de l'esprit. (...)
Les sanglants sont immoraux, et pratiquement insensibles vis-à-vis des sentiments de étrangers : ainsi, il est pour eux parfaitement justifié de voler lesenfantsd'autrui, voir de tuer leurs parents pour s'en emparer et ainsi reconstituer une tribu qui aurait subit de grosses pertes dues à une maladie, une guerre ou à un désastre naturel. (...)
On a déjà vu, sur des territoires contrôlés par des sanglants, des « arrangements », ou de véritables rackets, plus où moins consentis par les deux partis, où les sanglants prenaient lesenfantsdes peuples normaux en échange d'une paix royale pour ces derniers, voir de leur protection ou même d'une activité de mercenaire contre une autre communauté étrangère... Le lien du sang garantit une grande stabilité au sein des tribus, même parmi celles constituées de races très différentes, néanmoins il arrive très rarement qu'un crime de sang soit commis. (...)
Les pouvoirs psioniques ne sont pas inconnus au peuple du sang, mais ces derniers se reposent essentiellement sur les wilders et les guerriers psychiques. Les sanglants ne prennent pas ou peu d'esclaves, et ne font que peu de prisonniers en dehors desenfants. Il arrive que certains hommes et certaines femmes gardent des esclaves adultes, mais le mode de vie semi-nomade finit souvent par les pousser à les libérer où à les abattre, selon les circonstances. (...)
Une autre raison vient de la pratique du rapt d'enfant, et de l'assimilation de ses derniers par la tribu. Peu de peuples, qu'ils soient maléfiques ou non, accepteraient de voir leursenfantsvolés par un autre, et moins encore de les voir se retrouver dans leurs rangs. Cette pratique très discutable, ne rend pas le peuple du sang aimable, et ce dernier aggrave les choses par une indifférence globale vis-à-vis des sentiments des peuples voisins. (...)
Quelques individus, voire quelques communautés, ont réussi a établir des rapports autres que belliqueux avec le peuple du sang, mais ces liens sont toujours fragiles. Quelquesenfantsanciennement assimilés ont été récupérés, voire sont revenus de leur propre chef, mais il est rare que les parents les acceptent à nouveau dans le giron familial, et encore plus que leur entourage accepte ce retour. (...)
Le plus souvent, on assiste à un drame, où l'enfant finit par être tué ou retourner vers son nouveau peuple... Il est à noter, que lesenfantsassimilés ne perdent pas la mémoire de leurs anciennes vies, mais entre leur jeune âge, l'effet dévastateur pour la psyché de l'assimilation, le traumatisme dû a cette dernière, les bras grands tendus de leur nouveau peuple, ainsi que l'attitude de méfiance, sinon de rejet de leur ancien peuple, ces derniers font souvent le choix de rester avec le peuple rouge, pour le meilleur et pour le pire. (...)
Certains tyrans sans pitié, ou des villages désespérés se tournent parfois vers le peuple du sang, et utilisent ce dernier comme troupe mercenaire, en échange d'armes, voire d'enfants(le plus souvent, ceux de leurs ennemis) mais cela reste extrêmement rare. Au mieux, les peuples « normaux » et ceux du sang s'ignorent ou font semblant de s'ignorer lorsqu'ils cohabitent dans la même région, jusqu'au moment où un enfant disparaît... Physiologie : Un spécimen du peuple du sang peut être de virtuellement n'importe quelle race capable de se reproduire, mammifère ou humanoïde ou planaire. (...)
Les origines importent peu, en fait, pour les sanglants, pour lesquels les faits présents comptent plus que le passé : le Dieu du sang est là, il veille sur sesenfantsà travers le lien du sang, leur donne la vie et la fertilité, et lorsque cesenfantsmeurent il lui retourne son dons. Le dieu du sang est donc autant un dieu de la vie que de la mort. (...)
Les prêtres, ou chaman du dieu du sang, sont nombreux, mais seul le plus puissant et le plus sage d'entre eux possède réellement une positions spéciale au sein de la tribu, car c'est lui qui dirige les rites collectifs, notamment celui du rite du sang qui voit l'assimilation desenfantsdes autres peuples par la tribus. Néanmoins, s'il n'est pas disponible sur l'instant, n'importe quel autre prêtre connaissant le secret du philtre de sang fera l'affaire ! (...)
Les prêtres de ce dieu tendent à être des forgerons, des sorciers, voire les très rares mages que compte la tribu du sang. Ce sont aussi des chefs de tribu, mais aussi des éclaireurs, des spécialistes de l'enlèvement d'enfantsdes autres tribus. Tous ces prêtres partagent un alphabet secret dont ils se servent pour relater l'histoire de leurs tribus et, par extension, du peuple du sang tout entier. (...)
Il s'agit du rite de passage de la tribu pour ceux qui y sont accueillis en tant qu'étrangers, c'est-à-dire, lesenfantsenlevés ou recueillis par la tribu. Il s'agit d'un rite simple, et souvent brutal, qui consiste à battre comme plâtre ceux capables de marcher, puis les amener dans un lieu, générale 10 ment une grotte servant de temple aux prêtres du dieu du sang, où l'on aura creusé un trou, ou installé un puits ou un chaudron empli de l'élixir de sang. (...)Le peuple du sang est une création personnelle inspirée d'un archétype pour D&D 3.5. Il peut servir autant d'antagoniste que d'origine pour les PJ. Ci-dessous sont développées les origines, l'histoire, les croyances, les caractéristiques et les tactiques de ce peuple étrange aux moeurs effrayantes. Le peuple du sang a été créé pour un historique et un univers bien précis. Cependant, il ne sera guère difficile de le replacer dans un autre univers de jeu et je vous invite bien évidemment ...