Les Bâtisseurs
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Ce scénario s'adresse à des Investigateurs, des joueurs et un Gardien des arcanes expérimentés. Les mentions «p.XX» renvoient à la 5e édition des règles de «L'appel de Cthulhu». Histoire des Bâtisseurs : La race des Bâtisseurs est passée inaperçue des occultistes et des érudits versés dans les choses du Mythe. Pourtant, elle joue un rôle important dans l'équilibre de la planète. Elle réside aux frontières de notre monde, dans une dimension ignorée qui s'entrecroise et s'entremêle parfois ...Contient : ouvriers (11)(...) En attendant la fin du chantier, Raskob a commencé à «recruter» les futures victimes du rituel. Vingt-troisouvriersont déjà disparu mystérieusement, et ont été envoyés dans la dimension parallèle. Le phénomène se répète partout dans le monde : à proximité de chaque bâtiment construit par les Bâtisseurs ont lieu des disparitions mystérieuses, en prévision du rituel de Yi-Soth. (...)
Acte I : NEW YORK : Accroches : D'une façon ou d'une autre, les PJ doivent être impliqués dans la construction de l'Empire State Building. Ils peuvent être directement concernés par la construction du bâtiment (ingénieurs, architectes,ouvriers, commerciaux, policiers chargés de la surveillance), ou bien ils sont journalistes, écrivains, photographes, enquêteurs privés et ils préparent un article, une expo, mènent une enquête de routine, etc. (...)
Le sommet offre un panorama somptueux sur Manhattan, la baie de New York, l'Hudson River... Plusieurs centaines d'ouvrierstravaillent sur le site. On y trouve toutes sortes de communautés : émigrés russes et polonais, Irlandais, Italiens, Amérindiens. (...)
Les plus réputés sont ceux qui assemblent les poutres d'acier au fur et à mesure que l'édifice grandit, funambules sans cordages ni harnais, à la merci de la moindre bourrasque. Une petite communauté s'est recréée sur le chantier. Certainsouvriershabitent même sur place. Ils se sont bricolés de petites cabanes et ne redescendent que rarement sur le plancher des vaches. (...)
Dernière chose, une vague rumeur circule, selon laquelle des disparitions mystérieuses ont eu lieu parmi lesouvriers. Les PJ ont pu en entendre parler. Ce sont des ragots de bar et cela n'a pas l'air très sérieux, mais sait-on jamais. (...)
) L'auteur de l'article, un certain Ron Carter, est aisément joignable. Interrogé, il déclare s'être renseigné auprès desouvriers. Son enquête progresse, et il est prêt à échanger des infos et à donner des tuyaux aux PJ si, de leur côté, ils peuvent lui apprendre des choses sur l'affaire du ciment ou sur le crime. (...)
Les disparitions : Les disparitions peuvent sembler un problème annexe, mais une enquête de ce côté s'avère fructueuse. Il faudra interroger lesouvrierset gagner leur confiance. La plupart d'entre eux sont méfiants. Les PJ doivent se rendre sympathiques, montrer par exemple qu'ils n'ont pas peur du vide en allant retrouver un ouvrier isolé sur sa poutre, à 200 m au-dessus du sol (jets de Grimper ou de DEX x3), payer des coups, et éventuellement dormir une nuit dans une des cabanes de chantier en haut de l'Empire State Building. (...)
Prévoyez une description émouvante de cette nuit singulière : la brume qui monte de la mer, l'impression d'isolement, le vent qui hurle dans les structures métalliques, des bruits étranges, l'impression d'être en haut d'une montagne et pas en plein coeur de New York, les petites lampes à alcool desouvriersdans les baraques et les ombres fantomatiques, un vieil Irlandais qui sort sa flûte et joue un air du pays, etc. Les PJ finiront par apprendre que certainsouvriersont disparu. On suppose qu'ils ont cessé de venir travailler. C'étaient souvent des étrangers, des solitaires, qui sont sûrement repartis errer sur les routes ou on ne sait où. (...)
Le nombre de cas recensés (une vingtaine) rend la chose troublante. Il est difficile d'aller plus loin dans cette direction. L'lndian Connection : Lesouvrierspeuvent toutefois aiguiller les Investigateurs sur une dernière piste, à condition qu'ils aient définitivement acquis leur confiance. (...)
Ses frères lui apportent régulièrement à boire et à manger et semblent respecter son attitude. Les autresouvriersl'ignorent, le raillent ou en ont peur. C'est un jeune homme d'une vingtaine d'années nommé Steven Yellow Feather. (...)