Paris aux mains des Ventrues de Rome (2)
sur Maëlkavian
Tumultes à Paris : Quelques années plus tard, les Toréadors de France ne purent empêcher le pape Alexandre II de donner son accord aux Normands pour l'assaut contre l'Angleterre. En 1066, les hommes de Guillaume débarquèrent à Pevensey et gagnèrent la bataille de Hastings. A Noël, Guillaume fut sacré roi d'Angleterre : les Ventrues de Garibald bénéficiaient d'un soutien inespéré dans leur lutte contre Alexandre et Saviarre. Les Brujahs de Quintilius firent à nouveau parler d'eux en investissant ...Contient : colère (5)(...) Juste, du clan de la Rose, fit également parler de lui quand il apparut à la Cour en présentant son Chef d'oeuvre, un hommage à l'amour défunt d'Alexandre : une rose taillée dans du cristal de roche. L'allusion fit frémir les Ventrues qui craignirent lacolèrede leur ancien mais Saviarre se contenta de féliciter froidement l'artiste. Les Toréadors applaudirent à deux mains, sincèrement touchés par la beauté de l'oeuvre ou amusés par le courage du jeune sculpteur. (...)
Derrière lui, plusieurs Brujahs dont Erchinoald qui n'avait jamais vraiment quitté du regard les progrès de son ami Garibald de Normandie. Le vieux motif de la vengeance à l'encontre d'Alexandre s'était apaisé et sacolères'était tarie ; c'est en politicien qu'il suivit de très près la progression des forces allemandes. (...)
Toutefois, compte tenu de la situation encore précaire du Clan, cet arrangement devait rester secret jusqu'à nouvel ordre : la Fondation devait s'établir sans bruit, ses représentants devaient limiter leurs apparitions à la Cour et ne pas attirer sur la ville lacolèrede leurs ennemis, notamment Tzimisces. En contrepartie, le Clan Tremere devait collaborer personnellement avec Alexandre, lui assurer son soutien en cas de tentative de renversement et laisser aux proches du roi Ventrue un accès privilégié aux informations collectées par leur structure tentaculaire. (...)
Soumise à la Cour, l'émissaire devait rapporter à son maître le témoignage de la magnifiscence de Paris ainsi que sa puissance. Lorsque Richard fut libéré, en échange d'une forte rançon, sacolèreétait terrible. Garibald et Kulpa virent dès lors l'opportunité qui leur manquait : un roi déchu, haineux qui désirait écraser le traître qui l'avait trompé. (...)
Malgré tout, sa curiosité avait été piquée au vif et il pensa que les Tremeres constituaient une superbe occasion de poursuivre ses recherches. Débarassé de ses scrupules religieux et animé par unecolèremaîtrisée à l'encontre de Saviarre, Achard se forgea une position inattendue sur la scène parisienne. (...)