Sant Andrea : Histoire de la ville
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Contient : cité (19)(...) Les récits narrant l'épopée de ce grand amiral voguant sur des nefs argentées touchant à peine le sursaut de l'onde le nomment simplement Leolen. L'amiral Leolen a pourtant marqué l'histoire de cette petite avancée sur la mer. Dirigeant unecitéfaite d'argent et de roche nacrée il était le premier bastion martial s'étant établi sur ce qui était le domaine de la Reine de la Terre, plus communément appelée la Dame du Lac. (...)
Le second Drachen, qui était une seconde, avait pour une raison inconnue un oeuf sous les fondations de la ville. Elle rasa laCitéd'Argent et de Nacre, obligeant ses habitants à rejoindre leur domaine de prédilection : la mer. (...)
Toujours est-il qu'il est encore possible, entre quelques troupes de goules des cryptes, de trouver des restes de machines tesseranes dans les ruines au nord de la ville. Les Sétines : Cette civilisation n'eut pas beaucoup de prise sur l'histoire de l'actuellecité. Les Sétines s'en servirent uniquement comme point de passage durant leurs longs voyages. Les quelques traces de leur existence se sont surtout quelquefois trouvées, pour les connaisseurs, dans des objets tesserans retravaillés par leurs soins, mais rien d'autre. (...)
L'évolution de la cueillette à la construction des villages puis des cités ne change pas de ce qu'on peut trouver dans le Livre de Nation :Vodacce page 14. Le vieil Empirede l'an 1 AUC à l'an 142 AUC : Lacitéde Speturas fut l'une des plus grandes puissances de l'Antiquité pendant environ cent cinquante ans. (...)
Sa domination s'étendait sur le Yuphades et toute la côte de l'actuelle Vodacce. Pendant ces quelques décennies, elle s'érigea commecité-état grâce à quelques grand héros comme Lysanderus ou encore Agésylaum. Rebelle et farouche, elle ne voulut pas se plier au pouvoir numain et était réputée pour avoir les meilleurs guerriers et la meilleure flotte. (...)
Une fois cela accompli, le Speturasien devenait citoyen à part entière, et pouvait prendre part à la gestion de sacité. Speturas était une oligarchie. Tous les citoyens pouvaient, s'ils le désiraient, participer à l'Assemblée de lacité, mais le pouvoir était en fait détenu par les plus riches. Le gouvernement était composé de cinq éphores, élus par les membres de l'Assemblée pour un an. A l'âge de soixante ans, un citoyen appartenant à 'l'élite de lacité' (c'est-à-dire riche et respecté...) avait la possibilité de devenir un des vingt-huit gérontes qui composaient à vie le Conseil, haute institution de l'époque. (...)
Dans les quelques premiers siècles de cette ère tout se passa dans la paix avec les autres cités-états, en dépit de la présence de certains sénateurs ou autres grands généraux tentant de reprendre le pouvoir à Numa par l'annexion de sa plus puissante armée navale. Au rythme des changements de pouvoir à Numa, elle se transforma tour à tour encitéde garnison, port marchand, ville de jeux à la numaine en raison de ses arènes et de son cirque, lieu de débauche pour soldats, nexus de tous les temples numains, etc. (...)
Même après le Pacte, elle garda un pouvoir important quoi que fluctuant jusqu'a l'arrivée du Premier Prophète. Les héros de l'anciennecité: Lysanderus : Peut-être le plus grand homme politique qu'ait jamais eu Speturas. En tant que général, il écrase la flotte numaine, ce qui met fin à la guerre avec Numa. (...)
Auréolé du prestige de la victoire, il reçoit en retour des honneurs exceptionnels (couronnes d'or, statues) de la part de ces régimes oligarchiques. Agésilaum : Agésilaum régna plus de 40 ans et fut particulièrement bénéfique à lacité. Audacieux, habile, excellent stratège, il incarne aussi les valeurs speturasiennes par excellence : la piété, le courage, l'austérité et la bravoure. (...)
Peu de temps après, le Prophète décédait et les foules prenaient d'assaut des maisonnées de sorciers. A Speturas, le dernier noble fut tué à l'endroit même où se dresse le plus vieux phare de lacité. La légende veut qu'il ait été emmené par les flots et ne réapparaisse jamais. Evidemment, les nobles reprirent la ville plus tard, mais lacitéétait maintenant convertie et ceux qui arrivèrent furent les envoyés de l'empereur d'Orient qui faisait acte de foi envers Theus. Des tumultes de cette époque, il ne reste que de vieilles histoires sur des saints, mais surtout en 290 AV, le changement de nom de la ville pour celui du saint Andrea, qui lui donna son nom actuel. (...)
Le premier fut simplement d'accueillir plusieurs flottes devant partir pour les Croisades. Cela donna un nouveau souffle commercial à lacité, mais cela apporta aussi les maladies de ceux qui en revenaient. Bientôt on ne compta plus beaucoup de marchands mais bien plus de prêtres et de soldats. (...)
Mais toute culture apporte son lot de malédictions, et c'est avec une certaine surprise que les pieux habitants de lacitévirent des familles telles que les Bianco se tourner vers Légion et devoir périr par le feu, eux et toute leur maisonnée. (...)
Loin de la première, Sant'Andrea se trouva presque aux premières loges de la seconde. La principauté Lucani qui dirigeait alors lacitéavait déjà du mal en raison de sa pauvreté ; le commerce ne tourna presque qu'autour de faveurs extérieures et de la manufacture du Prince. (...)
De nouveau, la famille Lucani virevoltait au niveau des autres principautés, la famille Gonzagua gérant les ressources de lacitécomme des maîtres de musique, tout allait bien. Les filles du Prince allait bientôt pouvoir penser à avoir des prétendants pour les plus âgées et les différentes alliances avec les Montaginois, les Castillans ou encore plus ponctuellement d'autres principautés faisaient la richesse d'Alberto Lucani mais aussi celle de Sant'Andrea. (...)
Il lui fallut une nuit pour couler la flotte protégeant le port et au petit matin, alors que les habitants durent supporter le vue d'un navire Mondavi, ils avaient au pied de leurcitéune armée dirigée par Rudolph Ingrid von Sieger, un général formé à l'académie de Steil. La ville était assiégée et déjà les rumeurs de règlements de comptes internes passaient sur toutes les bouches de Sant'Andrea. (...)
AUJOURD'HUI : A la moitié de l'année 1669, la ville accueillit son nouveau gouverneur en la personne de Tigrano della Mondavi. Très influent dans la famille Mondavi, c'est sans grande surprise qu'il prit la tête de lacitéet de la région avoisinante. Son premier édit, que certains prennent pour une meilleure imposition du pouvoir et que d'autres, peut-être trop utopiques, prennent pour une loi qui évite de faire couler trop de sang, fut de faire changer de nom aux Lucani volontaires et de laisser partir les autres en exil. (...)PREHISTOIRE : Les Sidhes : Même les Explorateurs ont tendance à oublier que ces êtres lumineux ont foulé Terra avant bien d'autres races. En l'occurrence, c'est la Reine Maab qui établit par un de ses rejetons une enclave portuaire sur ce qui se nomme aujourd'hui Sant'Andrea. Les récits narrant l'épopée de ce grand amiral voguant sur des nefs argentées touchant à peine le sursaut de l'onde le nomment simplement Leolen. L'amiral Leolen a pourtant marqué l'histoire de cette petite avancée ...