Guide : Une fin de siècle à Paris
sur Les Ecuries d’Augias au format (68 Ko)
Le guide de Paris a été réalisé d'une manière originale pour s'écarter des sempiternelles descriptions, fastidieuses à lire. Nous tenterons d'embarquer le lecteur dans l'ambiance du Paris de Crime, de la Belle Epoque, et du cadre littéraire de cette fin de XIXème siècle. Plusieurs itinéraires vous permettent de suivre des protagonistes à travers la ville pour vous immerger dans leur aventure originale Un fil directeur relie toutes ces aventures : vous le trouverez en filigrane dans le récit et ...Contient : sang (12), chaud (3)(...) Pourtant à présent même le désespoir est tendre Tout ainsi que le sont les vents et les eaux ; Je pourrais m'étendre tel un enfant fatigué, Et gémir sur la vie de souci Que j'ai portée et devrai encore porter Jusqu'où la mort comme un sommeil volerait sur moi Et que je puisse sentir dans l'airchaudMa joue froidir, et ouïr la mer Souffler sur mon cerveau mourant sa dernière cadence monotone. (...)
» Aragon Avenue Corentin Cariou - XIXème Le teint pâle, la peau livide ? Seriez-vous anémié, chlorotique ? Alors, lesangdes Abattoirs de la Villette est pour vous. Sur ordonnance médicale, vous pourrez boire la liqueur de l'animal de votre choix. Déculpabilisez-vous ! Les anciens romains buvaient lesangdes gladiateurs quand celui-ci était encorechaud! Morituri te salutant chante notre cheptel, et à votre santé ! V) Un meurtre bien mystérieux Destinataire : le docteur Killian 31 bis, place des Vosges ; Paris Monsieur, Eu égard aux services qu'un homme tel que vous puisse apporter au bénéfice de notre société, et au nom de toutes les fois où vous avez pu veiller à notre santé, la mienne et celle de mes proches, Je vous adresse cette troisième réclamation, rejoint en cela par nombre de vos voisins : pourriez-vous cesser une fois pour toutes vos occupations pratiques pseudo-médicales concernant les cadavres que vous entreposez à votre domicile ? (...)
» Bertillon allait remettre l'hypothèse de l'hémorragie interne sur le tapis, se ravisa enfin en regardant Killian ouvrit la chemise de la victime. Un mince trou avait été pratiqué sur le côté gauche du torse. Aucune perle desangne perlait de l'orifice. Le médecin légiste y pratiqua une légère incision et en ressortit une balle, qui devait affleurer sous la peau. (...)
On dirait qu'on la enfoncée avec le doigt d'une main à une vitesse quasi nulle ». -« Pourquoi n'y avait il aucune trace desangsur sa chemise ? » demanda fiévreusement l'inspecteur. -« Quand la blessure a été faite, le corps avait déjà été vidé de sonsang. C'est la seule solution. » -« Le coup de feu a pu être tiré après que la tentative de suicide par incision ait échoué » bredouilla Bertillon, visiblement ému ou transi de froid. (...)
Sans doute contemplait-il le résultat d'un règlement de compte entre bandes issues de théoriciens rivaux. -« La perte desanga du le rendre inconscient bien avant. Quand bien même, pourquoi tant d'attention ? Pour ne pas trouer sa chemise ? (...)
Il se retourna d'un air triomphant : -« Regardez. Deux trous ont été pratiqués ici, au niveau des veines. C'est par là qu'il s'est vidé de sonsang». -« Je me permets de rectifier. C'est par là qu'on l'a vidé de sonsang». Un frisson parcourut l'échine des deux hommes. Ils mirent cette désagréable sensation sur le compte du froid hivernal. (...)
Il en allait toujours de la même rengaine quand Paul se mettait à déclamer ses vers, à l'intérieur accompagné d'un bon kahwa bienchaud, à l'extérieur quand, une fois virés par le propriétaire, il n'y avait plus que la riche façade décorée du café italien pour recueillir ses compositions enflammées. (...)
Les docteurs Laborde et Love qui faisaient à celte époque des études sur la survie âmes décollation, se saisirent de son corps et de son chef et tentèrent de ranimer pendant quelques minutes la tête sanglante en myclant lesangd'un chien. L'expérience ne donna rien ». L. M. Place Sainte Sulpice - VI ème Attention : à tous les habitants de Paris. (...)
Nous sommes d'accord avec cette maxime et réclamons à grands cris l'arrêt de ces grâces présidentielles qui font obstacle à la juste peine des criminels : la mort ! VIII) La société de l'Hétairie La patrie Que mon coeur et monsangsoient consacrés. Patrie, à te sauver. Oui, il faut que tu soies délivrée, Nous briserons tes chaînes ! (...)
Que parmi les décombres, Les vils esclaves du croissant, Affamés de carnage et de crimes, En cherchant leurs victimes, N'y retrouvent que dusang. Entourez-moi, mes soeurs, Victime volontaire, Pamira n'a plus rien qui l'attache à la terre. Le Siège de Corinthe, récit de Panùia. (...)
Nous devons propager tous nos idéaux et renverser les gouvernements sclérosés. » L'orateur poursuivit par ces quelques vers : -« Que mon coeur et monsangsoient consacrés. Patrie, à te sauver. Oui, il faut que tu soies délivrée, Nous briserons tes chaînes ! (...)