La Bretonnie
Contient : cité (39)(...) Le fleuve prend des proportions considérables à l'intérieur de la forêt où il est alimenté par de nombreux affluents, sources forestières et rivières venant des montagnes Irranas, au sud. Au moment où il atteint lacitéde Quenelles (voir ci-dessous) il mesure près de 100 mètres de large. Les ponts, dans cettecité, sont constitués par des arches supportées par des piliers qui plongent dans son lit. Quenelles se situe à 1250 km de la mer mais reste accessible aux bateaux de mer. (...)
A partir de là et jusqu'à la mer, la Brienne est grossie par de nombreux affluents à tel point que lorsqu'elle se jette dans la mer, elle est large de plusieurs centaines de mètres. Lacitéde Brionne se trouve sur sa rive nord alors que le sud, marécageux, est inhabité. Le Fleuve Grismarie : Il mesure environ 1. (...)
On peut traverser le fleuve par bac à Moussillon mais le seul point de tout son cours est à Parravon, à l'est de lacité. Le Fleuve Morceaux : Il prend sa source dans les hauts plateaux de la Bretonnie centrale et suit un tracé méandreux entre les collines calcaires pour se jeter, finalement, dans l'Océan Occidental. (...)
LES CITES : La Bretonnie accueille un certain nombre de cités importantes. Ce sont : l'Anguille, avec son célèbre phare; le centre vinicole de Bordeleaux; Brionne, lacitédes voleurs; Couronne, lacitéd'eaux; le ' melting pot ' bouillonnant de Guisoreux; Moussillon, lacitédes Damnés; Parravon,la mystérieuse, où l'oppression des pauvres, par l'aristocratie, est infâme, même selon les critères bretonniens. Par un grand contraste avec la campagne, les villes sont très mal administrées. Les impôts prélevés pour leur entretien sont fréquemment détournés par des Officiels corrompus, ou dépensés à des frivolités. (...)
Toute la construction est faite d'une étrange pierre noire et elle est creusée de tunnels et de salles. Elle est utilisée comme centre administratif de lacitéainsi que comme palais du Gouverneur. Elle abrite aussi le casernement des soldats de lacité. Au sommet, la plate-forme accueille un feu, entretenu en permanence à 25 m au dessus du sommet de la tour. On peut le voir, au dessus de la Mer Médiane, depuis Albion. (...)
On soupçonne qu'il devait servir de phare aux elfes lorsqu'ils naviguaient vers l'est sur le grand Océan Occidental qui semblait s'étendre sans fin. Le reste de lacitése resserre à l'abri de murs solides. Le Sannez divise lacité. Les berges du fleuve sont occupées par des quais solides pour les grands bateaux en route pour Couronne. L'Anguille, port de commerce important, est tout de même éclipsé par Marienburg dont la position sur le Reik ouvre l'accès vers le coeur du Vieux Monde. (...)
Toutefois, le travail est facile à trouver : les quais abritent des douzaines d'auberges où les capitaines de navires viennent enrôler des hommes d'équipages solides, ou engager les services de combattants. Bordeleaux : Le commerce est l'activité vitale de lacitéet il est presque entièrement basé sur les vins de la vallée de Morceaux. Les bons vins sont acheté&s et vendus, la piquette est achetée et bue (principalement par les marins locaux). (...)
C'est ainsi que l'expression 'l'homme sobre de Bordeleaux' est passée dans le langage folklorique pour désigner un être aussi incroyable qu'impossible. Lacitéest dominée par les grandes maisons des marchands rivaux. Chacun tentant de faire mieux que son concurrent, tous tentent de bâtir les maisons les plus hautes possibles, comme de grands monuments à la gloire de leur réussite financière. Les plus grands sont presque des palais. De toutes les constructions de lacité, les deux plus grandes sont le palais du gouverneur, sur la colline de la tour et la forteresse de Bordeleaux, sur la colline des exécutions, chacune étant entourée d'immeubles plus petits, tentant de copier leur grandeur. (...)
Des enfants sont achetés et vendus sans que quiconque s'en inquiète, le meurtre est rarement remarqué et le plus fort tyrannise le plus faible dans ce royaume de la misère. Brionne : On l'appelle parfois lacitédes Voleurs; c'est dire le laxisme de ses lois. On estime que plus de la moitié de ses onze mille habitants gagne sa vie directement par le crime et le reste en survit d'une quelconque manière. Même le Gouverneur et la milice locale sont ouvertement impliqués. Lacités'étend sur la rive nord de la Brienne, ses quais offrent un refuge, sans question, à tout vaisseau, quelque soit son activité. (...)
Le Gouverneur qui, lui-même, s'enrichit en armant sa propre flotte de trafiquants et en imposant des taxes aux bateaux qui utilisent les quais et les entrepôts. En échange de leur contribution à la santé des coffres de lacité, les contribuables sont laissés libres de faire leurs affaires et c'est ainsi que les entrepôts des quais regorgent de divers butins obtenus de toutes les matières concevables. (...)
La rive ouest abrite une zone de taudis insalubres, de zones dockaires, d'innombrables refuges pour des pauvres ou des hors-la-loi. La Garde de lacitérefuse de s'aventurer dans cette zone (baptisé ' la fosse '); elle se trouve ainsi livrée aux criminels et aux déchus de la société Bretonnienne. En vertu de la présence de ces 'saunas naturels', lacitéintramuros est remarquablement propre, pour une agglomération de Bretonnie. La plupart des grandes maisons ont leur propre source d'eau chaude, dans les fondations, ainsi que l'alimentation en eau. (...)
En fait, les ' Gangs Guisoriens ' sont des entités particulièrement craintes qui, fréquemment, descendent dans la rue pour se livrer à des orgies de vol et de violence. Stratégiquement, Guisoreux est unecitéparticulièrement importante; au confluent du fleuve et de la rivière Ois, elle contrôle les 150 km de la brèche qui séparent les Pâles Soeurs des Montagnes Grises. (...)
Désormais, en dépit de son histoire illustre et de la place toute spéciale qu'elle s'est attribuée dans les annales de la Bretonnie, lacitéde Guisoreux est entachée d'une misère et d'une décadence plus manifeste ici que dans toutes les autres cités de Bretonnie qui n'en sont pourtant pas exemptes. (...)
Les agitateurs et les voleurs sont les moins dangereuses des créatures qui hantent les centaines de kilomètres de tunnels désaffectés et d'égouts des souterrains de lacité. Là ce sont les ténèbres de passages effondrés et oubliés qui cachent les agissement des adeptes du Chaos. (...)
Le labyrinthe de passages constitue également une demeure pour de nombreuses créatures obscures et nuisibles qui cherchent le refuge de la noirceur, vivant des ordures de lacitédu dehors, ou sortant furtivement à la nuit tombée pour s'assouvir aux dépens des faibles et des désespérés. (...)
Quoique la vénération des Dieux du Chaos ne soit pas ouvertement admise, dans cette abîme de décadence, l'opposition n'en est pas moins molle. Moussillon : Lacitéde Moussillon a une exécrable réputation, certains la nomment ' laCitédes Damnés ' et, pour ceux qui habitent à l'intérieur de ces murs effondrés, ce surnom est très judicieux. Cettecitéqui, autrefois, se développait et prospérait a, depuis, subi les ravages de la nature. De la nature ou de ces puissances hors-nature qui se manifestent par la pourriture et la pestilence. (...)
Plus tard on découvrit que toute la région était en train de s'enliser et maintenant des relents de désespoir planent sur la ville. Un nuage de pestilence qui fait de cettecitél'une des plus malsaines du monde. Cette 'aura de malédiction' est si pénétrante que même les atours des seigneurs et des dames sont en lambeaux, dégradés, irréparables. Désormais, ceux qui habitent là sont indifférents au sort de lacité; ils sont habitués à sa misère et ils l'admettent. Ils errent dans les marécages, qui furent autrefois des rues, comme des zombies, l'âme aussi perdue que le regard. (...)
Sur les quais, ils saluent des bateaux dont les équipages écarquillent les yeux avec horreur en découvrant la corruption qui envahit lacité. Peu de gens traversent volontairement lacitéet ceux qui y sont forcés s'empressent de la quitter dès que possible. Ici, situation unique dans le Vieux Monde, les plus maléfiques des mutations du Chaos s'exposent ouvertement dans les rues. (...)
Des centaines d'oiseaux font leurs nids dans les falaises et ils viennent ponctuer de blancs les toits de tuiles rouges de cette pittoresquecité. A cet endroit, le fleuve est étroit et la limite extrême de navigabilité pour les grands bateaux est située à l'extrémité nord de la ville, là où des entrepôts sont taillés à même la roche. (...)
Les citoyens de Parravon aiment à se considérer comme de simples campagnards et ils prospèrent assez bien, se développant à partir de récoltes abondantes de fruits et de grains dans la campagne avoisinante. C'est à Parravon que, isolé des grandes cités du nord, les dames et les Seigneurs de lacitéassouvissent leur caprice pour le jardinage et les plaisirs, à la recherche d'une nature superficiellement saine, à des lieux des sommets de la décadence que l'on pratique à Guisoreux ou à Couronne. Mais, même dans ce fruit, le ver du Chaos est à l'oeuvre car, quand le soleil se couche, lacitéchange de physionomie. La nuit venue, les citoyens se barricadent à l'intérieur de leurs maisons, sourds à tout appel à leur hospitalité. (...)
Seuls les aristocrates semblent épargnés par ce fléaux et certains Parravonais ne manquent pas de les blâmer de tous ces problèmes. D'autres maudissent les sorciers de lacitépour leurs interventions, on parle à voix basse de sorcières ou de ceux-qui-changent-de-formes. (...)
Mais, jusqu'à présent, rien n'a pu être prouvé et les seigneurs s'assurent que les rues sont régulièrement surveillées, que les gardes surveillent lacitéet que les citoyens qui profitent de la situation reçoivent leur juste récompense. Quenelles : Quenelles se situe à 80 km de la forêt de Loren, sur les rives de la Brienne. (...)
Les bateaux de mer peuvent accéder à la ville mais, au delà, seules les plus petites embarcations et les péniches à fond plat peuvent naviguer sur le fleuve étroit et peu profond. Quenelles est unecitésombre, sordide, où les maisons se serrent les unes contre les autres et où les rues négligées sont utilisées comme décharges d'ordures et de corruptions de toutes sortes. (...)
L'aristocratie de Quenelles vit dans de grands manoirs dont les hautes tours, parfois brisées, surplombent lacitédepuis les collines au nord. Ils sont aussi complaisants et décadents que n'importe quel aristocrate de Bretonnie mais leur réputation de cruauté est très bien établie, même dans des régions où ce comportement est courant. (...)
On rencontre souvent, dans les rues, des gens défigurés ou marqués aux fers rouges. Ce sadisme inhérent des habitants de lacitédénonce une corruption interne des plus hideuses, qui, elle-même, constitue une preuve de la présence dévorante du Chaos dont le mal est en train d'imprégner toute la société bretonnienne. (...)
Les armées bretonniennes montrent un grand contraste entre la noblesse, richement équipée avec toute la pompe de chevalerie et les paysans dans leurs vêtements de toile avec des armes improvisées. Les milices des diverses cités portent des tuniques, souvent avec les armes héraldiques de leurcité. Les nobles bretonniens ont tendance à amener avec eux leur entourage de serviteurs et assez de bagages pour leur permettre de vivre de la manière dont ils ont l'habitude. (...)La Bretonnie est un vaste pays sur lequel la marque du Chaos est moins apparente que (par exemple) dans les forêts de l'Empire. La fondation du pays remonte à 1500 ans, lorsque Gilles le Breton, à la tête d'une armée recrutée dans la ville bouillonnante de Guisoreux, entreprit une campagne de conquête qui conduisirent à l'unification des nombreux petits états féodaux de l'ouest des Montagnes Grises et nord de la rivière Brienne. Elle devait durer 70 ans et c'est son petit fils, Guillaume Barbenoire ...