Les voyages du Conscience Tranquille : Maitz (1105)
sur Loukoum On Line
De Fornice à Maitz (1105) : Ses passagers débarqués, le Conscience Tranquille se détache du spatioport orbital et entame sa descente vers le spatioport bas, qu'il atteint quelques heures plus tard et où doit être livrée la cargaison. Maitz est le fief du vicomte Lockhart, le père de Dame Sandra. Celle-ci a l'intention de passer l'escale dans sa famille. Le vicomte est le directeur local de Tukera Lines (ce qui n'est certes pas un poste très important au sein de la mégacorp, vue la taille de ...Contient : hans (14)(...) D'ailleurs, il boîte encore légèrement, et a parfois des élancements et des tiraillements dans le mollet. Mais Gam prétend que c'est normal et que ça va passer à force.Hansquant à lui procède en bon maniaque qu'il est à l'indispensable maintenance approfondie de tous les systèmes du bord. (...)
S'étant eux-mêmes un minimum documentés sur les grandes lignes des particularités locales avant de quitter leur bord, les personnages savaient que Maitz est un monde dont les lois sur l'armement individuel sont relativement laxistes, et sont donc eux-mêmes sortis légèrement armés (chacun son arme de poing (arme à feu pourHans, laser pour Kyle), avec en plus un couteau pour le capitaine ; sauf Al qui, fatigué et démoralisé par l'absence d'informations précises sur la situation sur Alnimes, n'y a pas pensé). (...)
Mais le trajet jusqu'à La table d'argent se déroule sans encombre, et l'équipage du Conscience Tranquille passe la soirée autour d'un repas raffiné mais relativement copieux, avec discrète petite musique de fond, reproductions de tableaux de maîtres aux murs, lumière tamisée, loufiat en livrée attentif à remplir les verres dès qu'ils commencent à se vider, maître d'hôtel qui vient s'enquérir plusieurs fois pendant le repas de leur degré de satisfaction, enfin bref, un lieu oùHans, qui a pourtant fait un relatif effort vestimentaire et porte une chemise propre (à défaut d'être repassée) et sans tache de graisse ni de pizza, détone quelque peu avec ses vêtements vieux et plutôt mal coupés pour lui, et sa manie de se mettre les doigts dans le nez. (...)
Maitz de minuit : A l'initiative de Kyle, les personnages quittent le restaurant en direction du Nuclear Blast, une boîte de nuit classe (mais oùHanspourra rentrer sans problème) et un peu chère, à l'ambiance accueillante et décontractée, avec des autochtones accort(e)s et accueillant(e)s, où l'on saute mais pas partout, où on laisse ses armes au vestiaire, et avec des fauteuils club. (...)
; ceux qui considèrent que cela ne va rien changer pour eux ; ceux qui craignent un afflux d'immigrants qui vont piquer le boulot des autochtones, venir espionner les activités de Stellar Construction pour le compte d'entreprises concurrentes, déstabiliser le gouvernement au profit des Zhodani, de la Confédération des Mondes des Epées, des Etats Vargr ou même des Solomani (et là,Hans, qui est pro-solomani et qui suivait discrètement depuis quelques minutes une discussion (apparemment entre des cadres de Stellar Construction ; deux hommes et une femme) qui parlait en particulier de construction spatiale et pour laquelle il était en train de rassembler un peu de motivation pour peut-être venir s'immiscer, se sent un peu concerné) (bref, n'importe quel Etat plus ou moins hostile à l'Imperium peut faire office d'épouvantail pour ces gens là). (...)
C'est la tête quelque peu dans le pâté qu'ils émergent de leurs cabines le 066-1105. Celui des quatre qui tient le mieux le coup estHans, mais il mentirait en prétendant qu'il n'est pas fatigué... Préparatifs actifs :Hans, qui bricolait depuis le départ de Belizo un système de pilotage à distance (par télécommande) pour l'aéromobile, dévoile enfin la nature de ses travaux à ses camarades. Il a prévu d'aller à l'écart de la ville pour procéder aux premiers essais : vol télécommandé, vol programmé, tests de sécurité (éviter les collisions, corriger les ordres stupides), tests de méthodes permettant d'outrepasser les sécurités. (...)
Gam et Al restent à bord du Conscience Tranquille, l'une pour auditionner les passagers potentiels afin de filtrer d'éventuels indésirables, l'autre pour superviser la fin du déchargement de la soute et l'embarquement de la nouvelle cargaison.Hanset Kyle s'éloignent d'environ 300 km à travers un paysage lunaire, blafard et relativement accidenté, en direction d'une région au relief montagneux dans laquelleHanspense pouvoir réaliser ses essais dans des conditions relativement proches de ce qu'il pourra trouver sur l'Anekthor. Evidemment, il faudra encore tenir compte du vent et de la neige, mais ce sont des conditions qui ne se rencontrent pas sur Maitz de toutes façons. Une fois sur place, les deux hommes s'organisent de la façon suivante : tandis queHansdébarque et s'installe au pied des rochers avec sa télécommande, Kyle reste à bord de l'engin, prêt à reprendre les commandes en manuel si un problème survenait. (...)
Ils restent en liaison vocale permanente au moyen de leurs communicateurs personnels. Pendant plusieurs heures,Hansétudie le fonctionnement et les limites de son installation, mettant parfois les nerfs de Kyle à rude épreuve, car le maniement par télécommande est plutôt saccadé et inconfortable pour le passager. (...)
A plusieurs reprises, ce dernier se demande s'il n'y a pas un dysfonctionnement et s'il ne devrait pas passer en pilotage manuel, mais il possède des nerfs d'acier et parvient à résister à ses réactions instinctives.Hansquant à lui a beau être content de pouvoir enfin essayer son bricolage 'pour de vrai', on ne peut pas franchement dire qu'il s'amuse : si dans l'ensemble le système fonctionne conformément à ses attentes, il y a de nombreux petits détails et fins réglages qui ne le satisfont pas, en bon perfectionniste qu'il est, et au fur et à mesure des essais, il saisit frénétiquement sur son ordinateur personnel les choses qu'il va devoir modifier. Ce n'est qu'au bout de plusieurs longues heures que, suite à des remarques répétées de Kyle,Hansse rend compte qu'il n'a rien mangé depuis le petit déjeuner et qu'il serait grand temps qu'il engloutisse une pizza. (...)
Du côté d'Al, les opérations de soute se déroulent normalement, mais bien entendu, c'est relativement long, car il n'y a pas que le temps de déchargement ou de chargement : il faut également tenir compte des délais de livraison à bord (ou plutôt, devant le sas), et inversement, de la vitesse à laquelle les destinataires des anciennes cargaisons du Conscience Tranquille les enlèvent...Hanstravaille jour et nuit pendant l'escale pour améliorer son installation sur l'aéromobile, mais malgré cela, il reste insatisfait du résultat atteint lorsque le vaisseau quitte Maitz à destination de Duale le 068-1105 : et il est vrai que le pilotage par télécommande manque très nettement de souplesse pour les éventuels passagers de l'aéro. (...)