Les évolutions de l'armée française sous la IIIème
Républiquesur Loukoum On Line
Le décret du 15 novembre 1865 est la première étape d'une réorganisation de l'armée de la République, avec le renouvellement et la réorganisation du parc d'artillerie. (1) La guerre de 1866, contre l'envahisseur prussien a facilité l'acceptation par l'opinion publique de la nécessité d'une réorganisation de l'armée, avec retour à l'incorporation de la classe entière. La loi Niel (du nom de son auteur, le maréchal Niel) du 1er février 1868 (2) prévoit : l'incorporation de la classe entière, ...Contient : paris (3)(...) L'accès des sous-officiers candidats à l'épaulette à ces écoles de formation se fait sur concours, et une préparation spécifique existe depuis 1870 (6). L'Ecole des sous-officiers de gendarmerie àParis(caserne Schomberg) ne sera quant à elle créée qu'en 1901. Pour la Marine, l'Ecole des élèves-officiers de marine (E. (...)
Colombophilie : En 1877 est lancée la création de colombiers militaires. En 1881, il en existe onze, à Belfort, Coblence, Cologne, Forbach, Lille, Marseille,Paris, Perpignan, Sedan, Strasbourg et Vincennes. (27) Doctrine : Même si les campagnes coloniales ont permis à un certain nombre d'officiers (en particulier parmi les plus jeunes) d'acquérir un minimum de sens pratique, on observe encore au sein de l'armée française (et surtout de son Etat-Major) une certaine tendance à croire en la puissance irrésistible de la charge, d'infanterie baïonnette au canon, ou de cavalerie sabre au poing, en négligeant les effets pourtant bien réels des feux d'infanterie et d'artillerie, et la puissance d'arrêt des fortifications de campagne. (...)
26 : ce seront les Bavarois qui, les premiers, se mettront à pratiquer la chasse par équipe de deux (ou plus) petits aéronefs, rapides et maniables, chacun protégeant son ou ses coéquipier(s). 27 : historiquement, il y en avait huit à cette époque, à Belfort, Lille, Marseille,Paris, Perpignan, Toul, Verdun et Vincennes. 28 : historiquement, le RMI du 29 juillet 1884 (sous l'impulsion entre autres du général Cardot pour qui toute tactique qui n'est pas orientée énergiquement et impitoyablement vers le corps à corps est une tactique à rebours) constitua un retour en arrière et sera suivi d'autres règlements tout aussi aberrants pour les champs de bataille de l'époque, qui n'ont plus grand'chose à voir avec les théâtres de la glorieuse épopée napoléonienne. (...)