Solomon Kane : les règles
sur Solomon Kane au format (1.2 Mo)
Contient : navires (48)(...) Corsaires et boucaniers : En haute mer, l'Angleterre s'avère la seule nation capable de tenir tête aux Espagnols. Durant la deuxième moitié du siècle, lesnaviresanglais pourchassent lesnaviresmarchands espagnols, découvrant parfois, au hasard de leurs expéditions, des terres inconnues. Leurs capitaines sont à la fois corsaires, aventuriers et explorateurs, à l'instar des illustres Francis Drake et Walter Raleigh. (...)
Après la catastrophique défaite de l'Invincible Armada, le roi Philippe II d'Espagne n'aura de cesse de reconstituer sa flotte afin de rendre à son royaume sa suprématie maritime. En 1591, le gentilhomme anglais Sir Richard Grenville dirige une expédition contre lesnaviresmarchands espagnols croisant entre les Açores et l'Espagne, à bord d'un vaisseau nommé le Revenge. (...)
Malheureusement pour Grenville et ses hommes, le Revenge tombe dans une embuscade et est assailli par une quinzaine denaviresde guerre espagnols - auxquels les Anglais parviennent à tenir tête durant plus de douze heures. (...)
1572 : Nanti de lettres de marque, Kane devient corsaire au service de Sa Majesté et participe à plusieurs expéditions contre lesnavireset les ports espagnols des Caraïbes, notamment à Hispanola (actuelle île de Saint-Domingue). (...)
Certains états encouragent alors de façon plus ou moins officielle la pratique de la « course », c'est à dire la capture et le pillage denaviresmarchands espagnols revenant des Amériques, chargés de richesse. C'est ce mot, « course », qui est à l'origine de « corsaire » mais, en pratique, il est impossible d'effectuer une distinction marquée entre les corsaires « légaux », mandatés par un état, et les pirates opérant hors-la-loi. (...)
Résolue à briser la toute-puissance de l'Espagne, la reine Elisabeth Ière va encourager de façon active la conduite d'expéditions dirigées contre lesnaviresespagnols croisant dans l'Atlantique. L'organisation et le commandement de ces expéditions vont être confiées à ce que la langue anglaise de cette époque nomme des privateers, terme généralement traduit par corsaires mais qui correspond davantage à indépendant, voire à franc-tireur. (...)
Qui sont ces fameux privateers ? La plupart d'entre eux sont des nobles qui possèdent leurs propresnavires; d'autres sont plutôt des « gentilshommes de fortune », des aventuriers ambitieux recrutés par l'aristocratie anglaise en vertu de leur expérience maritime ou guerrière. (...)
Leur organisation est, là encore, assez différente de l'image que nous nous faisons des attaques de pirates. Lesnaviresdes privateers, généralement plus petits que ceux qui seront utilisés par les flibustiers du XVIIème siècle, opèrent le plus souvent en flottilles de quatre ou cinq bâtiments, dont les capitaines agissent de façon (plus ou moins) concertée. (...)
) puis, ensuite, entre les hommes d'équipage - on est donc bien loin des fameuses méthodes de partage égalitaire qui seront en usage, plus tard, chez les Frères de la Côte et les pirates des Caraïbes. Après la guerre, nombre de ces marins, sans emploi, se livreront aux pillages desnaviresdans les ports anglais, pour s'embarquer finalement à bord denavirespirates. Il existe donc bel et bien, dès cette époque, une véritable « fraternité » des pirates anglais, forte de plusieursnavireset, selon toute probabilité, de plus d'un millier d'hommes : c'est à cette Fraternité, antérieure à celle (beaucoup plus célèbre) des Frères de la Côte que la citation placée au début de cet article fait allusion. Peu à peu, les pirates anglais s'éloignent des rivages européens, afin d'échapper à la marine de leur pays, pour gagner les cieux plus propices des Antilles... (...)
Au large de Veracruz, leur flotte est attaquée par les Espagnols, qui capturent ou envoient par le fond presque tous leursnavires. Drake et Hawkins parviendront néanmoins à s'échapper de justesse, non sans avoir assisté au terrible supplice de plusieurs de leurs compagnons. (...)
En dernier recours, il persuada Doughty de tout mettre en oeuvre pour la faire échouer. Une fois lesnaviresparvenus en haute mer, Doughty tenta d'inciter l'équipage à se mutiner contre Drake, sans succès. (...)
Par cette incroyable action d'éclat, menée sans l'assentiment de la reine, Drake parvient à s'emparer de l'or des Indes Espagnoles mais aussi à détruire une partie appréciable de la flotte ennemie, y compris de nombreuxnaviresen construction. Pour les Espagnols, ce dernier exploit de Drake constitue une véritable déclaration de guerre. (...)
Mais la menace espagnole est encore vive ; il importe donc d'empêcher Philippe de reconstruire une Armada capable de lancer une nouvelle attaque contre l'Angleterre. C'est dans ce contexte qu'en 1591, Sir Richard s'embarque à bord du Revenge pour intercepter lesnaviresespagnols croisant entre les Açores et l'Espagne... mais il tombe dans une embuscade et se retrouve face à une quinzaine de vaisseaux espagnols lourdement armés. (...)
La défaite de l'armada : Afin de mettre un terme aux incessantes attaques des pirates anglais contre sesnaviresmarchands ainsi qu'au soutien militaire qu'apporte l'Angleterre aux rebelles protestants des Pays-Bas, Philippe II décide, en 1588, de lancer sa flotte à l'assaut des côtes anglaises. (...)
Le plan d'invasion est simple : le Duc de Parme, qui commande les forces espagnoles des Pays Bas (alors placés sous la domination de l'Espagne), doit rassembler une force d'invasion sur la côte néerlandaise de la mer du Nord. Or, lesnavirestransportant ces troupes ne peuvent espérer atteindre les côtes anglaises que s'ils sont escortés par les lourds vaisseaux de guerre de l'Armada. (...)
Il commet alors une erreur dont il est loin d'imaginer les conséquences... A la fin du mois de Mai 1588, l'Armada, forte d'environ 130navireset de 30 000 hommes (dont près de 20 000 soldats), part de Lisbonne (alors sous contrôle espagnol), voguant vers la Manche. La flotte anglaise, quant à elle, totalise environ 200navireset 15 000 hommes ; c'est une flotte composite, rassemblant desnaviresde guerre royaux, desnaviresmarchands et des vaisseaux de privateers. Le 29 Juillet, au large des côtes françaises, l'Armada essuie une première défaite face à une partie de la flotte anglaise ; deux jours plus tard, un autre affrontement entrenaviresanglais et espagnols, non loin des côtes de Cornouailles, se solde à nouveau par une victoire de l'Angleterre. Le 4 Août, les Anglais remportent une troisième bataille, cette fois-ci près des côtes du Dorset. Ces premiers affrontements, s'ils ne causent pas de pertes décisives dans les rangs des Espagnols, permettent aux Anglais de capturer des prisonniers qui leur livreront des informations cruciales sur l'Armada, son commandement et son artillerie. Dans la nuit du 7 au 8 Août, les Anglais font dériver vers lesnaviresespagnols, ancrés à Calais, des barques remplies d'explosifs et de matières inflammables : cette ruse prend les Espagnols par surprise, semant un chaos indescriptible dans leurs rangs. (...)
Prise sous un feu incessant, l'Armada tente de se dégager, mais un vent venu du sud se met à souffler, poussant lesnaviresespagnols vers le nord, c'est à dire vers l'ennemi. Incapable de rallier les côtes hollandaises ni de regrouper la centaine denaviresqui lui reste, Medina Sidonia décide de regagner l'Espagne par la seule route qui s'offre à lui, c'est-à-dire en contournant l'Ecosse puis l'Irlande... Mais le sort s'acharne sur la felicissima armada : de terribles tempêtes jettent de nombreuxnaviressur les côtes d'Irlande, où les rescapés seront promptement massacrés. La défaite est totale, irrémédiable, historique. (...)
Il s'en fallut de peu, cependant, pour que la victoire anglaise ne se transforme en débâcle : au terme de la dernière bataille, on s'aperçut que les réserves de munitions du royaume étaient pratiquement épuisées. Privés de leurs fameux canons, les vaisseaux anglais n'auraient plus été en mesure de tenir lesnaviresespagnols à distance, s'ils étaient revenus... L'affrontement aurait alors très certainement tourné à l'avantage des troupes espagnoles, à la fois plus nombreuses et plus aguerries. (...)
Quant aux troupes du Duc de Parme, si elles avaient pu débarquer, elles seraient sans doute venues rapidement à bout des défenses côtières anglaises... Mais lesnaviresespagnols ne revinrent jamais, et les troupes du Duc ne passèrent jamais la Manche. Dieu, le Destin ou peut-être le Diable, était décidément du côté des Anglais. (...)
Jouer un chien de mer : « Par les yeux de Satan, nous avons vécu comme des rois dans les îles, attaquant et pillant lesnaviresmarchands et les galions chargés de trésors. Puis a surgi un navire de guerre espagnol qui nous a cruellement harcelés. (...)
RALEIGH : Alliés : Ambitieux, visionnaire, homme d'esprit. Rivaux : Vaniteux, arriviste, beau parleur. Caravelles et galions :NaviresElisabéthains : La plupart desnaviresde cette époque sont dotés de trois ou quatre mâts, avec des voiles carrées et triangulaires (dites voiles latines). Les voiles carrées prennent plus de vent, ce qui permet au navire d'avancer plus rapidement ; les voiles latines, en revanche, peuvent permettre à un navire de voyager contre le vent, ce qui le rend beaucoup plus manoeuvrable. En combinant les deux types de voiles, lesnaviresde l'ère élisabéthaine sont donc à la fois relativement rapides et faciles à manoeuvrer. Il existe, déjà à cette époque, de nombreux types denavires, possédant chacun ses particularités, ses avantages et ses points faibles. Dans le cadre d'un jeu de rôle comme Solomon Kane, on peut ranger les vaisseaux capables d'affronter les rigueurs de l'océan atlantique en deux grandes catégories : lesnaviresmarchands et lesnaviresde guerre.NaviresMarchands : Lesnaviresmarchands sont conçus pour transporter d'importantes cargaisons. A cause du danger constant que représentent les pirates, la plupart possèdent au moins quelques canons, destinés à un usage défensif. En temps de guerre, le nombre de ces pièces peut augmenter considérablement. C'est dans cette catégorie que l'on trouve les caravelles,naviresà la silhouette élancée, surtout utilisés par les Portugais et les Espagnols, mais aussi desnaviresbeaucoup plus massifs. De manière générale, plus un navire marchand est volumineux, plus sa capacité de transport est importante et moins il est facile à manoeuvrer.Naviresde Guerre : Le vaisseau de guerre le plus puissant et le plus emblématique de cette époque est le galion. La particularité du galion est de pouvoir transporter des canons lourds (jusqu'à soixante par vaisseau !), lui permettant d'attaquer lesnaviresennemis à grande distance. Véritable citadelle flottante, il reste néanmoins plus rapide que lesnaviresmarchands les plus lourds. Les galions anglais, plus agiles et mieux armés que les galions espagnols, jouèrent un rôle décisif dans la victoire de 1588 contre l'Armada (voir ci-dessus). (...)
L'équipage d'un galion tourne généralement autour de 250 hommes, le strict minimum étant égal à un dixième de ce chiffre. LesNaviresen Jeu En termes de jeu, un navire est défini par quatre caractéristiques chiffrées : Sa Puissance de Feu, qui dépend directement du nombre et de la qualité de ses canons. (...)
Son Agilité, qui représente la facilité avec laquelle il peut être manoeuvré. Ces caractéristiques interviennent en cas de combat entre deuxnavires(voir page suivante). Elles sont alors testées sur 2d6, exactement comme les traits d'un personnage. (...)
» L'Epervier de Basti : Les règles suivantes permettent de gérer, de façon simplifiée et dynamique, les affrontements pouvant survenir, sur mer, entrenaviresennemis. Un engagement entre deuxnavirespeut passer par trois phases successives : la poursuite, la canonnade et l'abordage. La Poursuite : Le navire attaqué peut tenter d'échapper à son assaillant, afin de se mettre hors de portée de ses canons. (...)
S'il manque ce test, le navire fugitif réussit à se mettre définitivement hors de portée. La Canonnade : A partir du moment où lesnaviressont à portée de tir, ils peuvent échanger des coups de canon. L'initiative dépend de la manoeuvrabilité du navire : le vaisseau avec l'Agilité la plus élevée peut tirer le premier. (...)Comme son titre l'indique, ce jeu de rôle s'inspire directement des aventures de Solomon Kane, un des héros les plus sombres de Robert E. Howard. Les aventures de Solomon Kane se situent à la fin du XVIème siècle, l'époque de la Chasse aux Sorcières, de la Peste Noire et de l'Invincible Armada. Kane est un Puritain anglais, un homme sombre et solitaire ayant voué son existence à combattre le Mal et à venger les crimes impunis ; guidé par la main du destin, Kane parcourt le vaste monde ...