La Marine Impériale
sur Pénombre
Histoire de la Marine Impériale : L'expansion constante de la civilisation issue du Noyau et ses rencontres avec d'autres civilisations également en pleine croissance ont toujours rendu essentielle la présence d'une marine spatiale armée. En dehors même des conflits majeurs qui secouèrent la galaxie, la présence d'une multitude de groupes pirates, de renégats divers, de peuples hostiles dans un volume d'espace incommensurable et en perpétuelle augmentation n'ont jamais manqué de causer de nombreuses ...Contient : navires (32)(...) Entretenir et moderniser des flottes de combat dont le théâtre d'opérations s'étendait un peu plus chaque jour ne s'avéra pas toujours possible et si à certaines périodes de son histoire la République disposait de nombreuses forces spatiales modernes, il s'avéra à d'autres moments nécessaire de trouver des palliatifs divers : mercenariat, recyclage denaviresantiques, incitations aux secteurs les plus riches à développer leurs propres forces de défense et ainsi de suite. (...)
Comme il l'avait fait pour se constituer une armée terrestre sans égal dans l'histoire galactique, l'Empereur Palpatine sut tirer partie des craintes d'une population traumatisée par un conflit aussi bref que dévastateur et récupéra à son profit une bonne partie des arsenaux et desnaviresdes belligérants. Pour 'restaurer la paix dans la galaxie et s'assurer que des sursauts indépendantistes ou divers groupes de pirates ne menacent plus les populations', l'Empereur obtint l'appui des industriels et des militaires qui pour la plupart acceptèrent de le suivre sans rechigner. Le programme d'armement qui suivit fut proprement gigantesque. L'Empire revendit desnaviresobsolètes à divers groupes alliés comme l'Autorité du Secteur Corporatif et les encouragea pendant un temps à renforcer leurs propres forces de défense tout en augmentant la pression fiscale et le pillage généralisé des mondes hostiles afin d'armer une flotte sans égal dans toute l'histoire de la galaxie. (...)
La nouvelle génération des destroyers de classe Impériale I devint rapidement le symbole de l'armada impériale, près de 25.000 de cesnaviresgigantesques furent mis en service depuis le couronnement de Palpatine et viennent appuyer une multitude denaviresplus légers et des légions sans nombre de chasseurs spatiaux. Les secteurs jugés trop timorés ou potentiellement rebelles furent brisés et leur économie vampirisée par le programme d'armement de la Marine Impériale. (...)
En effet, bien que les escadres impériales soient en mesure de briser n'importe quel monde, n'importe quelle flotte spatiale dans un assaut frontal, l'Empire est trop étendu même pour ses légions denavireset le déploiement de la Marine n'est pas si rationnel qu'on pourrait le croire. Si des secteurs jugés importants ou dont les dirigeants ont l'oreille de l'Empereur se voient attribuer des groupes de combat comptant parfois plusieurs centaines d'unités lourdes, d'autres systèmes sont négligés. (...)
Organisation de la Marine Impériale : Surveiller l'ensemble de l'espace connu avec des dizaines de milliers denaviresde tous types et de tous âges nécessite une flexibilité opérationnelle qui n'est pas toujours compatible avec les jolis schémas établis par les technocrates qui abondent dans tous les états-majors de la galaxie. (...)
Et si les groupes sectoriels du centre de la galaxie possèdent des compléments de destroyers stellaires modernes conformes à l'ordre de bataille théorique, certains secteurs de la Bordure Extérieure doivent se contenter de vieux cuirassés recyclés ou de destroyers de classe Victoire en guise de vaisseaux amiraux ou parfois même de seulsnavireslourds disponibles. Le Commandement de Vaisseau : Capitaine... un rêve vieux comme l'histoire de la civilisation galactique et qui est la transposition du rêve encore plus ancien des marins primitifs qui traversaient les océans de milliers de mondes dans un passé presque légendaire. (...)
La Ligne : La Ligne est l'équivalent dans la Marine de l'escouade terrestre. Si théoriquement une Ligne doit compter quatrenaviresde tonnages variés mais plus lourds que des chasseurs ou navettes, la pratique donne des unités comptant de deux à vingtnavires. De fait, la Ligne est l'unité de déploiement collective la plus flexible dans l'ordre de bataille impérial et au sein d'une Escadre, les lignes théoriques sont souvent remaniées en fonction des nécessités du moment. (...)
Une ligne d'attaque peut compter jusqu'à six frégates, corvettes ou croiseurs légers mais un destroyer de classe Impériale est considéré comme une ligne à lui seul. - Ligne d'Attaque Lourde : de quatre à huit croiseurs ou frégates, voire desnaviresde tonnage plus important y compris des destroyers. En théorie, une telle ligne est capable de soutenir le feu de n'importe quel autre type de ligne qu'on lui opposerait. (...)
Si possible, un assaut sur une planète faiblement défendue sera mené par une Ligne d'Attaque Lourde mais la taille gigantesque de la galaxie oblige souvent l'Empire à improviser avec ce qu'il avait sous la main pour pallier aux urgences. - Ligne de Poursuite : elle peut compter une dizaine de corvettes, d'avisos et autresnaviresde moyen tonnage dont les capacités subluminiques et hyperspatiales sont conséquentes. Le rôle d'une ligne de poursuite est de pilonner une force adverse en cours de retraite, afin d'éliminer les trainards, voire d'encercler des bâtiments trop endommagés pour fuir et les capturer. (...)
L'Empire apprit également à se servir de ses propres lignes de poursuite pour amener des adversaires imprudents et qui avaient l'avantage à portée de lignes d'attaques dissimulées... - Ligne de Reconnaissance : de deux à quatre appareils de faible tonnage (avisos, corvettes,navireséclaireurs impériaux...) opérant seuls ou par paires. Leur fonction n'est pas d'engager le combat même avec un élément adverse isolé mais de localiser l'ennemi et de rendre compte. (...)
- Ligne d'Escarmouche : composée de 15 à 20 bâtiments légers (avisos, patrouilleurs, navettes...), elle a pour tâche de harceler l'ennemi afin de l'empêcher de se concentrer sur lesnavireslourds qui vont le pilonner. Lorsque l'Empire développa sa chasse spatiale avec ses légions de chasseurs TIE bon marché, le concept de ligne d'escarmouche fut peu à peu abandonné par la plupart des tacticiens impériaux mais les plus intelligents comprirent face à la grande diversités de chasseurs, navettes et cargos modifiés que comptaient les forces de l'Alliance qu'il fallait préserver de tels dispositifs plus polyvalents et fiables que des escadrilles de chasseurs légers dépourvus d'hyperpropulsion. (...)
Une ligne de transports de troupes opérant à proximité des principales bases impériales locales est également souvent appuyées par des navettes et autresnavireslégers hypercapables qui facilitent le déploiement des forces terrestres en plus desnaviresde la ligne elle-même. En réalité, les effectifs embarqués à bord des destroyers stellaires et des croiseurs de classe Strike en configuration transports de troupes rendaient souvent les Lignes de Transport de Troupes relativement inutiles en dehors des véritables assauts contre des mondes industrialisés et densément peuplés. L'Escadre : Comptant de 20 à 60navireslourds ainsi que leurs appareils de soutien et chasseurs, l'Escadre de l'Ordre de Bataille Impérial en dit long sur le gouffre financier que représente la Marine Impériale puisque à peine un siècle avant son existence, un tel regroupement denaviresméritait encore le qualificatif de 'flotte' dans l'ancien ordre de bataille républicain. Des forces comme la Flotte Katana avec ses 250 cuirassés étaient considérées à l'époque comme gigantesques et dans la pratique, elles constituaient une exception et non une règle, la moyenne des flottes républicaines tournant autour de 20 à 50navires. Une Escadre impériale est toujours commandée par un Amiral et représente en théorie la force la plus importante que l'on puisse déployer dans un seul système stellaire en dehors de circonstances exceptionnelles ou d'une campagne majeure. (...)
La tâche d'une Force Spatiale n'est pas une sinécure car elle doit souvent contrôler plusieurs centaines d'années-lumière d'espace dans les trois dimensions. En dehors desnaviresles plus lourds, l'essentiel des bâtiments ne possède pas d'accès à l'Holonet Impérial. Coordonner desnaviresen temps réel sur un tel volume d'espace demande donc des qualités de planificateur et de stratège certaines car il faut à la fois organiser des patrouilles régulières, établir des points de contrôle fixe et maintenir en disponibilité opérationnelle un contingent d'appareils constamment en mouvement. Dans certains secteurs de la Bordure Extérieure, l'Empire doit se contenter d'une Force Spatiale pour un secteur entier qui englobe parfois une zone qui représente largement de quoi occuper trois ou quatre Forces Spatiales. (...)
Pour faire de cette idée une réalité, l'Empire considère donc qu'il doit disposer dans chaque système occupé de plusieursnaviresdisponibles et capables d'intervenir selon les besoins ponctuels. C'est cette priorité stratégique (et doctrinale. (...)
Une Force de Supériorité compte en effet un minimum de trois Escadres de Bataille et une Escadre Légère. L'ordre de bataille impérial considère que trois desnaviresd'une Force de Supériorité doivent obligatoirement être des destroyers stellaires de classe Impériale. (...)
- Force de Transport : en dehors des plus grandes campagnes de conquête à long terme (quand l'Empire s'en prend à une nation stellaire comptant plusieurs systèmes industrialisés par exemple), il est inutile d'assembler une telle force qui compte deux Escadres de Transport renforcés d'une Escadre Légère. - Force de Maintenance : là encore, rassembler une centaine denaviresateliers, denavireshôpitaux et denaviresde récupération est presque toujours inutile en dehors des campagnes militaires les plus importantes. Le reste du temps, la Marine affecte un contingent de bâtiments de soutien directement auprès d'un Amiral et le laisse se débrouiller avec. Ces affectations sont des plus aléatoires et ont souvent lieu en dépit du bon sens ce qui n'a pas été sans conséquences sur le gaspillage monstrueux auquel se livre la Marine Impériale. (...)
La Flotte Spatiale : Une Flotte Impériale compte au minimum quatre Forces Spatiales, dont une de Maintenance. Un tel déploiement représente un strict minimum de 160naviresde classe Aviso ou supérieure et peut en compter jusqu'à 5 fois plus. L'ordre de bataille impose qu'au moins six desnaviresd'une Flotte Spatiale soient des Destroyers de classe Impériale. En théorie, l'état-major de la Marine distingue des flottes de supériorité, de maintenance, d'attaque. (...)
Les systèmes stellaires de ce genre servent alors de zones de regroupement aux forces impériales à la veille de campagnes de longue durée et bon nombre de ces zones sont situés dans la Région d'Expansion. Le Groupe Sectoriel : Dans l'ordre de bataille standard, il n'existe normalement pas de groupe denaviresimpériaux plus important qu'un groupe sectoriel qui représente 'l'ensemble des unités de la Marine Impériale affectées à un Secteur spatial'. (...)
Un Groupe Sectoriel est commandé par un amiral en chef qui s'avère souvent dans la pratique être tout simplement le Moff local, à moins que la Marine soit souvent sur la brèche dans son secteur auquel cas un amiral surnuméraire est affecté à son service et gère pour lui ce genre de choses. Dans sa configuration idéale, un Groupe Sectoriel ne compte pas moins de 1600naviresde classe Aviso ou supérieure dont 24 destroyers stellaires de classe Impériale. Bien que de nombreux secteurs de l'Empire Galactique aient pu bénéficier de tels effectifs, une analyse plus fine montre que la presque totalité de ces secteurs sont situés dans le Noyau, les Colonies ou plus rarement la Région d'Expansion. (...)
Ainsi, un secteur comme celui d'Elrood ne dispose en tout et pour tout que de deux destroyers impériaux et une dizaine denavireslourds de tous types alors que plus loin vers les Régions Inconnues, le secteur Kathol doit au Moff Kenton Sarne de disposer de plus d'une demi-douzaine de destroyers stellaires et d'une trentaine denaviressecondaires.