Constantinople
sur Eric Christ au format (889 Ko)
Contient : quartiers (4)(...) La lutte des factions Les dèmes sont à la fois des associations sportives dont les cochers du cirque portent les couleurs (le bleu et le vert), des milices qui participent à la défense de la ville comme à la construction et à l'entretien des remparts, enfin de véritables partis politiques implantés dans desquartiersdifférents, et qui représentent des milieux et des intérêts divers: les Bleus sont plutôt dirigés, semble-t-il, par les propriétaires fonciers, les Verts par la bourgeoisie commerçante et industrielle. (...)
Au XVe siècle, à la veille de la chute de la ville, elle était tombée bien au-dessous de 100 000 habitants, mais la superficie de la cité, à l'abri de ses murailles imprenables, n'avait pas diminué: aussi était-elle à demi déserte. Ce qui restait de ses anciensquartiersformait, dès qu'on s'éloignait du rivage, des îlots épars au milieu des ruines, des jardins, voire des champs labourés. (...)
); l'église de la Vierge des Blachernes où l'on conservait le palladium de Constantinople, le voile de la Vierge que l'on promenait en procession le long des remparts quand la ville était assiégée. Beaucoup d'entre elles avaient leurs fêtes propres, qui attiraient les fidèles desquartiersles plus lointains. BYZANCE La délimitation dans le temps de l'Empire byzantin a toujours été flottante. (...)
Aux XIVe-XVe siècles, la ville de Mistra , construite sous la protection de la forteresse de Villehardouin, offre un dernier exemple de ville byzantine avec son kastro, sa ville moyenne et ses faubourgs. Dans ces gros bourgs qui se développent de manière anarchique, parquartiers, autour d'églises près desquelles les morts sont désormais admis, s'installe un habitat où la pauvreté du matériau le dispute à l'irrégularité des plans. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...