Vivre en Exil
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La société exiléenne : Façonné par l'histoire si particulière de sa cité, l'esprit exiléen peut sembler déroutant à un étranger mal préparé. L'exiléen doit combattre quotidiennement la peur originelle de l'obscurité, qu'il commue en farouche croyance envers Administration et l'Ingénierie qui régulent sa vie et ne laissent pas de place, selon lui, au hasard. Aspirant à la liberté, il a toutefois du mal à étouffer en lui le souvenir que sa cité est basé sur la rébellion, celle de ses ancêtres ...Contient : quartiers (18)(...) De plus, le citoyen en devenir doit pouvoir prouver sa future « utilité » à la communauté exiléenne (imaginez les dérives possibles d'un tel système totalement aléatoire et discriminant)... Mais qu'en est-il vraiment de l'importance de la citoyenneté dans la vie de tous les jours de l'exiléen ? Une fois de plus, elle reste bien souvent théorique. Dans lesquartiersouvriers, citoyens et non-citoyens partagent exactement le même quotidien, les mêmes difficultés... Parmi les mendiants ou les oubliés qui finissent dans les basfonds de la cité, on trouve aussi bien des forgiens que des exiléens de pure souche. (...)
Avec d'autres, il milita pour que les réformes sociales deviennent réalité, et les émeutes sanglantes desquartiersouvriers lui donnèrent raison. Ses écrits inspirèrent directement les nouvelles lois sociales exiléennes, et son influence sefit sentir jusque sur Forge, où il inspira notamment les réformes autrelliennes. (...)
Le peuple exiléen : L'intérieur populaire est minimaliste, et les familles s'entassent bien souvent dans de petits espaces modulaires, n'offrant qu'une chambre commune. Lesquartiersd'habitation les plus récents, conçus par les ingénieurs civils, offrent aux familles un minimum de confort, dans des séries d'appartements tous identiques. (...)
Les conditions de vie des ouvriers exiléens restent difficiles, la nourriture basique et les soins limités aux possibilités des dispensaires de quartier. L'entraide est une composante importante desquartierspopulaires. Du petit bourgeois à l'industriel exiléen : La petite bourgeoisie a explosé ces dernières années en Exil. (...)
Le bourgeois est obligé de travailler pour vivre, mais il dispose de suffisamment d'argent pour sortir, se divertir et consommer, améliorer son quotidien... Dans les beauxquartiers, il vit dans de belles résidences ingéniériques modernes. Durant ces 200 dernières années, de véritables empires financiers se sont créés. (...)
Corrosive, elle pourrit les canalisations, obstrue les ventilateurs, corrode les poutrelles et les passerelles de la cité. Particulièrement agressive, elle se développe à grande vitesse et s'accroche à tout. Dans certainsquartiers, la fragilité des aciers corrodés représente un véritable danger, et l'on attribue certains écroulements de passerelle à cette vermine. (...)
La cité fut pratiquement paralysée pendant trois mois, mettant en danger la survie même de ses habitants. Lesquartiersen révolte ne furent matés que par le blocus et la faim. Les affrontements quotidiens ont fait de nombreux morts, et le pouvoir exiléen, affolé, s'apprêtait à ordonner à ses navires de guerre de pilonner les blocs en révolte. (...)
Ce sont souvent des bandes organisées, sous forme de gangs. Les gangs d'enfants sont très nombreux, près du port, dans lesquartierspopulaires. Difficilement contrôlables, ils tombent souvent la coupe de plus sinistres individus. (...)
Toutefois, il reste des foyers infectieux contre lesquels Exil s'efforce de lutter. Les dispensaires dequartierset les hôpitaux se sont généralisés, et les malades y sont soignés gratuitement. Plus sinistres, on a créé de véritables mouroirs pour les maladies incurables, dans l'espoir de contenir toute épidémie. (...)
Ce fléau est caractérisé par une forte fièvre et une dépigmentation de la peau presque totale, suivies de toux hémorragiques qui finissent par avoir raison du corps amaigri. Pour lutter contre elle, certainsquartiersfurent nettoyés par le feu. Depuis plusieurs années, l'épidémie semble avoir disparu. Les cas rapportés sont très peu nombreux au vu de la taille de la cité. (...)
Les blocus ont entraîné des famines dévastatrices dans la cité, et beaucoup ont tenté de la fuir. Lesquartiersaisés se barricadaient en coupant les passerelles. Aujourd'hui, avec la bouillie de champignons et l'hydroculture, la ville est presque autosuffisante et le spectre de la famine semble écarté. (...)
Ils équipent bien sur déjà la multitude de niveau des bâtiments officiels (Administration, Contrôle, Justice et Cité de l'ingénierie), et on commence à les trouver dans certains beauxquartiers, dans certaines zones industrielles (ou des tapis géants convoient les marchandises), certains grands magasins et sur certaines passerelles très longues. (...)
Qu'importe pour le public tant qu'on lui offre des affrontements titanesques, des amours maudits et des royaumes qui s'écroulent dans le tumulte.... Les comédiens sont les artistes les plus choyés par les exiléens. Dans lesquartierspopulaires, le théâtre est lui aussi très apprécié : il peut être en salle ou dans la rue. (...)
Dans un cabaret, on mange et on boit, on discute dans des alcôves privées, on profite du spectacle, on joue à des jeux d'argent dans les arrières salles enfumées où on se procure des produits illicites... La pègre exiléenne est très présente dans ce milieu, cela va sans dire. Les estaminets et les gargotes sont le coeur desquartierspopulaires. On s'y retrouve après le travail, on y boit, on y chante, on y joue. Le jour de repos, on vient y faire la fête entre amis, auprès d'un bon feu. (...)
Les courses de bateaux sont très prisées, même si elles ne concernent en fait que les nobles et les bourgeois fortunés. Rajoutons aussi la lutte et la boxe, souvent pratiquées dans des salles illégales desquartierspopulaires. La chasse est un véritable culte pour les riches exiléens. Certains fortunés n'hésitent à organiser de coûteux séjours de chasse sur Forge, pour s'attaquer à de véritables gibiers, naturellement inconnus dans la cité d'acier. (...)
Mais le manque de liquidités de l'Empire se fait sentir et la fière capitale en subit les stigmates : les ordures ne sont ramassées qu'épisodiquement, on assiste à la création spontanée dequartiersmiséreux (abritant d'anciens paysans ruinés ou des soldats de passage) sans aucun confort, la criminalité est fulgurante. (...)
Toutefois, c'est toujours la capitale impériale : ses rues monumentales et grises alignent les énormes bâtiments commémoratifs, les statues et autres délires architecturaux. La police politique y a sesquartiersgénéraux, dans un sinistre bâtiment de pierre noire. Tout le nord de la cité est constitué par les gigantesques casernements impériaux. (...)
Quand à la vie citadine, elle est particulièrement brillante dans les Duchés. Tout d'abord, les cités lacustres, avec leursquartierssur pilotis et leurs innombrables canaux, sont considérées comme des merveilles architecturales. (...)