Le Jeu de Rôles, le Meujeu, et la Mort
Contient : jeu (10)LeJeude Rôles, le Meujeu, et la Mort Lejeude rôles donne à la mort une place à la fois centrale et totalement paradoxale, qui diffère beaucoup en fonction des jeux, des types de parties, du rôle des protagonistes et des habitudes de chaque table. Pour compliquer le tout, le sujet a également divisé les rôlistes depuis toujours à travers les continents et les époques. (...)
Ici, la mort est clairement personnifiée, et l'on peut la combattre à coups de masse dans les dents (qu'elle a pointues). Unjeucomme Donj par exemple permet à l'occasion de combattre la mort directement en son domaine, grâce au système des plans d'existence. (...)
On pourrait se poser la question de savoir si un dragon noir vieux de mille ans ne mérite pas plus de considération (et sa vie plus de respect) qu'un vulgaire sanglier, mais étant donné que lejeudéfinit la créature comme intrinsèquement maléfique, autant en profiter pour la zigouiller et ramasser son lot de Po et d'Xp. (...)
Même si cette attitude est toujours, ou presque, dans un cas de légitime défense, il serait intéressant d'en sortir pour permettre une interprétation plus logique et réaliste. En plus, ceci pourrait donner de réelles opportunités dejeuassez rares en JdR. (- Comme la culpabilité. - La quoi ? - Non rien, laisse tomber.) Enfin, certaines occasions dejeupermettent d'interpréter des nécromants ou carrément des morts-vivants (comme dans la série des jeux Vampire). En général les personnages qui en résultent sont assez peu regardants, et n'hésitent pas à laisser derrière eux un sillage de cadavres. (...)
Le positionnement du Meujeu face à la mort est un peu compliqué à déterminer et à assumer. L'approche de chacun dépendra totalement de l'expérience dejeuque le Meujeu et les joueurs souhaitent vivre autour de leur table. Malgré tout, il s'agit de créer un équilibre entre la mort comme outil dramatique, comme adversaire et comme levier dejeupour les PJs. Du côté des joueurs, la mort est diversement appréhendée. Alors que parfois elle peut traumatiser un pauvre donjiste qui a passé les quinze dernières années de sa vie à faire évoluer son spadassin-mage demi-elfe, elle peut aussi être prise totalement à la légère dans un one-shot, ou dans certains jeux comme l'Appel de Cthulhu, dans lequel l'espérance de vie est réputée assez faible. (...)
Il est donc nécessaire d'en discuter pour savoir à quoi s'en tenir, et si le trépas de l'un d'entre eux sera vécu comme une attaque personnelle ou bien au contraire comme un élément dujeucomme un autre. Dans tous les cas, les joueurs ne devraient jamais faire exprès de mourir en adoptant un comportement suicidaire et illogique. (...)
» Le Meujeu quand à lui doit pouvoir sauver ses joueurs en fin de partie (ou certains d'entre eux en tous cas) s'il juge que leurs efforts pour rester en vie, et leur interprétation face au risque de mourir le méritent. Rien ne fausse plus lejeuque lorsque la fin est déjà connue.Le jeu de rôles donne à la mort une place à la fois centrale et totalement paradoxale, qui diffère beaucoup en fonction des jeux, des types de parties, du rôle des protagonistes et des habitudes de chaque table. Pour compliquer le tout, le sujet a également divisé les rôlistes depuis toujours à travers les continents et les époques. Chacun à sur le sujet un avis plus ou moins tranché, et croyez-le ou non, je m'apprête à vous donner le mien. Quand je dis que la mort à une place centrale, c'est ...