Les Errants d'Ukiyo (JdRA) : Contexte de Jeu
sur Loup Solitaire RPG au format (7.5 Mo)
Contient : mort (11)(...) Certains ramassent les excréments humains pour les revendre comme engrais. D'autres font commerce de lamortcomme les tanneurs, les équarrisseurs, les bourreaux, les fabricants de sandales en cuir... On trouve aussi parmi eux les confectionneurs de socques et de lanternes, commerces juteux s'il en est. (...)
Viennent ensuite les autres « fils » du patron (la masse des criminels). Une fois adopté par une bande, on devient un « frère » et on le reste fièrement jusqu'à samort. La trahison est bien sûr punie demort. Le jeu est l'honneur du yakuza. S'il s'agit bien là d'une activité illégale, force est de constater que tout le monde la pratique et seuls les péquenauds fraîchement débarqués en ignorent les subtilités. L'activité en elle-même relève du rituel : les participants s'agenouillent autour d'une longue table de jeu et parient sur le caractère pair ou impair de deux dés lancés sous un gobelet. (...)
Hors des clans criminels, on trouve bien sûr encore des bandits de grands chemins. Le sort qui attend souvent ces voleurs est lamort, et la vie au grand air n'est pas aussi romantique qu'on le croit, mais l'essor du commerce, la circulation des armes occidentales et la multiplication des affrontements entre clans sont autant de pousseaucrime pour tous les laissés-pour-compte audacieux. (...)
Les révoltes et les conflits entre clans sont donc souvent matés dans une violence exemplaire, et les agitateurs et autres fauteurs de troubles ne bénéficient d'aucune tolérance. Un guerrier n'est que rarement condamné àmortpour un délit ; sauf crime grave, il est généralement jugé par ses pairs et peut perdre son rang et sa fortune. (...)
A la fin des affrontements sur les champs de batailles, les querelles entre clans ont dû se résoudre par l'intermédiaire de concours violents et de vendettas sanglantes ; pour souligner leur droiture dans une ère pacifiste, les guerriers fanatiques ont également commencé à se suicider en masse à lamortde leur seigneur, si bien que le shogunat a fini par soumettre suicides et vengeances à la tutelle de la cour. (...)
Il existe tout de même un grand centre carcéral à Edo, essentiellement destinée aux samouraïs et dignitaires qu'on ne peut condamner àmortà cause de leurs relations. NINJAS ET ASSASSINS : La longue période de paix sous Edo et la reprise souterraine des conflits a sonné l'heure de gloire des assassins. (...)
Vers la fin de sa vie, l'homme cède ses titres à son héritier, et s'il le peut s'installe dans une annexe de la maison. A samort, un moine bouddhiste se charge de rappeler son âme ; on place un dernier repas près de l'oreiller, les femmes le lavent, l'habillent de blanc et le chaussent de sandales de paille. (...)
Des sutras sont lus pendant quarante-neuf jours et un nom posthume lui est attribué, contre une obole conséquente. Si lemortest pauvre, une partie de ces rites peut ne pas être accomplie ; il n'aura en guise de cercueil qu'un simple tonneau et sera peutêtre même enterré avec. (...)
Le souvenir du défunt est perpétué par l'inscription sur sa tombe mais aussi par une tablette mortuaire dans le monastère chargé de l'office et une autre sur l'autel familial, à côté d'un symbole bouddhique. Dans les différentes croyances japonaises, l'âme dumortquitte son enveloppe charnelle pour affronter le jugement de l'outre-monde. Comme en Chine, ces lieux sont dépeints comme de véritables sociétés avec leur noblesse, leurs palais et leurs fonctionnaires infernaux. (...)
Le sabre reste un symbole, celui pour les guerriers de l'appartenance à une société plus ancienne et plus civilisée que celle dans laquelle ils vivent désormais, celui pour les pauvres d'un droit de vie et demortqu'ils envient. Les écoles d'escrime gardent jalousement leurs secrets et ne transmettent cérémonieusement le document contenant leurs arcanes qu'aux meilleurs de leurs disciples. (...)Vous trouverez ici tout ce dont vous avez besoin pour comprendre un peu mieux l'état de la société japonaise au milieu du 19ème siècle. Vous n'avez pas besoin de tout retenir, juste de cerner l'état d'esprit global du monde dans lequel vous jouerez. Les joueurs sont ici les bienvenus. UN PEU D'HISTOIRE : Les Errants d'Ukiyo n'est pas un jeu historique ; la plupart des clans et personnages décrits dans ses pages relèvent de la pure fiction. Le jeu plonge néanmoins ses racines dans l'Histoire ...