Maraudeur n°6 : Elro les bons tuyaux 4
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Contient : action (10)(...) Enfin, d'un genre d'introduction qui, si elle n'est heureusement pas la seule qui existe, sauve souvent la mise des MJ de tout poil. J'ai nommé, le « prégénérique d'action», ou plus simplement (mais aussi un peu abusivement, puisque ça ne sera sans doute pas la seule dans votre histoire), scène d'action. Dans la vie, il y a quand même certaines circonstances indépendantes de notre volonté. Il est tout à fait légitime de placer de force les PJ dans une situation pour introduire le scénario ou les faire se rencontrer, tant qu'ils n'ont pas l'impression que l'on s'acharne uniquement sur eux. (...)
Pour peu que le reste du scénario s'enchaîne logiquement, c'est gagné. La méthode présente en outre l'immense avantage de faire démarrer l'actionimmédiatement et de régler le problème de la « mise en bouche » des joueurs... La scène d'introduction peut constituer un véritable prégénérique, comme dans les films de James Bond, avec seulement un rapport ténu au scénario ! (...)
Dans cet exemple, vous pouvez bien sûr remplacer « temple en ruines » par « vaisseau extrarrestre désert », ou « vestiges elfiques », selon le jeu auquel vous jouez ! Vous n'êtes d'ailleurs pas obligé de commencer l'actionin media res : les PJ peuvent se rencontrer au camp d'entraînement, se retrouver exilés au calme loin des combats, ou s'apercevoir en prison qu'ils sont compatriotes. (...)
Le but, ici, est que les PJ se retrouvent ensemble, obligés de coopérer par la force des choses, pas parce qu'on le leur demande ou parce que c'est leur but premier. Oui, mais... En cas de problème, rien ne vaut une scène d'action. Facile à mettre en place, elle permet, au besoin, de faire patienter tout le monde agréablement jusqu'à ce qu'on puisse enfin introduire les quêtes personnelles, les liens affectifs et familiaux, la mission... Bref, tout le reste. La scène d'actionest idéale pour résoudre les cas suivants : - S'il manque un joueur à la table (retard ou absence). Si son personnage est indispensable au scénario, faites démarrer tous les autres avec une scène d'action: cela mettra de côté les hésitations, ça dure tant que vous voulez, et ça permet de faire semblant d'avancer alors qu'en réalité le scénario n'a pas commencé ! (...)
Le mieux est encore de démarrer par un scénario court et « ypé » qui servira de pré-générique, et de réserver les explications et les « accroches » pour la prochaine séance. Scène d'actionimprovisée, mode d'emploi : C'est assez simple quand on n'est pas intimidé. Prenez des ennemis lambda de votre scénario ou d'un autre (n'importe quel PNJ du genre « garde de niveau 1 » ou « orque » fera l'affaire, il y en a presque toujours dans le livre de règle du jeu auquel vous jouez), et utilisez-les en guise d'ennemi ou de PNJ. (...)
La seule difficulté est d'inventer une raison pour chacun d'être là (vouloir s'amuser, accompagner quelqu'un, arriver en plein milieu, etc.). Et puis vous pouvez toujours transformer la fête de village en scène d'actionen un tour de main. C'est un grand classique. Enfin, rien ne vous empêche d'ajouter une scène d'actionà votre introduction, même si vous avez utilisé les suggestions de l'article précédent sur comment souder un groupe de personnages. C'est même conseillé ! (...)Dans l'article précédent, je vous avais parlé de différentes méthodes pour faire se connaître ou se rencontrer les PJ au début d'un scénario. Parlons maintenant de la scène d'exposition proprement dite. Enfin, d'un genre d'introduction qui, si elle n'est heureusement pas la seule qui existe, sauve souvent la mise des MJ de tout poil. J'ai nommé, le « prégénérique d'action », ou plus simplement (mais aussi un peu abusivement, puisque ça ne sera sans doute pas la seule dans votre histoire ...