Extraits de Dementophobia
sur Les Editions sans Détour au format (3.1 Mo)
Contient : maladies (10)(...) Les moines et les prêtres, souvent les seuls érudits dans les environs, sont chargés de s'occuper des malades et en particulier des patients souffrant demaladiesmentales. Les écrits de nombreux savants de l'Antiquité sont interdits par l'Eglise et les connaissances manquent pour traiter les affections. (...)
La guérison n'est possible qu'avec l'aide de Dieu ; des prières et pénitences sont donc prescrites. De nombreux patients croyent au pouvoir de guérison des reliques. Pour lesmaladiespsychiques, la petite localité de Geel, à côté d'Anvers, était un lieu de pèlerinage. Au VIème siècle, d'après la légende, Dymphne, fille du roi irlandais, violentée par son père et en ayant perdu la raison, se réfugia dans cet endroit, mais il la retrouva et la décapita. (...)
Cette tradition s'est perpétuée jusqu'à aujourd'hui et les investigateurs des années 1920 trouveront à Geel non seulement des pèlerins, mais aussi des hébergements professionnalisés et des centres d'accueil pour les personnes souffrant demaladiespsychiques. Après un voyage de quelques siècles, force est de constater que l'Eglise tente de guérir lesmaladiesmentales par l'exorcisme. Le combat entre Dieu et le Diable génère chez de nombreux hommes d'église une peur de l'attaque par les démons. (...)
Parmi les médecins arabes les plus renommés, on trouve le perse Ibn Sina (980 - 1037) connu en Occident sous le nom d'Avicenne. Dans ses nombreux ouvrages, il décrit une grande quantité demaladieset leur traitement, divers médicaments, et la relation entre les sentiments et le corps. Parmi les acquis de la médecine arabe, on trouve la construction d'hospices. A Damas, vers 800, un hospice spécialisé pour lesmaladiesmentales fut même créé. Dans l'Europe chrétienne, on construisit plus tard des hospices dans les églises. (...)
Dans le couvent des bénédictines de Disibodenberg sur le Rhin, on trouve l'abbesse très pieuse Hildegarde de Bingen (1098 - 1179). Outre un grand nombre d'écrits religieux, elle écrivit deux oeuvres médicales. D'après elle, lesmaladiesse déclarent suite à une vie dépravée et peuvent être traitées par l'action positive de diverses plantes et pierres. (...)
Leur seul espoir repose dans les programmes de santé fédéraux, qui ne sont malheureusement conçus que pour certainesmaladiesou besoins, comme par exemple pour les aveugles. Pour les autres, il ne reste plus qu'à se tourner vers les organisations caritatives. (...)
Névropathie organique : Les souffrances organiques ont l'avantage de pouvoir être soumises à un traitement ciblé. Nous allons par conséquent voir ici les traitements pouvant améliorer l'état du malade pour lesmaladiesles plus importantes. Un diagnostic correct basé sur un examen complet est primordial, car en cas d'examen superficiel, la maladie réelle du patient ne sera pas décelée. (...)
Traitements expérimentaux Dans les années 1920, les avancées médicales sont importantes. De nouvelles substances chimiques sont découvertes pour desmaladiesjusqu'alors incurables. Ces nouveaux procédés de guérison pour les souffrances physiques furent alors appliqués dans le domaine de la psychiatrie, dans l'espoir d'aider les patients. (...)Dieu et, au lieu de recherches médicales, les érudits écrivent des traités concernant les propriétés de l'âme. Les moines et les prêtres, souvent les seuls érudits dans les environs, sont chargés de s'occuper des malades et en particulier des patients souffrant de maladies mentales. Les écrits de nombreux savants de l'Antiquité sont interdits par l'Église et les connaissances manquent pour traiter les affections. Les religieux attribuent les perturbations du comportement à la possession ...