Extraits de Dementophobia
sur Les Editions sans Détour au format (3.1 Mo)
Contient : psychiques (5)(...) La guérison n'est possible qu'avec l'aide de Dieu ; des prières et pénitences sont donc prescrites. De nombreux patients croyent au pouvoir de guérison des reliques. Pour les maladiespsychiques, la petite localité de Geel, à côté d'Anvers, était un lieu de pèlerinage. Au VIème siècle, d'après la légende, Dymphne, fille du roi irlandais, violentée par son père et en ayant perdu la raison, se réfugia dans cet endroit, mais il la retrouva et la décapita. (...)
Cette tradition s'est perpétuée jusqu'à aujourd'hui et les investigateurs des années 1920 trouveront à Geel non seulement des pèlerins, mais aussi des hébergements professionnalisés et des centres d'accueil pour les personnes souffrant de maladiespsychiques. Après un voyage de quelques siècles, force est de constater que l'Eglise tente de guérir les maladies mentales par l'exorcisme. (...)
Les assistances médicales sont prises en charge par des chirurgiens ou des guérisseurs itinérants ou installés dans les villes, qui ont appris leur métier comme des artisans. Certains chirurgiens pensent que la cause de l'épilepsie et des troublespsychiquesest un tissu dans le cerveau, dont le retrait conduit cependant plus souvent à la mort qu'à la guérison du patient. (...)
Le gardien peut en tenir compte en imposant un bonus ou un malus au test de Médecine. Trépanation en cas de traumatisme crânien : En cas de traumatisme crânien, les souffrancespsychiquespeuvent provenir de la pression sur le cerveau. Cela peut se produire également en cas de fracture du crâne ou de tumeurs, ou encore abcès au cerveau. (...)
Psychochirurgie : Depuis le début des années 1930, la lobotomie est utilisée pour le traitement de la schizophrénie, de l'épilepsie, des comportements maniaco-dépressifs, des troubles obsessionnels et autres troublespsychiques. La destruction de certaines zones du cerveau entraîne une modification dramatique de la personnalité et comporte des risques énormes pour le patient. (...)Dieu et, au lieu de recherches médicales, les érudits écrivent des traités concernant les propriétés de l'âme. Les moines et les prêtres, souvent les seuls érudits dans les environs, sont chargés de s'occuper des malades et en particulier des patients souffrant de maladies mentales. Les écrits de nombreux savants de l'Antiquité sont interdits par l'Église et les connaissances manquent pour traiter les affections. Les religieux attribuent les perturbations du comportement à la possession ...