Ulhail le magnifique
Au travers des fougères au côté des chênes centenaires, cheminant à pas de loup l'oeil aux aguets, Ambix, chef du village des Trois Chants paraissait poursuivre quelques proies tapies sous les frondaisons. Nul ne semblait remarquer la présence de l'intrus ; les éperviers poursuivaient avec entrain leurs chants matinaux sous la douce caresse d'un vent espiègle et taquin. L'homme, un colosse de près de deux mètres de haut, était vêtu de braies de lin malodorantes, d'une épaisse tunique de laine défraîchie ...Contient : froid (2)(...) Ulhail ne pouvait refouler cette crainte, il tremblait de peur même s'il ne gémissait pas, du moins pas encore. La pénombre s'accentua tout autour d'eux, la température chuta brutalement. Unfroidglacial s'empara de leurs corps malgré leurs capes. Non, cefroidn'avait rien de naturel, vraiment rien de naturel. Les ombres alentours furent comme prises d'une folle frénésie entamant un ballet désordonné et fantasque. (...)