Frondeurs
« Comment se fait il que personne ne nous sorte de cette maudite cage !! Dés que les choses seront arrangées j'exigerai des explications de notre charmant Hôte !! » « Calme ta colère Dewain, songe plutôt au chemin que nous avons parcouru, aux soins qu'ils t'ont prodigués, à la nourriture qu'ils nous ont donné et aux femmes qui t'ont lavé. Songe à cela et tu te rendras compte que tout ne va pas si mal. » « Je n'aime guère les cages Findaël notre Druide, et malgré tous les signes d'hospitalité que ...Contient : dieux (7)(...) » « Je n'aime guère les cages Findaël notre Druide, et malgré tous les signes d'hospitalité que nous avons reçus, le plus grand serait de ne pas nous considérer comme des esclaves !! » « Je suis le seul de mon clan à ne jamais avoir été esclave, aujourd'hui, lesdieuxnous enseignent ce qu'est l'humilité. Et je les remercie ! Je les remercie de me faire vivre ce que vivaient les miens ! (...)
Dans cette cage au moins, nous sommes en sécurité... » Udrann qui se tenait debout aux côtés de Findaël acquiesça, tout en restant vigilant et prêt à étriper quiconque s'approcherait un peu trop du Druide. Dewain se calma donc. Il avait décidé de placer sa confiance en lesdieux, en la parole de Celui qui Répond et en l'apparente sérénité du Passeur qui était son chef aujourd'hui. (...)
Retournes donc au village et trouve un tonnelet de bon vin et de la nourriture, il se pourrait que nous rencontrions lesdieuxce soir. Soyons prêts à leur offrir quelque chose. » La réponse du Druide était claire, les portes vers l'autre monde allaient s'ouvrir. (...)
Ils traversèrent la forêt, et lorsque le matin pointa à l'horizon, ils arrivèrent devant une vaste plaine. « Remercions lesdieuxde nous avoir laissé traverser l'autre monde sans entraves » dit alors Findaël. « Ils vous en prient » ajouta une voix haute et claire. (...)
Mais lorsque la laie grogne, que le guerrier hurle, que l'océan monte ou que l'épée est levée, ils sentent leurs jambes fléchir, leur bras faiblir, leur vue se brouiller et leurs braies se remplir !! Comment lesdieuxpeuvent ils accompagner de tels guerriers ? Quoiqu'ils n'en aient pas besoins puisqu'ils ne prennent jamais de risques... Regarde! (...)
Son visage se décomposa et son bras tomba ballant le long de son corps, il tenait à peine sur ses jambes... « Je remercie lesdieuxde m'avoir soutenu dans cette épreuve, dit alors Dewain, et toi, lança t'il a l'attention de Maoilios, tu devrais les remercier que ce duel n'ait pas eut lieu a l'épée. (...)
Qu'est ce qui à bien put faire croire à Dewain « Trois Chants » qu'il avait la moindre chance d'emporter un tel défi ? Leur foi en leursdieux, leur confiance en leurs alliés et leur reconnaissance des causes justes.