Monstres d'Utilité Publique
sur Les Arpenteurs de Mondes au format
Contient : homme (19)(...) Les ramifications du groupe dépassèrent lentement le cadre des frontières nationales, et ses membres étaient soudés par un seul objectif : collaborer au plan d'invasion Extra-Terrestre, afin d'éviter que toute l'humanité ne disparaisse, tout du moins dans l'espoir qu'eux-mêmes et leurs familles puissent survivre à la colonisation... Pour ces hommes, une absence de défaite était considéré comme une victoire... En 1990, la situation fut telle que le « Consortium » cessa de s'engager auprès d'un quelconque gouvernement, et devint une entité autonome, dans laquelle unhommepossédait le plus d'influence : Conrad S. Strughold, un industriel allemand ayant fuit son pays d'origine avant la fin de la seconde guerre mondiale pour s'installer en Afrique du Nord. (...)
Justement, 2 jours plus tôt, il aura entr'aperçu une annonce dans un journal local prétendant « offrir la première vidéo montrant une véritable autopsie d'extra-terrestre... » L'annonce proclame que cette K7 a été réalisée suite à l'interception d'un signal satellite envoyé depuis le sol vers 2 heures du matin, et cela 3 jours plus tôt. L'hommevend la K7 par correspondance au tarif de 24 dollars 50 + frais de port... Cette K7 vient d'arriver par la poste, et le paquet en papier kraft va rapidement être déchiré par des mains avides, ou alors soucieuses, voire peut-être désabusées... Immédiatement, il apparaît que les images sont de mauvaises qualité, probablement prises depuis des caméras de surveillance placées dans un étrange laboratoire. (...)
Quelques secondes plus tard, un nouvel angle de vue apparaît, manifestement dans le même laboratoire mais côté porte, et le visage de l'hommeest clairement visible : c'est un asiatique au visage marqué par la fatigue, assez âgé, qui tape un code avant de franchir un sas. (...)
Une recherche peut être effectuée à partir du visage du médecin qui sort quelques instants avant l'assaut, mais autant dire de suite qu'elle ne mènera à rien (n'en dites rien aux PJs !) puisque l'hommequ'elle représente n'est plus censé exister. La seule piste utilisable est celle de l'hommequi a passé l'annonce et mit en vente la K7. Son adresse (son nom n'est pas donné), à laquelle il fallait envoyer le chèque de 24 dollars 50 + frais de port, se trouve tout simplement sur l'annonce du journal : il vit à ALLANTON, dans la grande banlieue de WASHINGTON D. (...)
Sur le lit, un sac en papier sur la tête et des liens entravant ses mouvements, repose le corps d'unhommevêtu en jean sale et T-Shirt à l'hygiène douteuse. Probablement le propriétaire des lieux. Il respire encore, mais il a bien faillit mourir étouffé. (...)
Il semble dans le coma, et des secours sont absolument nécessaires. Depuis le haut de l'escalier menant à la cave, une ombre en train de fuit peut-être aperçue ! L'hommefranchit rapidement une petite lucarne avant de s'élancer dans la rue devant la maison. Les PJs doivent faire le tour de la bâtisse pour le rattraper. L'hommequ'ils poursuivent sprint à une vitesse folle, et il devrait être réellement difficile de lui mettre la main dessus. (...)
Depuis sa mort, et suite à son testament, sa demeure sert aux réunions du groupe MUFON d'ALLENTON. Il apparaît également que RUPPERT LYLLIARD, le seulhommedu groupe, servait de « trait d'union » entre la cellule locale et le MUFON à l'échelon national (via Internet surtout). (...)
L'air particulièrement foird, signe d'un mécontentement intense, ce supérieur hiérarchique va expliquer aux PJs que l'interrogatoire est impossible : « J'ai eu la désagréable surprise de recevoir un coup de téléphone du Département d'Etat à la Justice. Mon correspondant était furibond. Cethomme, KAZUO SAKURAI, est membre du corps diplomatique japonais, et doit être libéré immédiatement... Faite le nécessaire, et que je n'entende plus parler de vous dans les prochaines heures ! (...)
Frohike, Langly et Byers, les « BANDITS SOLITAIRES », du nom de leur journal ressassant les theories de complot les plus insolites...) Voici une brève description des membres de ce groupe : LANGLY porte de grosses lunettes en écailles, de long cheveux, est non rasé, portant un T-shirt noir. Constamment agité, il ne cesse de sortir des vannes et jeux de mots oiseux. Un autrehommenommé BYERS, coupe nette, moustache et barbe, costume-cravate, se tient toujours dans un coin et écoute avec attention. Le troisièmehomme, nommé FROHIKE, petit et ayant l'air d'un sale type, prend une photo du groupe tout en déblatérant toute une tripotée de théories toutes plus fumeuses les unes que les autres. (...)
A l'instar du célèbre monument, les bureaux du sénateur sont localisés dans une bâtisse de type néo-classique, avec fronton triangulaire orné de bas-reliefs faisant référence à l'histoire américaine, colonnes, marbre, etc. Un jeunehommeen costume sombre et petites lunettes cerclées de métal, qui a tout de l'assistant très compétent, reçoit les PJs, les menant directement jusqu'au bureau de RICHARD MATHESON sans rien dire sur les motifs de cette entrevue. (...)
, est un gigantesque espace dédié au transport maritime, avec des centaines d'hectares de zone de stockage de containers vides d'hommes, ainsi que d'innombrables cales de radoubs pour tous tonnages. Le responsable de la capitainerie, unhommeen uniforme de marin, gradé, l'ai compétent, accueille les PJs, et répond à leurs questions sur le TALAPUS. (...)
Les PJs mettront la main sur une photo consignée aux archives américaines, et pourront identifier les 4 scientifiques qui sont morts à KNOXVILLE. Le 5ehomme, celui qui est sortit peu avant l'assaut, se trouve également sur la photo : il s'agit du professeur ISHIMARU ZAMA. (...)
D'après lui, ce sont les derniers survivants des patients du professeur ZAMA, qui tentait de les soigner contre la peste, l'hommeen est persuadé, même s'il est évident que ces pauvres créatures sont d'innocentes victimes. Le Docteur ZAMA a dirigé ce centre pendant des années, et le camp a pu contenir jusqu'à plusieurs centaines de « patients ». (...)
Immédiatement, les PJs vont foncer vers le wagon « 82517 », en queue de convoi. La porte est entr'ouverte (en train de se refermer automatiquement), et unhommeen costume sombre se trouve à l'intérieur. Cethommea un visage taillé à la serpe, mais ne présentera aucune résistance. Il se présentera comme un agent de la NSA (National Sécurity Agency) chargé d'enquêter et de stopper les atrocités commises par ZAMA. (...)
D'après le contrôleur, le wagon se situe dans un endroit désert, mais d'où il sera également impossible d'espérer obtenir une assistance extérieure ! Le détonateur, en tout, laisse 1h aux PJs pour trouver une solution. D'après l'hommede la NSA, c'est le temps nécessaire aux « nettoyeurs » pour intervenir et extracter le « patient » qui se trouve dans la cellule du fond, éliminer les témoins et désactiver la bombe. (...)Le scénario « Monstres d'Utilité Publique » peut être joué par une équipe de 3 à 5 PJs. Peu importe le niveau ou l'origine professionnelle des PJs, mais il serait commode qu'au moins l'un d'entre eux appartienne à la Police ou à une Agence Gouvernementale. LE BACKGROUND : LE CAMP 731 : Pendant la Seconde Guerre Mondiale, l'armée Japonaise utilisa, comme toutes les nations industrielles impliquées dans ce conflit, des centaines de scientifiques qui furent mis au travail sur des domaines allant ...