La Saison des Cendres ép. 3 : Les Machines de Dieu
(2/2)sur Les Arpenteurs de Mondes au format
Contient : hommes (16)(...) » ==> Si les PJ allongent assez d'argent pour soudoyer le gérant de l'hôtel, ils apprendront que deshommesaux mines patibulaires, parlant espagnol et manifestement armés, l'ont rudoyé il y a à peine quelques heures, afin d'obtenir les mêmes informations, et qu'ils ont également emportés toutes les affaires de l'archéologue. Leshommesl'auraient menacés de mort si jamais il répétait cela à quiconque, puis auraient rendu compte au téléphone auprès d'un certain « DON CORTEZ ». D'après lui, ceshommesne sont pas des locaux, mais bel et bien des colombiens ou des argentins. Manifestement, Kim Rowlands a mis le doigt sur quelque chose d'important, et risque sa vie, ce qui devrait pousser les PJ à agir au plus vite. (...)
Et en cette trois centième année Sous l'ascendant de Bilat, Il viendra en foulant l'aube, En piétinant le soleil, Pour juger l'âme deshommes. A pas de géant, il enjambera les toits Et allumera les machines de Dieu. Livre de prière Navajo. (...)
Alors qu'ils s'apprêtent à descendre dans le gouffre, des cris et des bruits de courses sont audibles dans la jungle du côté du sentier d'accès : deshommesarmés surgissent, extrêmement menaçants, qui demandent aux PJ de stopper illico leur manoeuvre. (...)
D'ailleurs, cette recherche a été effectuée dernièrement par quelqu'un, qui ne peut qu'être Kim Rowlands... La recherche des PJ vient de déclencher une alarme silencieuse, et, au bout de quelques minutes, un hélicoptère se pose à proximité du bâtiment. Les PJ, qui n'auront d'autres choix que de se tapir dans les locaux, vont voir surgir 5hommesarmés, qui fouillent la zone avec soin, vérifiant quelles données ont été récupérées. Celui qui observe les terminaux va déclarer : « Les intrus ont localisés le centre, localisez-les et détruisez-les. Ensuite, nous irons rendre notre rapport ». Les PJ pourront rapidement neutraliser leshommes, qui sont en tenues d'agents de maintenance, manifestement sur la plate-forme dont il a été question plus haut. (...)
Une seule solution pour l'apprendre, se rendre sur la plate-forme de la B.R.E.S. en se faisant passer pour leshommesque les PJ viennent de neutraliser. Le voyage en hélicoptère prend quelques minutes à peine, et la plate-forme, avec ses hautes tuyères enflammées, illumine la nuit alentour, facilitant son repérage. (...)
Dès qu'ils sortiront de l'habitacle de l'hélicoptère, ils seront assaillis par une violente odeur de pollution, et se rendront compte qu'une sorte de brume épaisse stagne alentour, vaguement illuminé par les centaines de projecteurs de l'immense monstre de métal sur lequel ils se trouvent. Leshommesqui travaillent sur la plate-forme portent tous des masques à gaz, et plusieurs sont d'ailleurs disponibles dans l'hélicoptère. (...)
La tempête fait rage, menaçant de balayer tout homme assez fou pour rester à l'extérieur... La plate-forme est littéralement une ruche grouillante d'activité de machines et d'hommesen tenues de travail, qui courent ici et là. Les cheminées laissent s'échapper une lourde fumée particulièrement toxique, qui n'est que difficilement chassée par les vents. (...)
Plusieurs minutes vont se passer, pendant lesquelles les PJ vont errer dans les différentes structures, sans que quiconque ne se soucie d'eux, puis les hauts-parleurs vont crachoter un message urgent, qui semble être destiné auxhommesqu'il remplacent : « Equipe d'ARECIBO au rapport immédiatement, je répète, au rapport immédiatement ». (...)
En pénétrant dans les niveaux supérieurs de la tour, une sorte de calme relatif va entourer les PJ. Leshommesde maintenance et ouvriers sont toujours aussi nombreux, mais leur nombre décroît au fur et à mesure qu'ils montent les étages, deshommesen tenues de travail mais armés de pistolets-mitrailleurs se faisant de plus en plus nombreux. Dans les derniers niveaux de la tour, les PJ vont apercevoir un vaste hall ressemblant à un QG stratégique, l'équivalent de la passerelle du complexe. (...)
A travers une verrière située en surplomb de ce vaste hall, les PJ peuvent apercevoir une petite salle de réunion masquée par des persiennes, dans laquelle plusieurshommessemblent discuter. C'est manifestement leur ultime destination. Les PJ pénètrent dans la salle de réunion, totalement insonorisée et qui peut se condamner par un lourd sas blindé. (...)
Les PJ doivent agir au plus vite, mais que faire ? La baie vitrée qui donne sur la plate-forme montre deshommesqui achèvent de placer de gigantesques fûts portant le logo « biological hazard » sur la plate-forme centrale, alors que la pluie battante balaie le secteur. (...)
Tous ces spectateurs sont assis sur des rangées de chaises derrières les PJ, alors qu'eux-mêmes sont assis sur des chaises avec une petite table en avant, juste sous le podium sur lequel trônent les sénateurs, attablés derrière un immense bureau et encadrant ALBERTO GONZALES. Lors de certains échanges entre les PJ et les sénateurs, deshommesen costumes sombres apportent ou emportent de petits billets provenant ou à destination des sénateurs, ce qui peut titiller les PJ sans qu'ils sachent ce qui se trame. (...)Niveau AMBIANCE, je ne saurais trop vous conseiller d'utiliser quelques BO de films qui collent parfaitement au scénario : celles de « Danger Immédiat » et de « Jeux de Guerre » de James Horner, ainsi que celles du « Fugitif » ou encore d' « US Marshalls ». Troisième Scène : La Traque. BOGOTA, Capitale de la Colombie. Mardi 21 août 2001, au matin. L'Etat Colombien, toujours soucieux de conserver de bonnes relations diplomatiques avec les Etats-Unis, la puissance dominante du continent, ...