Le Retour du Pharaon noir
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Le Mythe de Cthulhu est intemporel. Suivant l'exemple des scénarios présentés dans le recueil « Etranges Epoques » et des scénarios Rome Antique et Chine, voici un scénario se déroulant en Egypte et en Assyrie, au cours de la XXVIème dynastie, ambiance momie et grands complots. Si vous avez besoin de conseils ou d'éclaircissements, n'hésitez pas à me contacter sur Internet (edubourg@club-internet.fr). Ce scénario utilise les règles traditionnelles, et non celles de Cthulhu D20. Vous pourrez trouver ...Contient : dieux (37)(...) Enterrement à Memphis, année 648 Avant Jésus Christ : De nombreuses calamités se sont abattues soudainement sur le royaume de Pharaon, comme si le Pharaon en titre était délaissé desdieux. Et la pire de toute est la mort de Nakhtoreb, le fils de Pharaon et héritier du trône, mort des suites d'une longue maladie il y a plus de deux mois. (...)
Plusieurs salles sont déjà entièrement meublées. On peut ainsi y remarquer un magnifique autel en albâtre dédié à la dévotion desdieuxOsiris et Anubis, une magnifique petite table ouvragée sertie de joyaux, une étagère en bois de Byblos, de nombreux bibelots ça et là, des jarres et des caisses contenant des mets délicats pour que la nouvelle vie du fils de Pharaon soit heureuse dans le monde desDieux. Les murs sont peints avec de nombreux passages du Livre des Morts, certains pharaons représentés sont aisément reconnaissables, entre Menès le pharaon unificateur, Ahmosis le vainqueur des Hyksos, Ramsès II et Ramsès III, le vainqueur des Peuples de la Mer. (...)
C'est un homme particulièrement fourbe, cruel et veule qui est prêt à tout pour assurer la victoire de son seigneur, et la sienne par la même occasion. Il vend des objets de la lointaine Babylone - parfums, étoffes, statuettes dedieuxet déesses, souvenirs de Babylone la prestigieuse. Imhotep : comme son illustre prédécesseur, Imhotep est un talentueux bâtisseur de tombes, de temples dédiés auxdieux, de statues de pharaons. Son plus grand rêve serait de présider à la construction d'une nouvelle pyramide, mais il pense avec raison que le temps des grandeurs est depuis longtemps passé. (...)
De temps à autre, des bruits étranges se font entendre, bruits de pas, hurlements de peur, sifflements stridents, galopades effrenées d'animaux. A bien observer les statues dedieux, il semble que certaines d'entre elles bougent tel des automates. Amusez vous à mettre sous pression des aventuriers qui se demandent bien comment ils sont arrivés là, faites leur faire des rencontres impromptues. (...)
Vers le bas, l'escalier semble interminable, les marches de plus en plus grandes. De loin en loin, des colosses représentant lesdieuxde l'Egypte, de l'Assyrie - Marduk et Ishtar, de la Grèce, de la lointaine Rome ainsi que desdieuxtotalement inconnus (par exemple lesdieuxAztèques, tel Quetzalcoatl le serpent à plumes, des statues de Bouddha ou encore desdieuxextraterrestres) entourent le passage étroit. Enfin, le passage étroit débouche dans le palais de Pharaon, où il semble y régner une agitation bien palpable. Des cris fusent de tous les côtés, et bientôt les aventuriers voient de loin des kidnappeurs en train de faire un crime impardonnable, enlever Pharaon lui-même. Bien entendu, les kidnappeurs (des Nubiens ou des Assyriens, à vous de définir) sont masqués. (...)
Il tient à ce que les rites d'Anubis soient observés au cas où malheur arriverait aux personnages durant leur exploration, car dit il, « on peut perdre la vie à tout moment, mais nous devons être reconnu desdieuxpour avoir une après vie heureuse.». Charmant, n'est il pas ? Toujours est il qu'il oublie malencontreusement l'ambassadeur assyrien dans ses bénédictions (« C'est un non croyant, un impur. (...)
Il y a beaucoup à glaner dans les tavernes de Pelusium, où toutes les cultures se rencontrent, la cité est cosmopolite (tout comme Aqaba au sud). Il y a de nombreux temples dédiés à desdieuxétrangers, comme Zeus, la déesse Ishtar, Baalzebub ou encore Mithra, mais il y a aussi la vieille voyante d'Apollon, qui sait tout, du passé, du présent et des futurs possibles. (...)
La cité est placée en un lieu stratégique, entre deux continents, l'Asie et l'Afrique, et a été aux centres des conflits passés entre l'Egypte et les puissances de Mésopotamie (empire hittite, assyrien, Philistie). La cité est gouvernée par un prince (le Seranim). Lesdieuxadorés sont Dagon, sa consoeur Ashtaroth et Baalzebub (« Le Seigneur des Philistins »). La Philistine est sous domination assyrienne. (...)
Ils ont peut être aussi une origine Hittite, car c'est ainsi que les Philistins d'Ashdod furent désignés par le souverain Assyrien Sargon II, ce qui n'est sans doute pas un hasard, car Sargon II est un vieux serviteur desDieuxAnciens. Ils ont adoptés des coutumes sémitiques. Religion : Puisque les Philistins n'ont pas laissé d'écrits, ce que nous savons de leur religion nous vient des écrits des Hébreux. (...)
Ils emportent leur idole en chef avec eux dans les batailles, de même que les Hébreux pour l'Arche d'Alliance. Les prêtres et prophètes sont tenus en haute estime. Et quand d'autres idoles [dieux] sont capturées, l'idole a droit à un certain égard. Il semble également certain que chacune des multiples villes de la Philistine a eu leur dieu particulier: à Ashdod c'était Dagon; à Gaza Marnas [terme aramaique pour ' notre seigneur ' ], à Askalon un temple consacré à Ashtaroth important Collectivement, tous lesdieuxmasculins sont appelés Ba'al, ou le ' seigneur '. Quand les prophètes hébreus luttent contre cesdieuxétrangers, le terme de Baal est assez souvent employé. Etymologie : Philis'tia (fi-lis ' tya ), un secteur; Philistines (fi-lis ‘tins), le peuple qui a vécu là. (...)
Les prêtres, portant de longues robes blanches et de magnifiques bijoux ou des peaux d'animaux (tigre ou chacal), chauffent la ferveur de la foule, en parlant des incroyants qui bafouent lesdieux, sur les fauxdieuxqui sont révérés. C'est presque un appel à la rébellion contre l'oppresseur assyrien, quoique par prudence ce terme est soigneusement évité, parlant plutôt de «libération spirituelle. » Il est évident que les étrangers ne seront pas admis à cette cérémonie qui engage pourtant leur avenir. (...)
Il y a d'autres événements notables qui se déroulent après (voir le rituel du Nouvel An). Le rituel du Nouvel An, l'Akîtu (http://www.geocities.com/esagil1/dieux.htm#Le%20récit) (ce texte vous donne un peu plus de précisions sur le rituel du Nouvel An) De ce texte découlait le rite du Nouvel An, lui aussi consacré à la grandeur de Marduk ou d'Assur, selon le pays où l'on se trouve. (...)
Cette assemblée est ensuite conduite le long de la Voie Processionnelle jusqu'au Bît Akîtu, un temple dédié à ce rituel, où lesdieuxrestent deux jours avant de retourner dans le temple du dieu, et décider du 'destin du pays'. La journée s'achève par un banquet. Le douzième jour, lesdieuxqui s'étaient rendus à la fête du Nouvel An rentrent dans leur ville. Le renouvellement de la nature était assuré, et avec lui l'avenir de tout le pays pour l'année à venir. (...)
On le représente avec de larges oreilles, symbole d'un vaste entendement, et armé de l'arme coudée avec laquelle il a abattu Tiamat, le chaos, figuré à ses pieds. C'est durant le règne d'Hammourabi que Mardouk acquiert la prééminence sur les autresdieuxsumériens dont il absorbe en partie les attributs. Chaque année au nouvel an, lesdieuxde Babylone et de Borsippa viennent lui rendre hommage ; une grande procession s'organise sur la voie sacrée. Le huitième et le onzième jour, lesdieuxse réunissent dans son temple, le saluent avec crainte, se tiennent agenouillés devant lui pendant que les destins se fixent irrévocablement pour l'année entière. La suppression de ces solennités, en temps de guerre ou de malheurs publics, était une calamité dont on faisait mention dans les annales de la cité. (...)
Nabou était le dieu dont la mission était d'inscrire l'avenir de l'humanité, avenir décidé lors de l'assemblée desdieuxau moment de la fête du Nouvel An. Il était également le patron des scribes, car lui-même écrit le destin des hommes. (...)
Ces ailes étaient conçues comme des salles complexes et représentaient des sanctuaires, semblables à des chapelles, dédiés auxdieuxdu panthéon babylonien qui y résidaient, peut-être, lors de leur visite annuelle pour la Fête du Nouvel An. (...)
Aller au temple de Marduk pour consulter les archives. Là, peut être trouvé des récits mythologiques sur la création du monde, des documents sur lesdieux, des documents anciens datant de Sumer faisant état de la destruction de deux cités maudites, Sodome et Gomohrre. (...)
Sodome et Gomohrre : Il s'agit de deux cités maudites qui selon les écrits égyptiens ou babyloniens ont été détruites pour son impiété envers lesdieux. Elles étaient situées non loin de la Mer Morte. Les hommes qui y vivaient étaient corrompus et les jouets d'une race qui a dominé la planète entière il y a des millions d'années, les hommes serpents. (...)
Le Haut Prêtre de Mardouk, en présence du Roi, lit ce texte : La création du Monde (Enuma Elish) : Au commencement existaient un couple Lahmou et Lahamou qui émergèrent de la vase originelle. Ils créèrent une assemblée dedieuxtrès bruyants et si turbulents qu'Abzou, le maître des eaux souterraines et Tiamat le dragon femelle ne purent plus supporter leurs bruits. (...)
Puis Ea se retira avec son épouse Daminka pour créer un fils doué d'une nature ahurissante et de forces remarquables : Mardouk quatre étaient ses yeux, quatre ses oreilles, sa stature était si grande qu'on ne pouvait l'imaginer, ses membres étaient gigantesques, et de sa bouche sortait un feu flamboyant quand il remuait les lèvres. Mais soudain se présente une nouvelle menace, Tiamat, la mer primordiale, mère de tous lesdieux. Voulant venger la mort de son mari, Abzou, maître des eaux sous-terraines, causée par ceux-ci (et Ea en particulier), elle avait crée une armée de créatures terrifiantes dans le but de les anéantir, avec l'aide de son nouvel allié Kingou. (...)
Ea, toujours prêt à profiter d'une occasion favorable, présenta son fils comme la personne providentielle, le sauveur desdieux. Il montra à ceux-ci qu'il leur fallait lui faire confiance, et en faire leur champion pour lutter contre leur mère. (...)
Ce fut chose faite au cours d'un grand banquet organisé par Ea, qui fit élire Marduk comme maître de tous lesdieux. Alors pour vaincre Tiamat, le conseil de la haute assemblée divine rassembla ses forces pour les transmettre à Mardouk. (...)
Mardouk en profita pour la tuer d'une flèche mortelle au ventre et il se débarrassa des autres monstres qu'il pétrifia en statues de pierre et les donna à son père EA pour orner les jardins de son temple. Il vint ensuite à bout de la mère desdieux, et se servit de sa dépouille pour créer le Monde. Mardouk dépouilla Kingou des tablettes de la destinée (reçues en cadeau de mariage de sa défunte épouse) et se mit à construire le monde à partir de la dépouille de Tiamat. (...)
il suspendit la première moitié du cadavre pour créer le Ciel (an), au dessus de la seconde moitié qui forma la Terre (ki) émergée de l'Abzoû, la mer primordiale. Il devint ainsi le maître desdieuxet de tout le monde. Ceux-ci élevèrent en un temple en son honneur sur les lieux mêmes du combat, là où il créa le Monde. Ce temple devait être non seulement celui de Marduk, mais aussi celui de tous lesdieux, érigé au 'centre du monde'. Ce temple fut nommé l'Esagil ('Maison à la tête élevée'), et tout autour se développa la ville sainte de Babylone. (...)
Et ainsi le premier homme apparut sur la Terre, De nombreux empires furent fondés, beaucoup s'écroulèrent, A chaque fois que l'homme s'est détourné de Marduk, Marduk a justement frappé Il y eut le châtiment du vent,sans lequel lesdieuxanciens seraient toujours parmi nous, Il y eut le châtiment de l'eau, ce fut l'inondation pendant 40 jours et 40 nuits, Il y eut le châtiment du feu, ainsi disparurent les cités maudites de Sodome et Gomohrre, Il y eut enfin le châtiment de la terre. (...)