La maison reste ouverte pendant les travaux
sur Toc : Trouver Objet Caché au format
Un scénario destiné à un groupe de joueurs et à un meneur de jeu relativement expérimentés. Les mentions «p. XXXX» font référence aux règles de L'appel de Cthulhu (dernière édition française). Acte 1 : Paris. Introduction des PJ : Paris, juillet 1940. Si vous le sentez, vous pouvez leur faire jouer un ou deux épisodes de la panique de mai-juin (tentatives pour fuir la capitale, premiers contacts avec l'occupant, etc.). Sinon, contentez-vous de leur communiquer les informations historiques ...Contient : prisonniers (9)(...) La voiture d'escorte freine, mais trop tard. Elle emboutit le camion. La situation est assez confuse pour que lesprisonnierspuissent sortir sans problèmes, même s'ils ont à souffrir de quelques contusions. Les deux véhicules sont encerclés. (...)
La chose la plus intelligente à faire est de se glisser sous le camion et d'attendre la fin de la bataille, en restant aussi immobile que possible. C'est ce que fait l'un des autresprisonniers, un jeune homme roux qui porte des lunettes. Le combat est relativement bref. L'un des derniers Allemands survivants tire une rafale. (...)
Les agents du S ne sont pas assez fanatiques pour se battre jusqu'à la mort. Des PJ chanceux pourraient donc faire desprisonniers. Malheureusement, ils en savent assez peu. Ils sont organisés en cellules étanches de cinq hommes, qui reçoivent leurs ordres par téléphone. (...)
» En pratique, noyés sous un flot de paroles lénifiantes, les PJ finiront par comprendre : - Qu'ils voyageront sous le couvert d'une mission de la Croix-Rouge chargée d'inspecter les camps deprisonniers. Sur place, ils doivent essayer d'en profiter pour être autorisés à visiter les camps destinés à la population civile. (...)
Dans la doublure d'une des valises se trouve un passeport vierge pour Goldenblatt ; - des accréditations de la Croix-Rouge, admirablement imitées ; - une copie des Conventions de Genève sur lesprisonniersde guerre ; - un petit dossier résumant la vie de leur personnage d'emprunt. Ils sont censés les apprendre par coeur et les détruire avant d'arriver sur place. (...)
Une croix de fer sur la poitrine, une tête de mort sur la casquette et un long visage chevalin entre les deux. Il est responsable de tous les camps deprisonniersdu protectorat, et c'est de lui que dépendent les autorisations des PJ. Ils ont donc intérêt à le flatter. (...)
Les camps : Les deux jours suivants se déroulent sans incidents. Les PJ sont promenés à travers la campagne tchèque, d'un camp deprisonniersde guerre à un autre. Il y a la quantité réglementaire de barbelés, miradors, chiens, etc. (...)
Et dans un ou deux endroits, ils constatent que les travaux de construction continuent (c'est exactement le genre de chose qu'on leur a demandé d'observer. Si les Allemands voient si grand, c'est en prévision d'un prochain afflux deprisonnierssoviétiques). Les PJ peuvent essayer d'influer sur leur itinéraire, bien entendu, ou demander à voir autre chose que desprisonniersde guerre. Dans ce cas, tout dépend à qui ils en font la demande. Voss, qui reste leur principal contact, leur répondra sèchement que la Croix-Rouge n'a rien à faire dans les camps pour « déviants sociaux-politiques », qui sont de simples prisons. (...)